mis-aux-sottises

Savez-vous d’où vient le nom d’œuf mimosa ?
L’apparence des œufs mimosa, avec leurs jaunes émiettés, fait penser aux fleurs de mimosa, aux couleurs de jaune vif.

« Nul n’arrose plates-bandes, pelouses, myosotis
taillis et haies, sans songer aux délices des lys
de l’amour ? » (Marc Gendron, Jérémie ou le bal des pupilles).

N’est pas myosotis
ni mis aux sottises
qui veut !

Dans l’image, un petit alexandrin
en passant ; ça ne gâte rien…
…ça ne mange pas de pain !

Je nous souhaite chaque jour notre pain quotidien,
en termes d’imaginatives et créatives poésies…

Pas de bol

« Il faut qu’un sot se marie jeune.
Les cornichons trop mûrs
ne sont pas bons à être confits ! »
(Alexandre Weill, Le petit trésor d’esprit, 1874).

Ci-dessous ‘la fiancée hésitante’, peinture à l’huile par Auguste Toulmouche, en 1866.

(image reçue de Francis Magnier)

Roulette africaine…

Quelque part, dans un pays d’Afrique, le premier Ministre discute avec un diplomate européen préoccupé par la politique de conquête des Russes qui viennent ici comme chez eux. Le Ministre les défend :
« Ils ont construit une centrale électrique, un aéroport ; ils nous ont appris à boire de la vodka et à jouer à la roulette russe ».
Le diplomate a une moue d’effroi et de dégoût :
« La roulette russe est un jeu très dangereux ».
« C’est vrai, répond le Ministre, c’est pourquoi nous avons inventé la roulette africaine. Ça vous dirait d’y jouer ? »
« Je ne suis pas sûr… Comment ça se joue ? »
Le Ministre frappe dans ses mains et six magnifiques jeunes femmes totalement nues surgissent. Il explique :
« Choisissez celle qui vous plaît et elle vous donnera du plaisir oralement. »
« Ah, c’est quand même plus plaisant et moins risqué que la roulette russe… »
Et le Ministre d’enchaîner tout de go :
« Choisissez bien ! Sur les six, une seule est cannibale. »

Dans cette image,
licote : en patois bourguignon, cela désigne un loquet qui protège la porte d’entrée ;
coque : enveloppe rigide et protectrice (exemple : coque de noix ou noisettes).

Un couple de sourds-muets attentionné l’un envers l’autre met en place un système de signes pour s’indiquer mutuellement s’ils ont envie de faire l’amour ou pas. La femme mime :
« Si tu veux faire l’amour, tu me touches le sein gauche.
Si tu ne veux pas, tu me touches le sein droit ».
L’homme à son tour mime :
« Si tu veux faire l’amour, tu me secoues le pénis une fois.
Si tu ne veux pas, tu me le secoues 100 fois ».
 

Cas-raté ?

« Si je criais, qui m’entendrait parmi les anges ?
Et même si soudain l’un d’eux me prenait sur son coeur,
sa plus forte présence m’anéantirait. Car le beau
n’est rien d’autre que le prélude du terrible
(ce que tout juste encore nous pouvons supporter)
et nous l’admirons tant car il dédaigne nous détruire.
Tout ange est terrible » (Rainer Maria Rilke).