Seigneur n’est pas saigneur

« Ce n’est pas la souffrance de Jésus qui sauve, c’est l’amour avec lequel il a vécu cette souffrance ! c’est tout autre chose » (Yves Congar).

La violence, même dans ses formes légitimées, nous éloigne du Royaume d’Amour qui vient par l’amour dont font preuve les victimes des violences dont sont capables les hommes.

La violence qui n’a rien de divin a été désacralisée par ce Jésus de Nazareth qui a soigné jusqu’au bout au lieu de saigner…

Saint Étienne (fêté chaque 26 décembre) l’a pris au sérieux et l’a suivi : servir jusqu’à mourir. Il consolida ce chemin neuf, devenant le tout premier diacre et premier martyr après Jésus…

« De la pierre qui te perce
à la pierre qui transperce,
tu vois venir la mort,
Étienne le fort.
Et dans le temps qu’elle pardonne,
ton âme au Seigneur s’abandonne »
(hymne de l’Office des Laudes à la saint Etienne).

La première personne à m’avoir souhaité une bonne fête ce matin a été une femme africaine. Voici notre échange :

Chat botté saboté Sabotier sabot t’y es

« Là où Dieu a un temple,
le diable aura une chapelle »
(Robert Burton).

Saboteur (roman de Christophe Schriber) :
l’histoire d’un homme qui est tellement heureux
qu’il a envie de devenir malheureux, pour voir ce que ça fait.
Il n’a jamais été malheureux et il est persuadé que les gens
qui le sont ont un truc en plus.
Il décide alors de saboter sa vie,
jusqu’à arriver au fond du trou !

« Le diable ne voulant pas travailler sans salaire,
n’apprit pas le métier de sabotier »
(Paul Sébillot, qui mourut à la fin de la WW1, en 1918).
Le sabotier est celui qui fabrique les sabots
? sur ‘ses-billots’,
dirait Sébillot ?

le brouillard te brouille ?

« Si vous voyez clair dans le brouillard,
alors le brouillard n’existe pas pour vous ! »
(dicton populaire).

« Brouillard d’automne,
beau temps nous donne »
(dicton populaire).

« Brouillard du matin
n’arrête pas le pèlerin »
(dicton populaire).

« Le brouillard finit toujours par
rendre le paysage qu’il a volé »
(Sylvain Tesson).

Day care = centre de soins de jour

« Ce n’est pas la lumière
qui manque à notre regard,
c’est notre regard
qui manque de lumière »
(Gustave Thibon).

« L’homme a ce choix :
laisser entrer la lumière
ou garder les volets fermés »
(Henry Miller).

« Que le poète obscur
persévère dans son obscurité,
s’il veut trouver la lumière » (Jean Paulhan).

Tomber amoureux de qui est promesse de complétude

Grâce à la sagesse de notre inconscient, nous « choisissons » un.e partenaire susceptible de rejouer avec nous dans le présent notre drame fondamental du lointain passé.

Nous tombons amoureux d’un.e qui a résolu partiellement le drame en développant des qualités auxquelles nous-même avons dû renoncer, petit.e, pour être ajustés à l’amour imparfait de nos parents.

Nous allons nous combler l’un.e l’autre dans la phase attractive.

Nous allons nous blesser, nous dégoûter dans la phase répulsive.

Nous sommes ensemble pour devenir adultes : chacun.e peut guérir, récupérer les talents qu’il a du sacrifier, petit.e.

À l’époque, nous avons eu du génie à construire ce programme de survie. Aujourd’hui, devenus adulte, notre génie est de découvrir comment lâcher nos programmes devenus obsolètes et goûter à la plénitude de cœurs réconciliés avec leur histoire.

Vive la condition humaine,

histoire d’incarnation

en route vers la plénitude.