« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser » (Victor Hugo).
« Un professionnel vise bien ! Qu’il soit un artisan, un athlète, un chirurgien ou un poète, il ne gaspille pas ses coups, il touche juste, parce qu’avant d’agir, il précise avec soin sa cible, son objectif, le sens de son geste. Un pro vise bien, comme l’illustre l’image ci-jointe, n’est-ce pas ha ha ha ? » (et tienne chaud met).
Le charisme génial et ad hoc du Capitaine Haddock est de laisser libre cours à son tempérament explosif sans jamais tomber dans la vulgarité. Ses apparents jurons puisent en fait dans un large fond d’expressions inventives, absurdes ou détournées (plus de 200 recensées par Albert Algoud, dans Le Haddock illustré), parmi lesquelles des figures de style (catachrèse, anacoluthe), des mots savants (ectoplasme, ornithorynque, pyroclaste), des expressions belges (moule à gaufres)… Ses vitupérations théâtrales sont au fond de véritables performances lexicales.
La catachrèse (qui vient du grec katakhrêsis = « emploi abusif ») est une sorte de métaphore qui détourne l’usage d’un mot. Exemple : pied de table, bras de fauteuil, bain de soleil, tête de l’État, ailes de moulin, dents de scie…
L’anacoluthe (qui vient du grec anakolouthos, qui signifie « ce qui ne suit pas ») est une discontinuité syntaxique volontaire : la phrase commence avec une construction, puis bifurque sans respecter les règles grammaticales classiques, afin de créer une tension ou un effet de surprise.
« Le diable endort notre méfiance avec tous les prestiges de la raison, puis tombe sur nous comme un paquet de chaînes » (Jean Dutourd, Les œuvres romanesques).
L’homme : — Dieu ? Dieu : — Oui ? L’homme : — Je peux te demander quelque chose ? Dieu : — Bien sûr ! L’homme : — Que représente pour toi un million d’années ? Dieu : — Une seconde ! L’homme : — Et un million d’euros ? Dieu : — Un centime ! L’homme : — Peux-tu me donner un centime ? Dieu : — Attends une seconde.
Pour votre WiFi, choisissez le mot de passe Si quelqu’un vous le demande, vous serez parfaitement exact en disant 12 34 56 78 !
« La Pêche Melba a été créée en 1894 par le célèbre chef Auguste Escoffier, en hommage à la soprano australienne Nellie Melba. Après l’avoir entendue chanter à Covent Garden, Escoffier imagine un dessert poétique : une timbale d’argent remplie de glace à la vanille, surmontée de pêches pochées, nappée de coulis de framboises, le tout présenté entre les ailes d’un cygne sculpté dans la glace ! Le dessert fut d’abord appelé ‘pêche au cygne’, avant d’être rebaptisé ‘Pêche Melba’ lors de l’inauguration de l’hôtel Carlton à Londres en 1899 » (L’Académie du goût, La Pêche Melba : histoire d’un dessert mythique).
Les frasques de sa descendance sont telles qu’Hervé risquait de se retourner trop souvent dans sa tombe. Du coup, il a préféré une incinération : aux enfers descendre => ô en faire des cendres !