Merveilleux échange, grande et simple sagesse : l’abeille gorgée de pollen, féconde les fleurs qu’elle butine !

Pour 2020, depuis le 22 août, il est déjà derrière nous le « jour du dépassement de la Terre » (Earth Overshoot Day / EOD) ! L’ONG américaine Global Footprint Network a créé un indicateur pédagogique : ayant déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an, les humains sont en train de puiser dans les réserves profondes, normalement non renouvelables…

Quel contraste avec l’abeille gorgée de pollen, qui féconde les fleurs qu’elle butine : merveilleux échange, grande et simple sagesse de la Création / Créativité !

« L’ingratitude, fille de l’intérêt et de la vanité, est le vice des petites âmes » (Nicolas de Condorcet, Les pensées et maximes, 1794).

« Les grands talents de l’athéisme moderne refusent Dieu parce qu’ils le voient comme une limite à l’homme, comme une menace contre l’homme, comme un interdit, une défense, une barrière. […] Rien n’est plus déchirant que de voir Dieu constamment défiguré, comme une puissance extérieure au monde, non engagée dans notre vie » (Maurice Zundel).

« Aime Dieu, ne vis que pour le remercier et tu nageras dans l’océan de la félicité » (Madeleine-Sophie Barat).

On s’aime : un cadeau… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . => On sème des cadeaux

« Le cadeau n’a rien à voir avec son prix, il tient tout entier dans l’intention et la beauté du geste. Si humble soit-il, il est comme un émissaire de la personne et garde sur lui son empreinte » (Pascal Bruckner, La sagesse de l’argent, 2016).

« Le plus précieux cadeau que nous puissions offrir aux autres est notre présence. Quand notre énergie de compréhension et d’amour prend dans ses bras ceux que nous aimons, ils se mettent à éclore comme des fleurs » (Thich Nhat Hanh, La Paix en soi, la paix en marche, 2006).

« La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres » (Romain Gary, Gros-Câlin, 1974).

Anges & chêne de Mambré au quotidien

« Certains êtres ont la grâce d’avoir l’air de débarquer sur terre pour l’enchanter » (Anne Dufourmantelle).

Joie de les entrevoir à Pâques ou à la Trinité ? Grâce de les voir dans l’humble vie du quotidien ?…

« Un jour, Moïse aperçoit un buisson ardent, un arbre qui brûle mais ne se consume pas. Il regarde avec attention ce phénomène et interrompt tout pour observer.

Les commentateurs disent : c’est parce qu’il a su observer comme personne que Dieu s’adresse à lui. Et Moise répond alors d’un seul mot en hébreu. Il dit Hineni : « Me voici ! je suis là ! » » (Delphine Horvilleur, rabbin française).

Vivre, c’est dire merci d’être connecté à la Source

1/1/2019 : Nouvel An, vers de nouveaux champs, avec le même chant : gratitude en première attitude.
J’allais sur mes 15 ans quand j’ai fait l’expérience d’être aimé d’un Amour d’une telle intensité que ce moment reste le plus important de ma vie.

L’expérience de cet Amour gratuit, inconditionnel, surabondant et inépuisable a été le fondement et est le roc de ma vie, la source de ma joie.

Vivre, c’est dire merci d’être connecté à la Source.

Somme toute, l’extérieur est accidentel ; . . . . . . . . . l’intérieur, de la dentelle essentielle !…

Marilyne Monroe a  dit : « Nous sommes toutes des étoiles, il nous suffit juste d’apprendre à briller ».

Ne serait-ce pas plutôt  : « Nous sommes toutes des étoiles, il nous suffit juste de vivre un infini merci à la source de notre brillance » ?

Merci : le plus beau des bréviaires

« Un jour, quand j’étais gamin, un sage m’a dit :
—Il ne te manque pas grand-chose pour pouvoir marcher entre les gouttes de pluie…
—Marcher entre les gouttes de pluie ?
—Entre les gouttes de la pluie, il y a des mystères qui descendent du ciel.
—Ah bon ? Comment fait-on ?
—Va te mouiller.
Je suis entré dans des pluies torrentielles, à en être trempé comme un oiseau qui sort d’un bain. Il me disait : « Maintenant que tu es mouillé, goûte la pluie ! »
J’ai passé un ou deux mois à me mettre dehors chaque fois qu’il pleuvait mais ça ne venait pas. Puis, j’ai compris que je la désirais d’une façon trop possessive. Je la voulais pour moi. Alors, je me suis donné à elle. Et lorsque je me suis donné à la pluie, à l’eau, tout s’est ouvert. L’humidité de l’univers, l’humidité de la femme, tout ce contact de conduction s’est ouvert.
Sentir chaque goutte de la pluie et dire merci, merci, merci ! » (Luis Ansa).

Femme-mystère taire-sourricière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ô Miss Terre nourricière

« Aimer, cela veut dire rester avec. Cela veut dire émerger d’un monde de fantasmes pour entrer dans un univers où un amour durable est possible, face contre face, os contre os » (Clarissa Pinkola Estes, Femmes qui courent avec les loups).