Victor Jara dans le coup d’État au Chili

Le 11 septembre 1973 (il y a 50 ans), le général Augusto Pinochet opère un coup d’État au Chili, transforme en centre de détention et de torture le grand stade national de Santiago. « Nous sommes 5.000 au stade », chante Victor Jara. C’est son dernier poème avant d’être tué par balles :
« Ay Chant, tu ne me réussis pas
quand je dois chanter l’effroi,
effroi comme celui que je vis.
Comme je meurs d’effroi
de me voir entre tant et tant de moments de l’infini,
parmi le silence et le cri qui sont l’horizon de ce chant.
Ce que je vois, je ne l’ai jamais vu ; ce que j’ai senti
et ce que je sens fera germer cet instant… »