Un prédateur trouve sa proie
en cassant l’unité d’un troupeau ;
le troupeau casse sa prédation,
en trouvant son unité.
Les requins de la finance ont beau nagé dans des eaux très troubles, ils sont experts pour repérer et trouver leur proie.
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
Un prédateur trouve sa proie
en cassant l’unité d’un troupeau ;
le troupeau casse sa prédation,
en trouvant son unité.
Les requins de la finance ont beau nagé dans des eaux très troubles, ils sont experts pour repérer et trouver leur proie.
La peur ? Un clignotant utile sur mon tableau de bord interne, disant : prière de renforcer notre sécurité.
Ce n’est pas en contrôlant une émotion qu’on s’en débarrasse, ni en lui offrant de l’indifférence. Une émotion est un cadeau de notre vie psychique qui nous renseigne sur l’état de nos besoins. La peur se met à clignoter en nous en cas de perception de danger et ce clignotant s’éteint de lui-même quand nous l’avons tellement bien écouté que nous avons pris soin de notre sécurité.
Si précieuse est l’approche sensorimotrice de Pat Ogden,
en particulier les ressources corporelles de régulation,
en cas de figement / sidération / dissociation.
Exemples de ressource corporelle :
-pousser avec les pieds dans le sol,
-se redresser et s’allonger / ouvrir l’espace entre les épaules,
-faire de petits balancements rythmiques,
-se lever et marcher en conscience,
-regarder attentivement une chose dans la pièce,
-vibrer en émettant un son continu,
-pousser les paumes des mains l’une contre l’autre
ou les pousser contre le mur,
-placer ses mains sur le cœur / le ventre,
-se déployer dans un sourire présent,
-faire un geste ‘STOP’, bras tendus, paumes faisant face…
-respirer (mais attention ! de la manière qui fait sortir du trauma ; selon les cas, longue ou courte ou saccadée respiration),
-incarner une ressource ancestrale (rituel, danse, musique, nourriture…).
Merci, Pat Ogden. Et merci, Florence et équipe de Quantum Way, pour la transmission de tant de ressources.
Il y a 33 ans, j’avais en charge un troupeau de brebis que je chérissais, en pleine brousse africaine (nous étions pile sur l’équateur). Et au moment de fermer l’enclos, avant la tombée de la nuit, quelle angoisse s’il en manquait une, vu les grands dangers alentours. Je courrais la chercher jusqu’à la trouver. Mais quel drame déchirant quand, déboussolée, la brebis s’enfuyait encore plus loin… Affolée, il lui arrive de ne plus reconnaître la voix du bon berger.
Le jeu de pouvoir, c’est comme le sparadrap du Capitaine Haddock : à peine tu le touches pour t’en débarrasser qu’il te colle ici ou là.
« La meilleure manière de sortir des jeux de pouvoir est de ne pas y entrer, en évitant soigneusement d’offrir à l’autre quelque prise à partir de laquelle il pourrait s’accrocher en vue d’une emprise. De même qu’on évite de toucher du poison, de même le négociateur expérimenté se garde bien de manipuler les manipulations. Il est averti du fait que certains utilisent sciemment l’attaque personnelle, le vieil argumentum ad personam, lorsqu’ils sont en position difficile. Il connaît les antidotes aux forces centrifuges par lesquelles un conflit d’intérêts dégénère en rivalité de personnes. Il ne s’émeut pas de l’écume de la négociation, il a appris à ramener la discussion dans les eaux plus profondes des intérêts à considérer, sachant que le plus souvent, le mieux est d’ignorer les attaques personnelles, la mauvaise humeur, les plaintes, les jeux d’influence négative. Restant lui-même concentré sur le problème à résoudre, il exerce une influence positive qui entraîne l’autre à se recentrer sur les faits objectifs, les préoccupations, les motivations profondes et les intentions légitimes. Il empêche les faux problèmes de prendre le pas sur les objectifs de la rencontre. Il s’y est préparé et il a intégré les techniques qui renforcent les comportements coopératifs, son attitude droite et ferme décourage les attaques. Il sait aussi qu’une bonne part des jeux d’influence vient des murs des préjugés, des malentendus, des craintes respectives, des systèmes de défense qui font barrière.
C’est tout cela qu’il faut vaincre, et non son interlocuteur. Le bon négociateur ne se trompe pas de cible. Il a du talent lorsqu’il réussit à exploiter l’énergie des assauts pour approfondir les enjeux de fond. Il relance par une question qui repart à la recherche des informations utiles, sans prêter attention à la tentative de déstabilisation qui va simplement retourner à son auteur comme un boomerang. Bien circonscrit, un tas de braise ne s’étend pas. Il s’éteint de lui-même, se réduisant en cendres inoffensives » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p.137-138).
Plutôt que de laisser « le monde »
me déterminer / déteindre sur moi,
je choisis de me relier à la lumière du Créateur
en lui offrant du temps
pour qu’elle irradie
et éclaire toute chose…
NB : Je donne ici la clé de compréhension de mon regard notamment à ceux qui ont critiqué le petit texte que j’ai écrit à propos des bacchanales de la cérémonie d’ouverture des J.O. ou à ceux qui trouvent que mes écrits semblent parfois si dissociés de la polémique en cours.
Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Et comme dans l’art redoutable de Jésus de passer par une parabole. Cf. mon livre Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009. Cf. aussi la session sur les paraboles que je vais donner à Maurice en septembre prochain…
« Nous sommes créés dans la diversité des sexes, âges, caractères, goûts, valeurs, cultures, etc. La rencontre de ces différences n’est pas naturellement harmonieuse.
Certes, « complémentaire » est le plus beau qualificatif que puisse recevoir la différence.
Mais pour qu’elle soit réellement source de richesse, elle requiert que
nous fassions un chemin ensemble. En fuyant le conflit, nous bloquons ce processus qui nous fait passer de la divergence à la reconnaissance mutuelle et à la complémentarité. Appel à une saine gestion d’une divergence, le conflit est – selon la règle des 4 N – Naturel, Normal, Neutre et Normatif » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 40).
Me connecter à la personne accompagnée, c’est écouter et sentir en amont de ce que j’entends et vois, en me synchronisant à sa respiration, son rythme cardiaque, ses langages non-verbaux, ses canaux privilégiés (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif, tactile…), son univers intérieur, ses ressentis & émotions, ses registres linguistiques et champs mentaux, etc.
Photos : À gauche, Hongchan Quan et Yuxi Chen qui viennent de remporter aux J.O. de Paris la médaille d’or sur le « 10 mètres synchronisé féminin ».
À droite, « nous sommes les sœurs jumelles
nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do ».
« En tant que psychothérapeute, je reçois de nombreux patients qui viennent me voir peu de temps après que leur vie s’est effondrée. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où arrive un divorce, un infarctus ou le décès d’un enfant. Si ce séisme n’avait pas ébranlé leur vie, ils n’auraient jamais songé à consulter un psy, parce que jusque-là ils avaient l’impression que tout allait bien.
Après cette épreuve, ils n’ont plus la même envie, les mêmes désirs, la même détermination. Ce à quoi ils aspiraient — avoir une bonne réputation ou une grande maison — n’a plus de sens. Ils se sentent étrangement déroutés et vulnérables et cela les effraie. Mais quelque chose de nouveau s’est ouvert en eux. Un rai de lumière peut passer entre les fissures de leur armure de protection.
Ces événements peuvent être ce que j’appelle un « appel au réveil », c’est à dire qu’ils peuvent déclencher en eux une prise de conscience, à la condition que je puisse les aider à faire en sorte que les parties d’eux-mêmes ambitieuses, matérialistes ou compétitives, ne gouvernent plus leur vie comme avant. Ce qui leur permet d’aller explorer ce qu’il y a de différent en eux. En faisant cela, ils peuvent alors accéder à ce que j’appelle le Self –une essence de calme, de clarté, de compassion et de connexion – et commencer à écouter les parties d’eux-mêmes qui avaient été exilées par d’autres parties plus dominantes. À mesure qu’ils découvrent qu’ils peuvent aimer les plaisirs les plus simples – la nature, la lecture, les activités créatives, jouer entre amis, aider les autres, être plus dans l’intimité avec leur partenaire ou leurs enfants – ils décident de changer de vie pour faire de la place à leur Self et aux parties d ‘eux-mêmes qu’ils viennent de découvrir » (Richard Schwartz, No Bad Parts, traduit en français : Pourquoi nous sommes essentiellement bons. Guérir les traumatismes et restaurer le Self-leadership avec l’IFS, p. 15).
Voici une méthode qui m’est très précieuse dans mon travail de coach en entreprise : le modèle de l’« Équipe Intérieure » a été développé par le Dr Friedmann Schulz von Thun, professeur en psychologie et communication inter- et intra-personnelle.
Cette approche apprend notamment à
-découvrir et connaître les membres de mon équipe intérieure (dessiner chaque membre et vivre des one-to-one de qualité + faire un mapping de cette équipe) ;
-mener, à l’intérieur de moi, une réunion d’équipe où JE SUIS un bon chef d’équipe, avec toutes les qualités d’un bon leader, jusqu’aux négociations à faire aboutir entre nous ;
-appeler certains membres de mon équipe intérieure à constituer une ‘task force’ : l’équipe idéale pour faire face à tel défi ou telle situation de crise.
Cette méthode est surtout utilisée en Allemagne, avec beaucoup de succès en coaching, en conseil en entreprise ainsi que dans l’enseignement.