Je tirais, je t’irais. Tu mirais, tu m’irais

De Jacqueline Kelen :

« Je me sens une femme qui brûle et qui est brûlée par l’Amour » (Les reines noires : Didon, Salomé, la reine de Saba).

« Nul ne peut expliquer ce qui a eu lieu en ces instants ardents, suspendus. Il n’y a plus qu’elle et lui dans cette pièce et sur terre, mais il y a assez d’elle et de lui pour inonder d’Amour le monde » (Marie-Madeleine ou la beauté de Dieu).

« Plus on s’affine en Amour, moins on cherche à capturer. Plus on s’élève dans le ciel de l’Amour et plus la convoitise fait place à l’émerveillement, plus l’être se sent envahi par l’indicible et l’inconnaissable. Et le seul désir est de bénir, de rendre grâce, de se prosterner devant le mystère. Certaines nuits d’amour, loin d’assoupir, éveillent à des réalités infinies et muettes. Et ces beautés éternelles sont gardées par la nuit » (Les soleils de la nuit. Et la nuit comme le jour illumine).