La conscience écologique au Siècle des lumières

« Le Siècle des lumières voit naître une forme de conscience écologique, attentive à la place de l’homme dans la nature et à la préservation de celle-ci. On peut penser à Jean-Jacques Rousseau et à Bernardin de Saint-Pierre, ou à des personnages moins connus comme Pierre Poivre, qui a été administrateur de l’île de France (l’actuelle île Maurice). Des travaux récents nous permettent de redécouvrir ces débats et de comprendre que la réflexivité environnementale a une longue histoire. Plutôt que d’accuser les Lumières, nous pouvons essayer de réfléchir, aujourd’hui, à des formes de progrès respectueuses de l’environnement sans abdiquer le rôle émancipateur du savoir » (Antoine Lilti, Histoire des Lumières, XVIIIe-XXIe siècle).

Extrait de « Cartes particulières des Isles de France de Bourbon et de Rodrigue », par Rigobert Bonne, hydrographe de la Marine ; dans « Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre… », 1780.

Session d’initiation IFS

Bienvenue, les Mauricien.ne.s : ci-dessous l’annonce de la session-clé pour développer un dialogue intérieur harmonieux. La voie royale pour rétablir l’harmonie là où il y a réaction disproportionnée, perte de fluidité, perte de moyens dans certaines circonstances, comportements contreproductifs malgré la bonne volonté, paralysie décisionnelle, blocages à répétition…

Être simplement ici, totalement

« Si nous étions vraiment capables
de ne résister à rien,
de ne rien rejeter,
ni un visage,
ni une idée,
en étant en intimité,
rien d’autre,
ni hier, ni demain,
simplement ici, totalement… »
(Daniel Morin).

Bons baisers de Laponie, encore toute enneigée,
sous le charme de la Vie qui coule
aussi simplement que la source
au détour d’un chemin de montagne,
gratuitement, sans robinet,
laissant aller son eau sans rentabilité
ni souci de manquer…
Même sous la neige, la Source coule
comme ça coule de source…

Bons dix-manches

« Le monde réel est au-delà de nos pensées et de nos idées. Nous le voyons à travers le filet de nos désirs, partagés entre plaisir et douleur, bien et mal, intérieur et extérieur. Pour voir l’univers tel qu’il est, il nous faut passer au-delà du filet ; ce n’est pas si difficile car il est plein de trous » (Jack Kornfield).

Notre pays alpin

Yannis Ritsos, Notre pays :
« Nous sommes allés sur la colline pour voir notre pays :
quelques pauvres terrains, des pierres, des oliviers,
des vignes qui descendent le long de la mer.
Près de la charrue, fume un petit feu.
Les habits du grand-père, nous en avons fait
un épouvantail pour les corneilles.
Nos journées s’en vont leur chemin pour un peu de pain
et beaucoup de lumière. Sous les peupliers,
brille un chapeau de paille, l’oiseau sur la clôture,
la vache dans le jaune. Comment se fait-il que
d’une main de pierre nous ayons pu aménager
nos maisons, notre vie ? Sur les chambranles de nos portes,
il y a encore la fumée des cierges de Pâques,
de toutes petites croix noires tracées, d’année en année,
par les morts qui venaient de fêter la Résurrection.
On l’aime beaucoup, ce pays, avec patience, avec fierté.
Toutes les nuits, du puits asséché, les statues sortent
avec précaution et montent sur les arbres. »