« C’est grave de s’obliger à ressembler à tout le monde. Cela provoque des névroses, des psychoses, des paranoïas. C’est grave parce que c’est forcer la nature et aller à l’encontre de ses lois et qui, dans tous les bois et toutes les forêts du monde, n’a pas créé une seule feuille identique à une autre » (Paulo Coelho).
— Dis maman, comment ils sont nés les tout premiers parents ?
— Eh bien, lui répond sa maman, c’est Dieu qui a créé les premiers parents humains, Adam et Ève. Adam et Ève ont eu des enfants qui plus tard sont devenus parents à leur tour et ainsi de suite. C’est ainsi que s’est formée la famille humaine…
Deux jours plus tard, la fillette pose la même question à son père. Celui-ci lui répond :
— Tu vois, il y a des millions d’années, les singes ont évolué lentement jusqu’à devenir les êtres humains que nous sommes aujourd’hui. La petite fille toute perplexe retourne aussitôt voir sa mère.
— Maman, comment c’est possible que tu me dises que les premiers parents ont été créés par Dieu et que Papa me dise que c’était des singes qui ont évolué ?
La mère lui répond avec un sourire :
— C’est très simple ma chérie, moi je t’ai parlé de ma famille
Fêler = fendre un objet sans que les parties se séparent. Être fêlé = avoir le cerveau fêlé, être un peu fou.
« La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles » (Gustave Flaubert).
« Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière » (Michel Audiard).
L’Assemblée d’une Église protestante accepta, au moment d’embaucher son nouveau pasteur, d’augmenter sa paie chaque fois que sa famille s’agrandira. Après la naissance du 6ème enfant, comme il commence à coûter vraiment cher, on rediscute longuement cette décision. Après avoir écouté plus d’une heure, le pasteur se lève et dit d’une voix solennelle : « LES ENFANTS SONT UN DON DE DIEU, ET NOUS EN PRENDRONS AUTANT QU’IL NOUS EN DONNERA ! » Un lourd silence tomba alors sur l’assemblée. Au fond du temple, se lève la voix d’une vieille dame : « LA PLUIE AUSSI EST UN DON DE DIEU. MAIS QUAND NOUS EN RECEVONS TROP, SON ESPRIT NOUS A OFFERT DES RESSOURCES POUR ENFILER DES IMPERMÉABLES ! »
« Le froid est un être subtil : il mord, coupe, pénètre ou pique. Le chaud est une brute qui se contente d’assommer » (Sylvain Tesson, Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages).
Écharde : ce que devient mon écharpe quand il fait un froid piquant !
Un meurtre de sang froid : un nice crime ou une ice cream ?
Voici un poème qui use et abuse de l’imparfait du subjonctif :
« Oui, dès l’instant que je vous vis, Beauté féroce, vous me plûtes ; De l’amour qu’en vos yeux je pris, Sur-le-champ vous vous aperçûtes ; Mais de quel air froid vous reçûtes Tous les soins que pour vous je pris ! Combien de soupirs je rendis ! De quelle cruauté vous fûtes ! Et quel profond dédain vous eûtes Pour les vœux que je vous offris ! En vain je priai, je gémis : Dans votre dureté vous sûtes Mépriser tout ce que je fis. Même un jour je vous écrivis Un billet tendre que vous lûtes, Et je ne sais comment vous pûtes De sang-froid voir ce que j’y mis. Ah ! fallait-il que je vous visse, Fallait-il que vous me plussiez, Qu’ingénument je vous le disse, Qu’avec orgueil vous vous tussiez ! Fallait-il que je vous aimasse, Que vous me désespérassiez, Et qu’en vain je m’opiniâtrasse, Et que je vous idolâtrasse Pour que vous m’assassinassiez ! » (Alphonse Allais, Complainte amoureuse).
NB : Alphonse Allais est l’expert des vers holorimes :