S’éveille la lumière

« Sur les chemins de transhumance,
Mouillés de bruit et de poussière,
Où l’homme, vaniteuse indigence,
Erre, giberne en bandoulière,
Il faut à l’être des déserts
Où, abrité dans le silence,
Il s’achemine en solitaire.
Dans cette contrée étrangère,
Peuplée de muses et de chimères,
L’amant bâtit sa résidence,
Tombeau vivant de son enfance.
Alors, des ombres éphémères,
Dans un ultime saut de danse,
Il voit s’éveiller la lumière »
(Olivier Terlinden, Hommage à H.-D. Thoreau).