« Un enfant fait de l’humour surtout pour être accepté par ses pairs. S’il en fait fréquemment et de bonne qualité, il est fort probable qu’il ait une intelligence extraordinaire » (Ugur Sak, professeur à l’Université Anadolu, en Turquie, auteur principal d’une étude à l’école : Are more humorouschildren more intelligent? A case from Turkish culture ; disponible sur https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/humor-2021-0054/html).
Mentionnons aussi une étude de l’Université de Vienne, publiée dans la revue Cognitive Processing en 2017, qui établit que le penchant pour l’agressivité est inversement proportionnel à la capacité d’humour noir, grotesque, morbide ou sarcastique. Cette capacité requiert plus d’intelligence, de culture, de stabilité émotionnelle et de décontraction. Ainsi, humour et intelligence seraient liés.
Au cœur de mon cœur, là où je suis qui je suis en vérité, je suis spontanément créatif, courageux, confiant… Le Self authentique en moi est généreux sans effort. Par contre, mes parts généreuses triment dur pour apprivoiser leur environnement et s’attirer les bonnes grâces de leur entourage. L’une d’entre elles a une énergie à revendre, tel Sisyphe remontant perpétuellement son rocher en héros. Une autre se décourage devant les efforts à fournir ; sans élan, elle est excellente à procrastiner !
Quel pied de les inviter à profiter avec moi des bienfaits des rayons de soleil que je reçois dans le coeur de mon cœur, parfumés et colorés par Ta belle présence… Les années passent, la Présence ne passe pas…
Je nous souhaite de prendre soin de nos Sisyphe remontant perpétuellement leur rocher pour faire héros … Ferrero
Je prêche contre la pêche pour avoir meilleure pêche ! Prendre son pied en arrachant la bouche d’un poisson, se faire du bien en faisant du mal, n’est-ce pas poison ? Plus largement, mes vœux de bon éveil à tout pécheur, qui se coupe de la Vie en prenant pour bien un mal qui ne lui fait pas de bien, qui se trompe de cible, telle une âme trop sensible. T’es lune, ah mes trop sens-cibles…
« Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, Tu sillonnes gayement l’immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l’air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse, Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse S’élancer vers les champs lumineux et sereins,
Celui dont les pensées, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! » (Charles Baudelaire, Élévation).
De retour d’un bon temps dans la neige abondante de Laponie, je ne puis m’empêcher de mixer mes références dans l’image ci-dessous.
Merci à toi, cher génial con.patriote, notre gloire nationale qui a percé le canal des USA… Cher Jean-Claude Van Damme, merci pour tes services rendus dignes de Moïse, séparant les eaux de notre magnifique fleuve, La Meuse. En ce début 2023, osons sortir des chemins battus et ouvrons des chemins neufs au milieu de nos travées entravées…
« 2022, je te laisse. Gratitude pour toi. J’ai compris la puissance de la douceur, j’ai accepté le centre et les alentours, je me suis allongée sur le sol, rendue à l’humilité. J’ai fait la route jusqu’à moi, un chemin passionnant… Dans mon ventre, ça s’agite. Les projets poussent, la tête est vers le bas. Que 2023 les enfantent. Je me réjouis déjà. Merci de me lire. Mes mots se régalent d’être dans vos bras » (Isabelle Schmidt). Merci, Isabelle, pour tes mots qui pétillent dans mon coeur chaque jour.
Trombinoscope : document qui rassemble l’ensemble des portraits d’un groupe (famille, école, entreprise…).
Ci-dessous le premier portrait de la famille des Beans, honorables flageolets qui flageolent et flatulent, au service de sa Majesté, …pour vous servir !
« La paresse est le mouvement naturel du corps qui se tend et se détend avec un soupir extatique en s’allongeant sous la couette, la respiration qui vivifie le créateur. Elle court toutes les saisons, souterraine chaleur d’une hibernation où se fomente avec nonchalance la création du printemps » (Raoul Vaneigem, L’Ère des créateurs).
« La paresse est une nécessité que je ressens périodiquement, une cure que je fais parce que j’en ai besoin, comme les loirs ont besoin de dormir en hiver afin d’être d’attaque au printemps » (Jean Dutourd, Henri ou l’Éducation nationale).
« Rien ne finit jamais comme on voit dans les livres, une mort, un bonheur après quoi tout est dit. Le paladin, jamais la belle ne délivre, Et du dernier baiser renaît la tragédie.
Et le monde est pareil à l’antique forêt Cette tapisserie à verdures banales Où dorment la licorne et le chardonneret
Rien n’y palpite plus des vieilles saturnales Ni des rondes de lune où les lutins dansaient Inutile aujourd’hui de lire le journal
Vous n’y trouverez pas les mystères français La fée a du s’enfuir du fond de la fontaine Et la fleur se fana qui chut de son corset
Les velours ont cédé le pas aux tiretaines Le vin de violette est pour d’autres grisant Les rêves de chez nous sont mis en quarantaine
Mais le bel autrefois habite le présent Le chèvrefeuille naît du cœur des sépultures Et l’herbe se souvient au soir des vers luisants
Ma mémoire est un chant sans appogiatures Un manège qui tourne avec ses chevaliers Et le refrain qu’il moud vient du cycle d’Arthur
Les pétales du temps tombent sur les halliers D’où soudain de ses bois écartant les ramures Sort le cerf que César orna de son collier
L’hermine s’y promène où la source murmure Et s’arrête écoutant des reines chuchoter Aux genoux des géants que leurs grands yeux émurent
Chênes verts souvenirs des belles enchantées Brocéliande abri célèbre des bouvreuils C’est toi forêt plus belle qu’est ombre en été
Brocéliande brune et blonde entre nos bras Brocéliande bleue où brille le nom celte Et tracent les sorciers leurs abracadabras
Brocéliande ouvre tes branches et descelle Tes ténèbres voici dans leurs peaux de mouton Ceux qui viennent prier pour que les eaux ruissellent
Chacun d’eux à l’appel de France répondant, chacun d’eux a l’accent qu’il faut au sacrifice. La gloire n’eut jamais autant de prétendants » (Louis Aragon, Brocéliande).
« Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs » (Daniel Defoe, Robinson Crusoé).