Chat-marrons-nous

« C’est grave de s’obliger à ressembler à tout le monde. Cela provoque des névroses, des psychoses, des paranoïas. C’est grave parce que c’est forcer la nature et aller à l’encontre de ses lois et qui, dans tous les bois et toutes les forêts du monde, n’a pas créé une seule feuille identique à une autre » (Paulo Coelho).

Éduquer ? = Montrer l’exemple !

« L’éducation ne change pas le monde,
elle change les personnes qui
vont changer le monde »
(Paulo Freire).

J’accompagne une personne que ses enfants critiquent : « elle nous surprotège, à partir de ses propres peurs et blessures du passé ». Éduquer, c’est essentiellement montrer l’exemple : montrer comment je prends soin et je guéris mes propres peurs et blessures, et ainsi libérer mes enfants de mes propres fardeaux de vie.

« Le chemin pour aller vers soi
    est le plus douloureux ET
      aussi le plus nécessaire »
  (finale du film Magnificat).

‘Résonance de Schumann’ et nos chants / champs électromagnétiques

La ‘Résonance de Schumann’ désigne les ondes transversales magnétiques de la terre (découvertes par le Professeur Schumann, de l’Université de Munich, en 1957), avec lesquelles nos fréquences cérébrales semblent être vitalement synchronisées : 7,8 Hertz. Il semblerait que cette pulsation vitale manque cruellement aux astronautes dans l’espace ainsi qu’aux personnes enfermées dans un bunker totalement isolé magnétiquement. Leur état de santé s’améliorerait dès qu’ils se trouvent à nouveau portés par ces ‘ondes de Schumann’, qui réguleraient nos horloges internes, sommeils et rêves, sécrétions hormonales et système immunitaire, états d’éveil et concentration mentale…

Ainsi, pour les chercheurs qui continuent les travaux de Schumann, les êtres vivants sont électromagnétiques avant d’être chimiques !

Et les humains peuvent amplifier les champs électromagnétiques qui les traversent naturellement, par exemple par des balancements rythmiques : je pense aux personnes juives qui prient debout, en s’inclinant d’avant en arrière à l’envi, tout en psalmodiant et aux personnes musulmanes qui pratiquent ce mouvement de tout leur long : autre exemple : par des danses sacrées (cf. une personne hindoue déjà rien qu’avec ses mains (mudrā)) ou par des pratiques rituelles d’interconnexion, des prières extatiques de guérison, des états de transe (cf. le rythme des tambours chamaniques)…

Le doux et bienfaisant ronronnement du chat qui émet des sons de basse fréquence n’est-il pas une invitation à prendre soin de la propreté de nos champs électromagnétiques ?

Le sport peut être perverti par la performance

Dans l’Antiquité, le sport de haut niveau vise l’accomplissement de soi. Cette visée est aujourd’hui en danger quand elle est pervertie par le culte de la performance : grapiller sans cesse quelques millièmes de secondes jusqu’à ce que le corps n’en puisse plus, casse, dérape dans un accident, etc.

Isabelle Queval a écrit un article ‘De l’accomplissement de soi au dépassement de soi’ (dans ‘Le Sport, le diable au corps’, 2021, pages 39 à 47), pour montrer comment on est passé de l’un à l’autre à partir de l’avènement historique et philosophique d’une certaine modernité de conquête.

L’ultra-marathonien, Malek Boukerchi, souligne les bienfaits du sport vécu ensemble quand il apporte un baromètre de nos relations plus qu’un chronomètre de nos performances.

Éloge de l’oisiveté

Logique du mathématicien Bertrand Russell : « Dans Naples, à douze mendiants étendus au soleil, je proposai une pièce de monnaie à celui qui se montrerait le plus paresseux. Onze d’entre eux bondirent pour venir me la réclamer : je l’ai donc donnée au douzième ! »

« Ainsi que la plupart des gens de ma génération, j’ai été élevé selon le principe que l’oisiveté est mère de tous les vices. Comme j’étais un enfant pétri de vertu, je croyais tout ce qu’on me disait, et je me suis doté d’une conscience qui m’a contraint à peiner au travail toute ma vie. Cependant, à soixante ans, j’en suis venu à penser que l’on travaille beaucoup trop de par le monde… » (Bertrand Russell, Éloge de l’oisiveté).

Ton humanité

« J’ai vu des miracles se produire, quand les gens disent la vérité. Pas la “belle” vérité. Pas la vérité qui cherche à plaire ou à réconforter. […] La vérité que tu as peur de dire. L’horrible vérité sur toi que tu caches pour “protéger” les autres. Pour éviter d’être “trop”. Pour éviter d’avoir honte et de te sentir rejeté. Pour éviter d’être vu. La vérité de tes sentiments les plus profonds. La rage que tu as ressassée, dissimulée, maîtrisée. Les terreurs dont tu ne veux pas parler. Les pulsions sexuelles que tu as essayé d’engourdir. Les désirs primaires que tu ne peux supporter de formuler. Les défenses se décomposent enfin, et ce matériel “dangereux” émerge du plus profond de l’inconscient. […] Pas une vérité abstraite. Pas une vérité “spirituelle”, soigneusement formulée et conçue pour prévenir l’offense. Pas une vérité habilement emballée. Mais une vérité humaine désordonnée, enflammée, bâclée. Une vérité sanglante, passionnée, provocatrice, sensuelle. Une vérité mortelle, indomptée et sans fard. Et fragile, collante, suante, vulnérable. La vérité qui permet à l’autre de te voir à l’état brut. La vérité qui fait haleter, qui fait battre ton cœur. C’est la vérité qui te libérera.

J’ai vu des dépressions chroniques et des angoisses permanentes s’effacer du jour au lendemain. J’ai vu s’évaporer des traumatismes profondément enracinés. J’ai vu de la fibromyalgie, des migraines à vie, de la fatigue chronique, des maux de dos insupportables, des tensions corporelles, des troubles de l’estomac, disparaître, ne jamais revenir. […] Pense à toute la tension dans le corps, et aux dommages causés à notre système immunitaire, quand nous vivons dans la peur de “nous montrer”.

Prends le risque de dire ta vérité. […] Trouve une personne sûre, un ami, un thérapeute, un conseiller, toi-même, et laisse-les entrer. Laisse-les te tenir alors que tu te brises. Laisse-les t’aimer alors que tu pleures, rages, trembles de peur, que tu es en plein gâchis. Dis ta putain de vérité à quelqu’un, cela pourrait simplement te sauver la vie, te guérir du plus profond de toi et te connecter à l’humanité d’une manière que tu n’avais jamais imaginée » (Jeff Foster).

ma lettre mal-être

Je t’écris un message, convaincu que tu as à l’entendre.
Une part de moi y crie ‘help, au secours, à moi’.
À vrai dire, c’est faute de trouver en moi
un Self leader, capable d’entendre ce cri.

Finalement, je ne t’enverrai pas ce message à toi ;
je prends un temps pour lui donner le droit d’être en moi,
et me laisser inspirer la petite initiative
qui me remet dans le flow de la Vie…
Et merci à Ouistiti (ma part jeu de mot), qui y contribue par ses acrobaties de branche en branche (qui me rebranchent à la vie).

Chakras

Savez-vous que ‘chakra’ en sanskrit signifie cercle et à partir de là roue ?  L’Inde antique nous dit que chaque humain vit spirituellement à partir de 7 chakras, chacun ressemblant à une roue de lumière qui tourne dans le sens des aiguilles d’une montre à une vitesse différente. Ils sont le long de la colonne vertébrale, comme des spirales d’énergie de différentes couleurs. Ces principaux centres énergétiques du corps fonctionnent comme des valves-clé qui régulent notre flux d’énergie et donc notre santé. Es-tu tenté ‘sans T’, si tant est tantra ?

« I feel like I’m not on Earth just to shake it and shake it endlessly, you know? » (Shakira).

Cras : ancien français venant du latin ‘crassus’ (= gras, sale).

Take care

« Nous devons mettre tous nos défauts et nos faiblesses au travail pour les rendre utiles. Certains diront : « Mais les défauts, il faut les fouler aux pieds, il faut les anéantir ! » Essayez et vous verrez si c’est facile : c’est vous qui serez anéanti. Le problème est le même pour tous les défauts. Qu’il s’agisse de la gourmandise, de la cupidité, de la vanité, vous devez apprendre à les mobiliser afin qu’elles travaillent pour vous dans la direction que vous avez choisie. Si vous êtes seul pour travailler, vous ne pourrez pas réussir » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).