Sauras-tu t’asseoir près de cet étang ?

« Pour atteindre la vraie profondeur, il faut
suivre des sentiers pleins de méandres,
longer des bosquets riches de secrets.
Il y a encore par-delà les feuillages,
l’humble étang avec des libellules qui l’effleurent,
des fleurs de lotus qui l’abritent.
Sauras-tu t’asseoir près de cet étang,
prêter l’oreille à ce qui y murmure,
prêter le coeur à ce qui y palpite ? »
(François Cheng, L’éternité n’est pas de trop).