Grâce à la sagesse de notre inconscient, nous « choisissons » un.e partenaire susceptible de rejouer avec nous dans le présent notre drame fondamental du lointain passé.
Nous tombons amoureux d’un.e qui a résolu partiellement le drame en développant des qualités auxquelles nous-même avons dû renoncer, petit.e, pour recevoir l’amour imparfait de nos parents.
Nous allons nous combler l’un.e l’autre dans la phase attractive.
Nous allons nous blesser, nous dégoûter dans la phase répulsive.
Nous sommes ensemble pour devenir adultes : chacun.e peut récupérer les talents qu’il a du sacrifier, petit.e.
À l’époque, nous avons eu du génie à construire ce programme de survie. Aujourd’hui, devenus adulte, notre génie est de découvrir comment lâcher nos programmes devenus obsolètes et goûter à une vie plus complète.
Vive la condition humaine, histoire d’incarnation en route vers la plénitude.
Auteur/autrice : É-tienne Chauds-mets
Test de personnalité
Les tests projectifs utilisent des images ambiguës ou d’autres stimuli ambigus pour évaluer les peurs, les désirs et les défis inconscients d’une personne.
Il y a plus d’un siècle, Alfred Binet puis Hermann Rorschach ont accompli de belles tâches en mettant au point « le test des taches », s’appuyant sur le fait qu’une personne révèle certains aspects cachés de sa personnalité par l’interprétation qu’elle fait d’une scène ambiguë.
La rosée, l’arroser
« C’est dans la rosée des petites choses que le cœur trouve son matin et se rafraîchit » (Khalil Gibran).
À chaque jour suffit sa manne céleste offerte gratuitement et généreusement dans la rosée du matin.
Précieuse urine
L’urine est un engrais naturel efficace et gratuit. Pour recycler l’urine dans nos jardins sans que l’ammoniaque ne brûle les plantes, il convient de la diluer avec de l’eau dans un rapport de 1 pour 10 (1 litre d’urine pour 10 litres d’eau).
S’il y a stockage, collecter l’urine dans un récipient propre et bien fermé pour éviter la volatilisation de l’ammoniaque.
Ucclois : habitants d’Uccle, une commune très verte de la capitale belge, la belle Bruxelles (j’y ai passé 10 belles années de ma vie)… 🌱
François et Claire d’Assise
François et Claire d’Assise, au plus intime,
qui sont-ils l’un pour l’autre ?
Cf. l’article « Claire et François, une amitié irradiante » :
https://www.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Sainte-Claire-d-Assise/Claire-et-Francois-une-amitie-irradiante.
Ils partageaient la même soif ardente de suivre le Christ humble et pauvre, chacun éclairant et respectant la mission de l’autre.
« Claire trouva en François un maître avec ses enseignements et plus encore un ami fraternel. Cette amitié fut considérable car, lorsque deux âmes pures brûlent ensemble du même amour de Dieu, elles trouvent dans l’amitié un encouragement à la perfection. L’amitié est un des sentiments les plus nobles et élevés que la grâce divine purifie et transfigure » (Benoît XVI, dans sa catéchèse consacrée à Claire d’Assise en 2010).
Animaux ni ânes ni maux ?
Comment apprenons-nous à honorer la sensibilité et l’intelligence émotionnelle en nous ET aussi celles des animaux capables de détecter les émotions humaines et d’y répondre de manières empathique et affectueuse, prédatrice ou protectrice selon le niveau de présence de l’humain en face d’eux ?…
Joie
C’est du cœur de notre cœur que jaillit la joie,
comme rayons de lumière qui fusent du soleil.
La joie illumine l’être joyeux
et réchauffe les êtres autour de lui.
Un trèfle a habituellement trois feuilles.
Quand une quatrième surgit,
c’est la chance qui semble surgir ?
Le bonheur a habituellement trois feuilles :
la foi, l’espérance et la charité ?
Quand une quatrième surgit,
c’est un cœur en forme de croix ?
Les rimes en « elle »
Extraits abrégés de https://www.les-rimes-de-brigitte.fr/rime-en-elle/ :
1. Explorez la dualité du féminin et du masculin
Les rimes en « elle » ont cette particularité d’évoquer souvent le féminin (elle, belle, demoiselle) tout en pouvant rimer avec des mots masculins (rebelle, carrousel, tunnel). Jouez sur cette dualité pour créer des contrastes saisissants dans vos vers. Par exemple :
« Dans ce tunnel sombre, elle avance,
Rebelle, belle, en pleine démence. »
2. Créez des néologismes en « elle » inspirés par la technologie
Osez inventer des termes comme « cybelle » (pour une intelligence artificielle féminine), « pixelle » (l’unité de base d’une image numérique au féminin) :
« Dans le monde virtuel de Cybelle,
Chaque pixelle devient mortelle. »
3. Exploitez les sonorités des langues étrangères qui enrichissent votre palette sonore :
« Sous son umbrella, la gazelle,
Danse la tarantella, si belle. »
4. Jouez avec les mots-valises en « elle »
« chatelle » (chat + demoiselle), « tourterelle » (tourtereau + elle), « caramelle » (caramel + elle) : ces créations lexicales apportent une touche d’humour et d’originalité :
« La chatelle, féline et fidèle,
Déguste sa caramelle. »
5. Utilisez la technique de la rime brisée
Explorez la rime brisée, en divisant les mots. « Belle étincelle » peut rimer avec « rebelle elle », « fidèle aile » avec « modèle elle » :
« Dans le ciel, fidèle aile,
L’oiseau suit son modèle, elle. »
6. Inspirez-vous des noms de lieux en « elle »
« De Marseille à Compostelle,
De Bruxelles à La Rochelle,
Son cœur cherche l’étincelle. »
7. Mamzelles, explorez les diminutifs et les surnoms affectueux
« Prunelle de mes yeux, ma belle,
Tu es ma flamme éternelle. »
Que vos rimes en « elle » résonnent comme des notes cristallines dans la symphonie de votre poésie.
Que chaque vers soit une nouvelle aile pour votre imagination !
Brocatelle : La brocatelle est une étoffe de soie brochée d’or ou d’argent, imitant le brocart mais plus légère. Originaire d’Italie, elle était très prisée aux XVIe et XVIIe siècles pour la confection de vêtements luxueux et de tentures. Sa fabrication complexe implique un tissage élaboré créant des motifs en relief. Aujourd’hui, le terme s’applique aussi à des tissus d’ameublement moins précieux mais conservant un aspect similaire.
Définition décalée: Le tissu qui fait croire que vous êtes riche, même si votre compte en banque dit le contraire.
Résister à la guerre aujourd’hui
« L’épée va-t-elle sans cesse dévorer ?
Ne sais-tu pas que cela finira tristement ? »
(2 Samuel 2,26)
Résister à la guerre aujourd’hui :
préparer des alternatives collectives non-violentes
Il semble facile d’adopter une position non-violente en temps de paix mais en temps de guerre ? La guerre à nos portes nous met au défi : quelles sont alors les possibilités et les limites de la résistance non-violente ? En octobre, plus de 150 acteurs de paix se réuniront à Bruxelles pour examiner cette question, dans une Conférence Internationale de 3 jours organisée par Church and Peace, le réseau œcuménique européen des Églises résolument engagées pour une paix juste, dont les membres sont des individus autant que des communautés, centres de formation, services pour la paix, etc., originaires de 16 pays européens, dans une grande diversité de traditions chrétiennes. Nous offrons un espace de rencontres, stimulant le dialogue et la réflexion ; nous sommes catalyseur d’initiatives personnelles et de projets communs.
En voici le programme complet :
Avec les guerres notamment en Ukraine et Palestine, nous déplorons les militarismes va-t-en-guerre, comme s’il n’y avait d’alternative à l’escalade de la violence que la surenchère. L’histoire nous enseigne que faire la guerre ne fait qu’augmenter la souffrance, la mort et l’injustice. Elle nous enseigne aussi que la force de la non-violence réside dans une mobilisation du plus grand nombre. « Pendant la guerre, le groupe a renforcé sa capacité de s’organiser ; il a agi comme un mur de protection, à l’image d’une colonie de fourmis », témoigne l’Ukrainien Pavel Kaliuk dans l’étude Résistance civile non-violente face à la guerre.
En tant que chrétien.nes, nous sommes appelés à résister collectivement à l’injustice et à la violence, en suivant l’exemple de Jésus. Que faire bien avant que le conflit n’en vienne à des bombes nous tombant sur la tête, à l’usage d’armes dans notre propre ville ? Comment la résistance peut-elle être efficace pour un changement durable ? Comment exploitons-nous l’impressionnant savoir-faire en matière d’actions non-violentes aux quatre coins de la planète et dans l’histoire ? Comment en apprendre plus sur cette multitude de formes de résistance civile expérimentées ces dernières décennies ? Où sont pour chacun.e de nous les grains de sable dans les engrenages de la violence ? Et pour ceux, parmi nous, qui tiennent beaucoup à une action qui ne porte pas le flanc à la passivité d’un pacifisme trop idéaliste, où sont leurs petits cailloux davidiques devant Goliath, alternatives pas moins rusées que les cutters des terroristes qui ont frappé les USA le 11/09/2001 ?
Lors de cette conférence, nous explorerons l’intersection de la foi et de la responsabilité civique dans le contexte de la guerre.
Nous découvrirons des exemples récents et des potentiels de résistance à la guerre, de mouvements non-violents et de transformation des conflits (y compris dans deux ateliers avec des acteurs engagés en Ukraine et en Russie).
Nous (re)découvrirons des méthodes et des approches sur la façon dont l’engagement communautaire peut remettre en question les structures de pouvoir existantes. Nous serons encouragés et équipés pour agir consciemment et stratégiquement grâce à des idées partagées, enracinées dans notre foi : objections de conscience, interventions civiles de paix au niveau international, campagnes pour stopper la production des armes et leur exportation, façons de repenser la sécurité.
Réunis à Bruxelles au centre de la prise de décision européenne, nous allons nous connecter à des organisations partenaires à Bruxelles qui œuvrent pour une Europe solidaire et en paix. Avec elles, nous chercherons comment mettre notre expertise au service des Institutions européennes, avec l’intention que nos expériences soient davantage au fondement de leurs considérations stratégiques.
Cette conférence se prépare activement sur le terrain. Nous nous sommes ainsi activement engagés dans un dialogue avec des Ukrainiens et des Russes. Ce dialogue nous met régulièrement dans une situation inconfortable car les Ukrainiens n’ont qu’un mot à la bouche : « Armement”, répètent-ils sans cesse, comme un langage unique de Babel. Cette réaction nous interpelle. Alors que la puissance de l’argumentation n’a ici pas de poids, c’est comme s’il nous fallait entrer dans la puissance de la présence. Nous mettre à leurs côtés, et attendre. Une image nous vient à l’esprit. Celle d’un blessé grave, à la suite d’un accident de la route. Il ne peut directement être admis en rééducation. Il lui faudra d’abord sortir de cet événement traumatisant, puis passer par les urgences, puis par la chirurgie, entrer en salle de réveil, avant de prendre le temps de la convalescence. La non-violence n’a rien d’une idéologie. C’est quelque chose de très concret. Ce n’est qu’avec le temps que la vie et le dialogue redeviendront possibles pour les Ukrainiens. Car la guerre rend le message de la raison inaudible. Cela ne doit pas nous empêcher, nous, de réfléchir, d’agir là où nous sommes. Continuons à apprendre pour faire apprendre.
Pour favoriser la prise de conscience collective et l’engagement proactif après avoir réalisé le contraire du « que cela finira tristement » (2 S 2,26), nous vous invitons à nous rejoindre à une conférence publique (en anglais, avec des traductions simultanées en français et en allemand), ce jeudi 24 octobre 2024, à 16h30, au Chant d’Oiseau, av. des Franciscains 3, 1150 Bruxelles.
Il y aura aussi une diffusion en direct sur le net.
Cette Conférence internationale y continuera ses travaux, du jeudi 24 au dimanche 27 octobre.
Étienne Chomé (chome@communicactions.org), avec la complicité de Maria Biedrawa, coorganisateurs et membres du Board international de Church and Peace
publié aussi sur https://www.cathobel.be/2024/09/opinion-resistons-a-la-guerre-avec-des-alternatives-collectives-non-violentes/
Vérité masquée
« Regardez bien ! dans le monde des habits noirs et des cravates blanches, il y a autant de masques que de visages » (Alexis Chavanne)
« La vérité se présente toujours masquée.
Ce masque, c’est le préjugé, l’idée reçue,
le poncif, le lieu commun.
Il faut surprendre la vérité
par côté ou par-derrière »
(Jean Dutourd).