« Les couleurs primaires de la lumière sont le rouge, le vert et le bleu. Si vous les soustrayez du blanc, vous obtenez du cyan, du magenta et du jaune. Le mélange des couleurs génère de nouvelles couleurs. Le mélange de ces trois couleurs primaires génère du noir. À bonne température, les couleurs chaudes se composent d’orange, de rouge, de jaune et de combinaisons de couleurs similaires. Elles font penser au chaud, comme la lumière du soleil et la chaleur. A l’opposé, les couleurs froides sont caractérisées par le bleu et le vert. Là où les couleurs chaudes vous rappellent la chaleur et le soleil, les couleurs froides rappellent l’eau et le ciel, même la glace et la neige.
Les couleurs neutres sont des nuances atténuées qui changent avec l’éclairage comme le beige ou le marron. Elles ne figurent pas sur la roue chromatique mais complètent les couleurs primaires et secondaires » (Adobe.com).
Vive le tissu aérien, sport qui consiste à faire des acrobaties aériennes à l’aide de deux longues bandes de tissu souple accrochées au plafond : une activité qui muscle les bras.
Vive la pole dance, qui mêle la danse et les acrobaties autour et sur une barre verticale ( = “pole” en anglais) : un fin mélange entre sensualité, fitness et gymnastique.
La pole dance est accessible à toutes et à tous, homme ou femme… Certaines mamans pratiquent la pole dance avec leurs enfants dès 6 ans. Cette discipline leur enseigne la coordination, la prise de conscience de leur corps et la confiance en soi ; elle offre le renforcement de leur musculature profonde et un corps plus souple : un gage de santé.
Une part manager d’Arthur ne connait que la lutte : elle se bat durement, à coups de bonnes résolutions. Mais quand ses parts fragiles et blessées n’en peuvent plus d’être ainsi en dictature, intervient un pompier = la part d’Arthur qui le rend malade ; c’est son moyen radical pour empêcher que le manager continue son puissant contrôle, un moyen paradoxal pour soulager à sa façon les parts fragiles en souffrance…
Quelle beauté pour Arthur le jour où il apprendra à vivre un dialogue intérieur de type IFS, afin qu’il rencontre son manager et son pompier dans leur intention positive : chacun, à sa manière, tente du mieux qu’il peut, de protéger. Le manager protège le système par le contrôle ; il exile les parts fragiles dans la cale du navire, espérant que la blessure ne soit pas revécue, en tous cas qu’elle ne mette pas de désordre sur le pont. Le pompier, quant à lui, cherche à contrecarrer le contrôle du manager en vue d’un soulagement-détente des exilés…
Mener un tel dialogue permet l’émergence du Self : ce lieu-source en Arthur, où coule abondamment et naturellement la capacité à entrer et à demeurer en contact, avec curiosité, compassion, clarté et créativité, à partir de la simple Présence capable d’accueillir pleinement chaque part dans ses motivations et intentions profondes…
L’Avent-sais-tu pas ? c’est l’avancée pas tue d’abord dans l’accueil bienveillamment lutin de nos parts qui luttent, hein !
La méthode C-R-I-T-E-R-E, cinquième étape : l’émotion conduit à la chambre du trésor.
Par exemple, la joie est aussi l’art d’accueillir jusqu’au bout la tristesse quand elle vient clignoter sur mon tableau de bord interne… La tristesse est un cadeau en cas de perte pour que je fasse toutes les étapes qui mènent jusqu’à l’acceptation de la perte et ainsi jusqu’à la vie nouvelle après deuil, afin d’expérimenter à nouveau la joie, authentiquement…
« Personne ne veut réellement être libre parce que la liberté engendre la responsabilité. Être dépendant est simple : la responsabilité n’est pas sur soi, la responsabilité est sur la personne de qui on dépend. Alors on adopte une façon de vivre schizophrénique. D’un côté, on parle de la vérité, on parle de la liberté ; de l’autre, on vit dans un esclavage qui nous libère d’une certaine responsabilité. Et on vit sa vie dans le mensonge. Celui qui souhaite vraiment devenir libre doit accepter une immense responsabilité. Il ne peut pas déverser sa responsabilité sur quelqu’un d’autre. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il soit, il est responsable » (Osho).
Réflexion très responsable, saupoudrée d’un peu d’humour : de tous les animaux, Dieu créa l’homme en dernier ! On sent la fatigue…
« C’est une Bérézina » = c’est une déroute et un échec cuisant.
La bataille de la Bérézina tire son nom de la rivière dont la traversée fut le symbole de la débâcle de la Grande Armée napoléonienne, du 26 au 29 novembre 1812. Il y eut 45.000 morts + prisonniers. Dans son aveuglement, Napoléon avait cru conquérir Moscou, alors que les Russes l’avaient stratégiquement désertée juste le temps de le laisser nourrir son ego. Ils l’attendaient lorsqu’il voulut rentrer à la maison…
La campagne de Russie, ce fut pour Napoléon des victoires à la Pyrrhus, en mode feu de paille, pour beaucoup la mort, pour tous de grandes souffrances et bien des misères.
Voyons la sagesse stratégique des Russes de l’époque qui ont battu en retraite et laisser Napoléon prendre Moscou sans combats…
Un jour vient où les crimes des Puissants qui oppriment se retournent contre eux.
Apprenons des leçons de l’histoire. Devant l’envahissement russe, en 2008, les Georgiens ont réagi très différemment que les Ukrainiens : avec la souplesse rusée du roseau qui plie et ne se rompt pas et ne se rend pas ! Les Georgiens acceptent une porosité des frontières, leur faisant subir des dominations russes ET permettant d’éviter un bilan catastrophique de morts et de destructions. Quelle puissance les Georgiens disposeraient s’ils recevaient un soutien diplomatique aussi puissant que les Ukrainiens !
La paix basée sur la justice et la vérité est un long chemin qui n’en finit pas, tant dans nos familles que dans nos peuples et concert des nations.
Avoir le courage de résister avec la plus grande détermination à l’oppression : oui. Avoir la stupidité d’un héroïsme qui fait le jeu des plus puissants, en ripostant sur leur propre terrain : non.
Je désire continuer d’œuvrer, sans me résigner, à l’essentiel : que les Nations +/- Unies d’aujourd’hui aient des ressources suffisantes pour gérer les conflits et les guerres économiques en mettant toujours plus hors-la-loi les sanglantes guerres armées.
« Nous faudra-t-il chanter, bouches closes, comme le poète Tudor Arghezi, autrefois interné dans cette prison de Roumanie ? Habillé de loques, sandales éculées, pas de couverture, de planche de bois pour sommeil ; cellule obscure ; ni jour, ni nuit ; le froid, la peur et aucun vent car l’air manque aux poumons de celui qui trace, d’un ongle rageur, les mots de ses poèmes sur la terre battue d’une prison. Chanter, bouches closes, est-ce l’unique façon de tout dire lorsque l’inhumain tourne vers nous son visage humain et qu’il faut encore dissocier l’ange du démon, malgré le masque et la duperie ? » (Corinne Royer, Ceux du lac).
« Cet été, sur la plage, Il y avait un monsieur qui riait ! Il était tout seul, Il riait ! Il riait ! Ha, ha, ha ! Il descendait avec la mer . . . Ha, ha, ha ! Il remontait avec la mer . . . Ha, ha, ha ! Je lui dis : – Pourquoi riez-vous ? Il me dit : – C’est le flux et le reflux . . . Je lui dis : – Eh bien, quoi, le flux et le reflux ? Il me dit : – Le flux et le reflux me font « marée » ! » (Raymond Devos).
La Bible nous enseigne que la lumière de la Vérité et de l’Amour l’emporte sur les Forces du Mal à la manière de l’aube : un doux lever de jour dissipant les ténèbres, sans combat, sans fracas, sans bruit, humblement ET en même temps irrésistiblement, dans la force tranquille de la bonne puissance. Cela nous est raconté dans le tout dernier livre de la Bible. Cf. mon article : L’Apocalypse révèle la radicale asymétrie de fins et de moyens entre le Dieu de Jésus-Christ et le Prince de ce monde. Extrait :
« La « der des der » des guerres ressemblera à l’implosion d’un château de cartes. Le dernier Livre de la Bible, l’Apocalypse de Saint Jean, évoque à la fin des temps la bataille d’Armageddon. Spontanément, nos imaginaires s’attendent à ce que cette bataille finale entre les Forces du Bien et du Mal soit grandiose, à la hauteur des récits mythologiques les plus sanglants. Le septième art l’a mis en spectacle, les effets spéciaux des films les plus récents en accroissent l’horreur. Pourtant, le texte biblique raconte sobrement un non-combat : « Les esprits de démons les rassemblèrent à Armageddon. Du temple, sortit une voix forte venant du trône : c’en est fait ! La grande cité se brisa en 3 parties et les cités des nations s’écroulèrent » (Ap 16,16-19). La voix forte signale la venue de Dieu, devant laquelle tout ce qui n’a pas valeur d’éternité s’écroule comme un château de cartes, fragile intérieurement. Il implose à partir de son ventre creux, de son inanité. En voici le commentaire de Wilbert Kreiss : « Étrange ! On assiste à une mobilisation générale et on s’attend à un affrontement terrible, une guerre proprement apocalyptique, et il ne se passe rien ! Il n’y a pas de combat. Il n’y a pas de guerre eschatologique entre le Christ entouré de ses anges et les hordes infernales mobilisées par Satan. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de bataille sur la montagne de Megiddo. La bataille d’Armageddon, violon d’Ingres des millénaristes, n’est pas un événement, mais un non-événement, et c’est bien la raison pour laquelle elle n’est pas racontée dans le texte. Pas plus que n’est raconté le simulacre de guerre évoqué dans Apocalypse 20,7-10 qui n’est qu’une farce. »
Dans les chapitres qui précèdent cette drôle de guerre, la Lettre johannique nous avait plongé dans un effroyable déchaînement de violences, avec son cortège de souffrances et d’oppressions. Mais leur rage frénétique, mimée jusqu’à son paroxysme, est l’annonce même de leur imminente autodestruction, à la manière d’un feu qui meurt d’inanition. Ne trouvant plus rien à brûler, il s’épuise au bout de sa course folle. À la fin des temps, le Mal ne trouvera plus le répondant dont il a besoin pour survivre. Tout le temps de l’Histoire, il a réussi à enflammer les cœurs et les esprits, qui ont alimenté son brasier infernal. Il a séduit le monde, il a dévoyé également des Forces de l’Église, les entraînant dans cette course qui mène à sa perte. Dans la même veine apocalyptique, le livre de Daniel avait aussi prévenu de cette fureur liée à la fin du monde, de ces ultimes soubresauts d’une bête qui meurt après avoir craché son venin. Après les gesticulations de son dernier baroud d’honneur, le mal ne pourra plus atteindre son but, qui est de générer du mal. Il se retrouvera seul, dans la prison qu’il s’est construite.
[… Le prince des ténèbres et ses émissaires ne peuvent rien donner, sinon des choses reçues de leur Créateur, dévoyées. Satan voudrait tant qu’on le prenne pour le Sauveur du monde mais il est le loup déguisé en grand-mère du petit Chaperon rouge… L’Apocalypse nous met en garde en révélant l’inconsistance et la malfaisance de son anti-projet de dé-création. Ses œuvres sont singerie et duperie. C’est du toc. Il sera telle une bête qui meurt après avoir craché son venin. »