Pré carré

Vrai ou faux ? La France partage une frontière avec les Pays-Bas. 
Ma réponse à la fin.

« Sérieusement, Monseigneur, le roi devrait un peu songer à faire son pré carré. Prêchez toujours la quadrature non pas du cercle mais du pré. C’est une belle et bonne chose que de pouvoir tenir son fait des deux mains » (Vauban, Lettre à Louvois, 1673). Pour gérer le territoire dans sa totalité depuis Versailles, Vauban va prier le roi de délaisser les forteresses à l’intérieur du royaume pour se concentrer sur la défense aux frontières et y construire une ceinture de fer.

À l’époque coloniale, assurer son pré carré pour la France, cela
a été de conquérir des territoires aux quatre coins du globe.

À l’époque postcoloniale, elle a su conserver ses DROM-COM (Départements et Régions d’Outre-Mer et Collectivités d’Outre-Mer), anciennement dénommés DOM-TOM (Départements d’Outre-Mer et Territoires d’Outre-Mer), qui représentent une superficie terrestre de 120.369 km2 (552.528 km2 si on inclut la Terre Adélie en Antarctique) et une population supérieure à 3 millions d’habitants (soit un cinquième du territoire français et 4 % de la population française). Encore aujourd’hui, le pré carré est bien réel, avant même de parler de la diplomatie néocoloniale de la Françafrique : « Jacques Chirac écrit pour défendre notre pré carré africain… Profond malaise » (Libération, 4 février 1993).

« Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26,52).

Vrai : c’est dans l’île antillaise de Saint-Martin que la France partage une frontière avec les Pays-Bas !

ma lettre mal-être

Je t’écris un message, convaincu que tu as à l’entendre.
Une part de moi y crie ‘help, au secours, à moi’.
À vrai dire, c’est faute de trouver en moi
un Self leader, capable d’entendre ce cri.

Finalement, je ne t’enverrai pas ce message à toi ;
je prends un temps pour lui donner le droit d’être en moi,
et me laisser inspirer la petite initiative
qui me remet dans le flow de la Vie…
Et merci à Ouistiti (ma part jeu de mot), qui y contribue par ses acrobaties de branche en branche (qui me rebranchent à la vie).

Cou ci cou là

« Nous essayons de nous entourer d’un maximum de certitudes, mais vivre, c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille… » (Edgar Morin).

« Avoir la foi, c’est monter la première marche, même quand on ne voit pas tout l’escalier » (Martin Luther King).

En Avent, en avant…

Solitude n’est pas isolement

« La solitude nous amène vers la plus simple Lumière : nous ne connaîtrons jamais d’autre perfection que celle du manque. Nous n’éprouverons jamais d’autre plénitude que celle du vide, et l’Amour qui nous dépouille de Tout est celui qui nous prodigue le plus » (Christian Bobin).

Guérir mes coupures d’avec les autres + l’isolement qui m’a été imposé. Par ailleurs, choyer la solitude que je choisis et que j’assume pour goûter à la sagesse qui se révèle et se découvre à l’intérieur de moi.

S’aboucher ou être abouché

S’aboucher ou être abouché :

1. Se joindre à quelque chose par une extrémité.

2. Se mettre en rapport avec quelqu’un, le plus souvent pour une affaire suspecte ; s’accointer, s’acoquiner (ex. : s’aboucher avec un receleur).

Il n’est pas facile d’aboucher ce verbe à une phrase !

1. Aboucher (+ noms de personnes). Plusieurs constructions sont possibles : aboucher une personne et une autre, à une autre, avec une autre.

NB : La construction directe (aboucher deux personnes ; il les a abouchés) est aujourd’hui littéraire et vieillie, dixit le Larousse.

2. Aboucher (+ noms de choses). Plusieurs constructions sont possibles : aboucher un conduit à un autre, avec un autre ; aboucher deux conduits.

3. Dans la forme pronominale du verbe « S’aboucher », ‘avec’ et ‘à’ sont tous deux corrects : s’aboucher avec qqn, à qqn.

Fais-moi singe

Un copain d’études en ingénieur civil qui habite la Région des Grands Lacs m’écrit :
« Si tu repasses dans la région, fais-moi singe ». Il me réécrit 3 minutes plus tard pour s’excuser de son inversion de ‘g’ et de ‘n’.
Je rétorque : « trop tard, c’est fait ! », 
dans un audio au rire simiesque appuyé…
Et j’ai signé
&G si-niais :
Bien singement tiens, tiens é.tienne

Et il m’a répondu avec sagesse :
« Singe un jour,
singe toujours ;
singe hier,
singe en hiver,
ce chef d’œuvre qui a 60 ans : 
Un.singe.en.hiver.1962. (ENG.SUB) Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin (ok.ru)
».

Ça mène loin, les études d’ingé,
hein, Dédé !?…

Quelques célèbres anagrammes

le Marquis de Sade 
démasqua le désir
marque des ladies.

Révolution française 
Un véto corse la finira

Napoléon, Empereur des Français 
Un Pape serf a sacré le noir démon

Boris Vian 
Bison ravi

Le commandant Cousteau 
Tout commença dans l’eau

Pablo Picasso 
Pascal Obispo
(et oui, ils furent fins, ses parents, le basque Max et Nicole Obispo).

Jean-Paul Sartre 
Satan le parjure

Michel Onfray
Lyncher ma foi

Albert Einstein
Rien n’est établi

L’origine de l’univers
Un vide noir grésille

La vitesse de la lumière
limite les rêves au-delà

Centrale nucléaire 
Le cancer et la ruine

Le réchauffement climatique 
Ce fuel qui tache le firmament

La crise économique 
Le scénario comique

Chauve-souris 
Souche à virus

Question sans réponse 
Enquêtons sans espoir

Pourquoi faire compliqué quand c’est simple ?
Pourquoi faire simple quand c’est compliqué ?

La non-violence, du faible au fort

Dans mon livre Le nouveau paradigme de non-violence, je consacre 80 pages à la stratégie non-violente du faible au fort pour mettre fin à une injustice et à la stratégie non-violente du fort au faible pour mettre fin à une agression.

J’y soutiens que plus le rapport de forces est inégal, plus il est dans l’intérêt du faible de recourir à des moyens non-violents pour obtenir justice, en impliquant l’ensemble de la Communauté internationale. Et plus on regarde à long terme tous les effets de l’option armée, plus apparaît la pertinence d’un tel choix politique, tenant compte de tous les pièges de la violence qui engendre encore davantage de violences… Plus l’injustice est nette et la domination est abjecte, plus la pertinence d’une telle stratégie se comprend facilement à court terme.

Une telle pertinence peut se montrer même dans les cas ukrainiens et palestiniens. Les peuples ukrainien et palestinien ont besoin de leaders formés aux techniques non-violentes et de soutiens de la part d’acteurs aguerris dans ce domaine.

J’ai pris part à une journée de rencontre et de réflexion sur ces questions avec des Mennonites et des membres du réseau Church and Peace, ce 18 novembre 2023, en Alsace (https://www.church-and-peace.org/fr/2023/10/le-pacifisme-chretien-face-a-la-guerre/).

Révolution ecclésiologique requise pour une gouvernance davantage partagée

Dans l’image, devinez ce que c’est ? Ma réponse : voir tout en bas…
Indice : manger avec des baguettes et se soigner avec l’acuponcture !

Sous la houlette d’un pape qui cherche à décléricaliser l’Église, le synode sur la synodalité s’est ouvert à un nombre croissant de laïcs (dont 40 femmes), à la recherche ensemble de modes de gouvernance davantage partagée. Les Églises protestantes ont des expériences intéressantes à partager en la matière…
Cf. Ludovic Lado sj, Du synode des évêques au synode de l’Église : une révolution ecclésiologique ? (https://www.la-croix.com/debat/synode-eveques-synode-lEglise-revolution-ecclesiologique-2023-11-01-1201289031 ) & mon collègue Stijn Van den Bossche, La soutane, Satan du synode (https://www.cathobel.be/2023/11/la-soutane-satan-du-synode/).

Image : C’est une cathédrale en Chine !