Derviche tourneur

En Asie Mineure, on raconte que Rûmi serait passé un jour devant un bazar où l’on battait de l’or. Pris d’une forte émotion, emporté par le rythme et le son cristallin de l’or battu, le mystique se serait mis à tourner dans un mouvement d’élévation, entrant en communion avec le Bien-Aimé. Sa danse devint transe, la paume de sa main droite orientée vers le ciel, recevant la vie de Dieu, la paume de sa main gauche tournée vers le sol, l’offrant à la terre et à chacun des vivants.