L’imagination au pouvoir

« L’imagination peut faire voir aux enfants des choses qui n’existent pas, par exemple des monstres sous leur lit. Mais cette même imagination les aide aussi à affronter certaines peurs. Lorsque votre enfant s’imagine être un superhéros capable de combattre tous les méchants de la Terre, il développe sa confiance. Vous pouvez aider votre enfant à développer son imagination et sa créativité. Voici quelques pistes :

Laissez-le jouer librement, sans imposer de règles. S’il veut dessiner des nuages jaunes ou construire un bateau avec ses blocs sans suivre de plan, c’est parfait! Évitez aussi de lui dire des phrases comme: « Ça ne se peut pas! » ou « Ce n’est pas comme ça que ça marche! »

Racontez-lui des histoires à partir de livres, de vos souvenirs ou de votre propre imagination.

Laissez votre tout-petit s’amuser avec des boîtes, des bouts de corde, des contenants vides et des morceaux de tissu. Ils offrent souvent plus de possibilités de création que les jouets à usage unique.

Donnez la chance à votre enfant de s’ennuyer à l’occasion pour activer son imagination. Lorsque vous ne répondez pas immédiatement à tous ses désirs (ex.: un jouet, votre présence pour le divertir, etc.), vous lui donnez l’occasion d’inventer un jeu pour s’occuper. Vous finirez par le trouver en train de rêvasser dans son lit ou de parler avec ses figurines.

Limitez l’utilisation de la télévision et des écrans. Cela peut empêcher votre enfant d’avoir du temps pour s’ennuyer et créer » (Solène Bourque, psychoéducatrice et l’équipe Naître et grandir).

Écouter mon corps, prendre au sérieux ses messages et ses invitations à le suivre

Ma santé dépend d’abord de la qualité de mon écoute à l’intérieur, en commençant par prendre au sérieux mon corps dès ses premiers signaux de fatigue, stress, douleur… Je porte mon attention sur ses messages, à travers les sensations physiques et les mouvements à l’intérieur. Tous les tissus, tous les organes bougent. Je peux sentir une contraction, un manque d’amplitude, un mouvement ralenti, entravé par un vécu douloureux… Je fais humblement confiance au corps, l’analphabète en moi qui ne dispose pas du langage analytique, qui n’a aucun diplôme de médecine mais qui sait où aller et comment faire pour opérer les bons rééquilibrages…

L’image qui me parle et que je donne souvent dans mes sessions, c’est celle d’un petit chien. Ses sens performants lui ayant permis de repérer une personne tombée au fond d’un puits, il vient tournoyer et aboyer autour de moi, me disant : « viens, suis-moi ». Certaines parts en moi le rabrouent vertement : « arrête de faire du bruit ; à la niche… On te nourrit pour être protégé la nuit, pas pour être dérangé le jour… Qu’est-ce qu’il a à gueuler ainsi, ce stupide animal ! ».

Ce chien, c’est mon corps, un bon et loyal serviteur, qui ne me trompe pas sur le chemin à suivre. Je peux accueillir avec confiance et bienveillance les sensations physiques douloureuses, comme de bonnes fées messagères ; elles ne sont pas le problème, elles font partie de la solution permettant de rétablir l’équilibre.

Pour un tel processus naturel de guérison, mon corps a besoin de ma présence confiante à ses côtés, de ma conscience bienveillante, humble et docile… Ce qui suppose que j’ai pu apprivoiser mes parts savantes qui analysent et mes parts contrôles qui cherchent à maîtriser, pour qu’elles ne dirigent pas et n’empêchent pas ainsi le processus.

Merci à mes parts mentales et volontaires d’avoir peu à peu accepté de laisser faire mon corps dans sa sagesse et ses ressources de guérison. J’accueille chaque tension, chaque blocage comme un précieux message à entendre, comme une invitation à suivre ce bon et fidèle petit chien…

Ô poème, qui inspire ma vie…

Paroles de la chanson « Quarante ans », par Yves Duteil :

Pour le bonheur de ceux que j’aime
Et qui sont là dans la maison
J’ai trouvé les mots d’un poème
Et composé cette chanson

Puisque ce soir ils sont ensemble
Pour me fêter à leur façon
C’est que l’amour qui nous rassemble
Est bien plus fort que la raison

Merci d’être resté fidèles
À cette image d’autrefois
Qui m’a fait déployer mes ailes
Ce soir pour la seconde fois

Merci d’exister sur la Terre
Sans vous, que serait ce caillou
Lancé pour des années-lumière
Sans âme et sans personne au bout ?

Ce soir, le soleil est en cage,
Ici, le bonheur est partout
C’est vous qui rendez le voyage
Plus beau plus tranquille et plus fou

Je peux vous offrir en échange
Le sourire que je vous dois
Quelques vers aux musiques étranges
Où chacun se reconnaîtra

Et le souffle de la tendresse
Qui me fait frémir un instant
À l’idée de ce jour de liesse
Où l’on fête mes quarante ans

J’ai beau partager cette ivresse
Avec des milliers d’inconnus
Pourquoi vous cacher ma faiblesse
Sans vous, mon cœur ne battrait plus

Je voudrais vieillir de la sorte
En amour et en amitié
Sans jamais refermer la porte
De mon cœur où vous êtes entrés

En ouvrant tout grand les fenêtres
Et mon âme à la volupté
De sentir chaque jour renaître
En sachant que vous existez.

Installer une bonne habitude plutôt que des voeux pieux

« Vouloir tout changer, c’est ne rien changer. Le changement se trouve dans l’art du petit pas, qui se répète jusqu’à s’installer dans ma routine quotidienne » (Étienne Chomé).

« Les promesses engraissent les oreilles, pas les joues » (Proverbe rwandais).

« Les promesses de la nuit, faites de beurre, fondent au soleil » (Proverbe arabe).

Solitude avec ou sans fruit

« Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi » (Fénelon, De l’éducation des filles. Dialogues des morts, 1712).

« La solitude, j’en goûte les fruits, quand j’y suis avec moi » (É tienne Chaud met, De la rééducation de mes membres blessés avec aqui je dialogue, 2021).

Solitude…

« Le penchant à la solitude provient d’abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l’indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l’on trouve en soi-même » (Johann Georg Zimmermann, Les réflexions sur la solitude, 1756).

Simplicité volontaire : vivre simplement

« Un groupe combinant la simplicité de vie, la discipline de la non-violence, et une sage transformation des pratiques économiques et sociales, pourrait acquérir une puissance morale suffisante pour guider et façonner une nation nouvelle. Chacun peut y prendre une part utile en vivant simplement. C’est à la portée de chacun d’entre nous » (Richard Gregg, La valeur de la simplicité volontaire, 1936).

Chaque jour, changer une petite habitude

Le Brain Gym

L’éducation kinesthésique est une approche éducative qui utilise principalement des mouvements et activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel. Le Brain Gym en est un module. Il favorise la communication entre le corps et les fonctions cognitives par des activités motrices et artistiques, des outils simples et ludiques, qui développent notre potentiel, nos compétences, qui favorisent le bien-être et l’estime de soi.
Le Brain Gym nous invite à utiliser notre énergie avec justesse afin de vivre en harmonie dans toutes nos dimensions.

Cf. https://www.braingym.fr/

La Marche croisée

Bougez alternativement bras et jambes opposés. Levez une jambe en pliant le genou et mettez-y le coude opposé. Répétez plusieurs fois le mouvement, sur de la musique pour garder un rythme.
La marche croisée active les hémisphères droit et gauche du cerveau.
Elle améliore les compétences scolaires (lecture, écriture, orthographe, écoute).

Centrage

En position debout: Croisez une cheville sur l’autre, un poignet sur l’autre, entrelacer les doigts, retourner les mains pour les placer au niveau de la poitrine. Gardez la position pendant une minute en poussant la langue au palais à l’inspiration.
Cette attitude permet de se recentrer, libère les excès d’énergie et d’effort. Elle désamorce le stress, installe une orientation positive, augmente l’attention, aide aux examens, améliore l’estime de soi.

Cf.  http://apprenons.apaap.be/techniques/32-brain-gym.html

Les quatre étapes de la maturité

« Les quatre étapes de la maturité affective :  1)Le bébé vit une forte dépendance à l’égard de sa mère, qu’il n’imagine pas distincte de lui. 2)Dans sa phase d’opposition systématique (« non »), le petit enfant se cherche dans la contre-dépendance. Il s’affirme et veut exister pour lui-même. 3)Puis il désirera faire tout « tout seul ». Il passe par une phase d’indépendance, pour devenir autonome. 4)Il cherchera à nouveau la relation et pourra vivre l’interdépendance quand il pourra exister en tant que personne libre et respectée comme telle (« je » + « tu » = « nous »)

En parallèle, les quatre étapes de la maturité psychologique et sociale :

1) L’égocentrique a très peu conscience de lui. Il se prend pour centre ; il fait tout tourner autour de lui.

2) L’égoïste a suffisamment conscience de soi pour tenir aux limites entre lui-même et les autres. Il est en plein dans les jeux de pouvoir. Il s’affirme, se bat, s’oppose.

3) L’égotiste ou le narcissique ne s’amuse plus avec les jeux de pouvoir. Il interroge ses valeurs, veut se trouver, cherche un développement personnel, tend à se replier dans les cocons de milieux privilégiés.

4) L’altruiste a élargi sa conscience au point de faire de la place aux autres. Il a appris à se respecter au point d’être capable d’empathie, de responsabilité civique, de coopération et de solidarité sociale » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, p. 174).