Le dicton « Qui aime bien, châtie bien ! » s’appliquerait-il bien aux Français et Belges ? Vivent des voisins qui passent leur temps à se charrier, tout en s’échangeant du vin et des bières, en s’aspergeant de blagues bêtes à coup de vinaigrette < > mayonnaise…
Je suis impatient d’arriver en 2027. Car 27 est magnifique, c’est un cube parfait : 3³ (3 x 3 x 3). C’est également un nombre décagonal et un nombre Harshad (il est divisible par la somme de ses chiffres (2 + 7 = 9, et 27 ÷ 9 = 3) !).
Un nombre décagonal est un nombre figuré polygonal (cf. image) qui peut être représenté graphiquement par des points répartis dans un décagone. Les onze premiers nombres décagonaux sont : 1, 10, 27, 52, 85, 126, 175, 232, 297, 370, 451… Vivement donc dans 2 ans aussi dans 27 ans = en 52 !
Et vive l’amitié franco-belge, décagonale + déconn-égale !
« Mon conseil en début d’année : abandonner les grandes résolutions abstraites, viser plutôt la réalisation de petits objectifs » (Lee Chambers).
« Plutôt que de vouloir changer totalement qui nous sommes, prenons soin de nous-même pour pouvoir continuer à grandir et à vivre en accord avec nous-même » (Susanne Wolf).
À chaque personne chère à mon coeur, je souhaite ce que je me souhaite pour une bonne année 2025 : un voyage continu vers moi-même, cette quête de cohérence entre ce que je suis à l’intérieur et ce que je montre à l’extérieur, l’écoute attentive de cette bonne boussole intérieure et le courage de me démarquer pour rester fidèle à moi-même…
Apprends, petite grenouille : « qui vole un œuf, vole un bœuf ! » Sors de tes brumes / brouillard / fog, petite frog : « qui part en vogue, finit dans un froc de bouledogue ? »
« Il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu’elle voit le ciel » (proverbe arabe).
« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » (Marcel Proust ).
Je nous souhaite 2025 occasions de changer de point de vue pour voir du nouveau. Et je nous souhaite une belle traversée 2025, avec des cours d’eau vive et des rivages nouveaux…
Bons pas sages (avec toute l’ambiguïté de la formule « pas sages »)…
Bien avant que l’Épiphanie ne christianise cette fête païenne, les Romains vivaient à la période des « Saturnales » un chamboulement de l’ordre sociopolitique : une période de trêve où la puissance des maîtres sur leurs esclaves était suspendue. Dans cette ‘fête des fous’, on s’échange des cadeaux et au moment de la galette, une fève glissée à l’intérieur désigne les roi/reine d’un jour, que le hasard peut aller chercher jusque dans les rangs des esclaves noirs !
L’étoile dans le ciel et les rois mages à l’Épiphanie, c’est l’apparition d’un nouveau roi pour toutes les nations, l’annonce pour tous d’une nouvelle royauté, celle qui met en acte les Béatitudes.
Bonne fête des fous 2025, bons chamboulements sociopolitiques !
Post Scriptum : Jusqu’à la moitié du 19ème siècle, la cathédrale Notre-Dame de Paris était appelée Notre-Dame du Roi. Ce titre entremêlait subtilement le spirituel (cathédrale dédiée à la Vierge Marie, avec une dévotion de la France au Christ-Roi) et le temporel (Paris, capitale du Roi-soleil dans un pays qui a théorisé la monarchie absolue de droit divin : le roi est un ministre de Dieu sur terre).
Depuis la moitié du 19ème siècle, la cathédrale Notre-Dame de Paris a été appelée Notre-Dame de la nation.
Récemment, après l’incendie tragique de 2019 et la restauration qui a suivi, la cathédrale a été surnommée Notre-Dame des Nations. Ce nouveau titre met en avant le rôle de Notre-Dame comme symbole de l’unité et de la solidarité internationale, ayant réuni des donateurs et des artisans du monde entier pour sa reconstruction. Cf. https://www.notredamedeparis.fr/. Ces titres illustrent comment Notre-Dame de Paris continue d’évoluer et de résonner avec les valeurs et les aspirations de chaque époque.
Sur ce, un petit alexandrin pour la route :
Saisir le rapport entre l’État, le temporel et notre dimension sacrée, spirituelle !…
Voici un extrait d’une vidéo que je reçois d’une de mes anciennes étudiantes, originaire de mon pays natal… Quand j’étais petit, j’avais eu l’honneur d’être équipé en « Intore » (prononcer [Intoré]) : avec ma crinière de feu sur la tête, mes grelots aux chevilles + lance et bouclier (je les avais ramenés en Belgique)…
« Intore » signifie étymologiquement : « les meilleurs » (danseurs-guerriers au Ruanda-Urundi, jeunes combattants d’élite éduqués à la cour royale du mwami).
Mes voeux 2025 : comme nous y invite la liturgie dans cette vidéo, que nos élans de combativité soient déposés au pied de l’autel en vue de leur conversion de nos guerres contre les autres vers la guerre à mener pour plus de paix dans la justice, plus de vérité dans l’amour…
Qui ne connaît pas ce jeu en groupe : tous assis par terre en cercle, tournés vers l’intérieur, en chantant « Ne regardez pas le renard qui passe mais regardez-le quand il est passé ». Sauf un (le renard) qui en fait le tour extérieur et lâche son mouchoir le plus discrètement possible dans le dos d’un du groupe. Tant que le marcheur ne m’a pas dépassé, je n’ai pas le droit de regarder dans mon dos. Si j’ y trouve le mouchoir, je le saisis, me lève au plus vite pour rattraper le marcheur devenu coureur, lequel relève son défi s’il parvient à faire le tour et à s’asseoir à ma place vacante ; je suis alors bon pour le remplacer. Sinon il reste le porteur du mouchoir à larguer. Le top du top pour lui est de parvenir à faire le tour complet à son aise, sans que je n’ai remarqué le mouchoir dans mon dos.
Quand j’étais petit, j’adorais ce jeu où plus on est nombreux, mieux c’est !
Aujourd’hui, quand je suis à l’étranger, j’aime demander aux gens s’ils connaissent ce jeu. Et je suis impressionné par le nombre de variantes : la clé de Saint Georges (« Je porte, je porte, la clé de Saint Georges ; quand je l’aurai assez portée, je la laisserai tomber au pied d’un rocher ») ; le jeu du facteur (la clé est un colis postal : « Le facteur n’est pas passé, il ne passera jamais, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche ») ; « Train, train, train balai » ou « Traîne-traîne, mon balai » ; « À la une, à la deux, à la trois dans la boîte à chocolat » ; « À la quatre, à la cinq, à la six… mangez un petit suisse… ».
Version anglophone : duck, duck, goose : pas de mouchoir mais celui qui court est le picker qui pointe chacun de ses camarades comme duck (canard), jusqu’à ce qu’il choisisse the goose (l’oie) qui doit lui courir après…
Origine : il y a 180 ans, les Zouaves étaient des soldats algériens kabyles enrôlés dans l’armée française (leur tribu d’origine = les « zwawis », devenus « zouaves » en français). Ils se reconnaissaient tout de suite par leur uniforme unique (très épicé d’allure orientale) mais aussi par leurs traditions atypiques, jugées exubérantes et leur caractère volontaire voire téméraire et bravache…
« Si différentes cultures échangent entre elles, elles auront moins envie de se battre » (Tim Berners Lee).
« Si vous vous ennuyez des médias sociaux, c’est que vous essayez d’obtenir plus de bénéfices que vous ne créez de valeur » (Fast Company).
Les réseaux sociaux ont existé bien avant Internet. Voici quelques exemples d’ancêtres : aux 17ème et 18ème siècles, les salons littéraires et philosophiques ; aux 18ème et 19ème siècles, les clubs et sociétés de lecture stimulant les échanges des bons tuyaux de lecture ; aux 19ème et 20ème siècles, les cafés littéraires entre écrivains, poètes et artistes et les clubs de discussion sur divers sujets…
Il fait F . R . O . I . D : c’est comme ‘froid’, sauf qu’on se l’épelle dans l’hémisphère Nord.
Ceci dit, moi, je savoure les 25° du décembre égyptien… Et courage à l’hémisphère Sud qui bascule dans de fortes chaleurs… Comme quoi, nos lieux relativisent nos temps : l’hiver a été / à l’été !
Quand chacun parle à partir de ses propres perceptions, cela donne :
Quand certains projettent sur l’autre, cela donne :
« C’est une Bérézina » = c’est une déroute et un échec cuisant.
La bataille de la Bérézina tire son nom de la rivière dont la traversée fut le symbole de la débâcle de la Grande Armée napoléonienne, du 26 au 29 novembre 1812. Il y eut 45.000 morts + prisonniers. Dans son aveuglement, Napoléon avait cru conquérir Moscou, alors que les Russes l’avaient stratégiquement désertée juste le temps de le laisser nourrir son ego. Ils l’attendaient lorsqu’il voulut rentrer à la maison…
La campagne de Russie, ce fut pour Napoléon des victoires à la Pyrrhus, en mode feu de paille, pour beaucoup la mort, pour tous de grandes souffrances et bien des misères.
Voyons la sagesse stratégique des Russes de l’époque qui ont battu en retraite et laisser Napoléon prendre Moscou sans combats…
Un jour vient où les crimes des Puissants qui oppriment se retournent contre eux.
Apprenons des leçons de l’histoire. Devant l’envahissement russe, en 2008, les Georgiens ont réagi très différemment que les Ukrainiens : avec la souplesse rusée du roseau qui plie et ne se rompt pas et ne se rend pas ! Les Georgiens acceptent une porosité des frontières, leur faisant subir des dominations russes ET permettant d’éviter un bilan catastrophique de morts et de destructions. Quelle puissance les Georgiens disposeraient s’ils recevaient un soutien diplomatique aussi puissant que les Ukrainiens !
La paix basée sur la justice et la vérité est un long chemin qui n’en finit pas, tant dans nos familles que dans nos peuples et concert des nations.
Avoir le courage de résister avec la plus grande détermination à l’oppression : oui. Avoir la stupidité d’un héroïsme qui fait le jeu des plus puissants, en ripostant sur leur propre terrain : non.
Je désire continuer d’œuvrer, sans me résigner, à l’essentiel : que les Nations +/- Unies d’aujourd’hui aient des ressources suffisantes pour gérer les conflits et les guerres économiques en mettant toujours plus hors-la-loi les sanglantes guerres armées.