Péché qui pêche…

« Dans son combat non-violent pour la fin des discriminations raciales aux USA, Martin Luther King organisait « des séances d’entraînement consacrées aux sociodrames destinés à préparer les futurs manifestants à faire face à certaines provocations. On y dépeignait franchement les abus, tant verbaux que physiques, de la police et de ceux qui s’instituent gardiens bénévoles de la loi, et les règles de l’action non-violente à observer, à savoir résister sans agressivité, encaisser les injures sans répliquer et se laisser rouer de coups sans en rendre un seul » (Chomé Étienne, Le nouveau paradigme de non-violence, p. 275, reprenant Martin Luther King, Et maintenant où allons-nous ?, dans Je fais un rêve, Paris, Bayard, 1987, p. 166 + Révolution non-violente, Payot, coll. Petite bibliothèque, p. 70. À propos de l’entraînement à la non-violence, cf. Pat Patfoort, Une introduction à la non-violence, 1984, p. 38 sq).

Par la violence, le Mal nous attrape dès que nous lui offrons une prise : le péché nous pêche, empêchant alors l’œuvre du divin pêcheur, qui, lui, est non-violent jusqu’au bout.