La Vivaldi en Belgique. L’union fait la force

Faire-part de naissance : la Belgique accouche aujourd’hui d’un gouvernement de plein exercice, vingt et un mois après la chute du dernier en date (décembre 2018) et seize mois après les élections législatives (mai 2019). C’est une coalition patchwork réunissant 7 partis : socialistes, libéraux, écologistes néerlandophones et francophones + chrétiens-démocrates flamands.

Le savoir-vivre belge, c’est l’art d’un patient tricotage, l’art du chandail-patchwork : les partis qui ne sont pas partis, vont jusqu’au bout d’avoir maille à parti(r) ensemble. L’art de gérer nos divergences sans violence…

Bravo et longue vie, Mesdames et Messieurs (parité 50 % respectée)… Vive la « Vivaldi », c’est le nom de ce gouvernement d’ample union nationale, cette pizza quatre saisons / quatre familles politiques les moins extrêmes sur l’échiquier politique fédéral…  

Fier d’être belge dans cet art du tricot politique et du chandail-patchwork / party-partis pas partis (sans la NVA partie), je rajoute cet art du dialogue à la liste des spécialités belges.

Merci, Sire, pour votre rôle discret et précieux.

Oui, l’Union fait la force !

Le savoir-vivre belge, c’est l’art d’un patient tricotage dans le dialogue

Faire-part de naissance : la Belgique accouche aujourd’hui d’un gouvernement de plein exercice, vingt et un mois après la chute du dernier en date (décembre 2018) et seize mois après les élections législatives (mai 2019). C’est une coalition patchwork réunissant 7 partis : socialistes, libéraux, écologistes néerlandophones et francophones + chrétiens-démocrates flamands.

Le savoir-vivre belge, c’est l’art d’un patient tricotage, l’art du chandail-patchwork : les partis qui ne sont pas partis, vont jusqu’au bout d’avoir maille à parti(r) ensemble. L’art de gérer nos divergences sans violence…

Bravo et longue vie, Mesdames et Messieurs (parité 50 % respectée)… Vive la « Vivaldi », c’est le nom de ce gouvernement d’ample union nationale, cette pizza quatre saisons / quatre familles politiques les moins extrêmes sur l’échiquier politique fédéral…  

Fier d’être belge dans cet art du tricot politique et du chandail-patchwork / party-partis pas partis (sans la NVA partie), je rajoute cet art du dialogue à la liste des spécialités belges.

Merci, Sire, pour votre rôle discret et précieux.

Oui, l’Union fait la force !

Faire ce petit pas à ma portée

« Commence par faire le nécessaire,
puis fais ce qu’il est possible de faire
et tu réaliseras l’impossible
sans t’en apercevoir »
(Saint François d’Assise).

« Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière.
Cultive ton propre jardin et décore ton âme,
au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs… »
(William Shakespeare).

Seule, en surface. Connectée en profondeur

« — Je crois vous aimer.
Quand en serez-vous sûre?
Quand nous serons séparés » (Robert Merle).

« Car si le désir joue avec les voiles et les miroirs, avec les masques et les chatoiements, l’Amour dénude irréversiblement » (Jacqueline Kelen).

« Celui qui est amoureux fait l’Amour tout le temps, même quand il ne le fait pas. Lorsque les corps se rencontrent, c’est seulement la coupe qui déborde » (Paulo Coelho).

À l’origine de toute vie, un tète-à-tète à trois ???

« Si l’amour est don et accueil, il faut bien qu’il y ait plusieurs personnes en Dieu. On ne se donne pas à soi-même, on ne s’accueille pas soi-même. La vie de Dieu est cette vie d’accueil et de don. Le Père n’est que mouvement vers le Fils, Il n’est que par le Fils. Mesdames, ce sont bien vos enfants qui vous donnent d’être mères ; sans vos enfants, vous ne seriez pas mères. Or le Père n’est que paternité, donc il n’est que par le Fils et il n’est que pour le Fils. Le Fils n’est que Fils, il n’est donc que pour le Père et par le Père. Et le Saint Esprit est le baiser commun.

La vie de Dieu étant dans cette vie d’accueil et de don, puisque je dois devenir ce qu’est Dieu, je ne vais pas vouloir être un homme solitaire. Si je suis un homme solitaire, je ne ressemble pas à Dieu. Et si je ne ressemble pas à Dieu, il ne sera pas question pour moi de partager sa vie éternellement. C’est ce que l’on appelle le péché : ne pas ressembler à Dieu, ne pas tendre à devenir ce qu’il est, don et accueil » (François Varillon, dans une de ses conférences, reprise dans « Joie de croire, joie de vivre », p. 28).

« Ce n’est ni d’un tête-à-tête, ni d’un corps à corps que nous avons besoin mais d’un cœur à cœur » (Pierre Teilhard De Chardin, L’Avenir de l’homme).

À la bonne heure, douter et mourir, cadeaux de maturation et de maturité pour la foi

« L’homme orienté vers la libération se montre parfois hésitant devant la multiplicité des chemins qui lui sont présentés. Pour ne pas s’égarer, il cherche des modèles. Dans le mystère de son intériorité, il éprouve ce que Socrate nommait la démangeaison des ailes. Une sorte de mue éveille ses sens intérieurs, en particulier son ouïe et sa vue. Jeté le plus souvent dans une solitude abyssale, il se demande comment collaborer à sa propre métamorphose.

Qu’il découvre l’oiseau, le voici comblé. Ce frère cadet de l’ange lui apprend l’essentiel : le détachement, l’acceptation joyeuse de sa singularité. Se tenir dans l’instant sans rien engranger. Surmonter sa fragilité en récusant les inutiles soucis. Être à chaque instant neuf dans la plénitude de la liberté. L’oiseau enseigne à l’homme le secret des secrets : tracer son propre itinéraire sans se comparer à autrui. Savoir que la nuit obscure engendre l’aurore. Devenir amoureux du printemps en l’intériorisant durant l’époque hivernale. Consentir à ne pas laisser de trace derrière soi. Trouver sa béatitude dans la présence de la lumière et de la beauté » (Marie-Madeleine Davy).

Remonter à la source du désir

« J’ai une petite boite avec moi qui n’existe pas mais qui ne me quitte jamais. Elle ressemble à ces petites boîtes dans lesquelles les enfants s’amusent à mettre des perles. Dedans, j’ai mis quelques sourires, et parfois je les regarde et ils sont aussi beaux et aussi neufs qu’autrefois.
C’est l’amour qui est dans cette petite boîte. Je peux tout perdre mais pas ça. Quand je l’ouvre, je retrouve le vrai sens, la vraie direction, l’unique certitude que je peux avoir. C’est quelque chose de minuscule mais d’indestructible. Je n’ouvre pas souvent cette boîte. Je ne l’ouvre que de temps en temps, pour que rien ne s’évente, mais le regard que j’y jette a cette durée très longue qu’ont les éclairs et j’en ramène un sentiment d’éternité » (Christian Bobin).

Tout bon développement personnel . . . . . . . . . . . . . . . conduit au dépouillement personnel

« Un besoin n’a pas d’abord besoin d’être satisfait, il a surtout besoin d’être reçu, reconnu, écouté. Et quand il y a en moi de la générosité pour l’accueillir, quand je regarde avec lui ce qui lui ferait du bien concrètement, voilà que ce besoin n’a plus la même nécessité impérieuse d’être assouvi. C’est comme si, en étant honoré et pris au sérieux, il goûte à l’essentiel, savoure ma présence bienveillante qui prend soin de lui. Et, du coup, il quitte la place centrale qu’il occupait jusque-là, les stratégies deviennent accessoires. Il y a plus d’espace en moi, une ouverture à une aspiration plus profonde, des motivation et intention plus fondamentales…

Ainsi, un développement personnel authentique ne conduit pas au nombrilisme égocentrique : « moi, je ; moi, je ». il réalise un magnifique désencombrement et donne envie d’un véritable altruisme. Car, une fois l’empathie aux commandes, qui cesse d’être soi-niant devient soignant » (Étienne Chomé, Apprendre à mieux gérer nos conflits. Une communication vraie et une négociation efficace, paru en 2005 à l’île Maurice, p. 175-177 + La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, de 2009, p. 237-239).  

Étape 6 du parcours de formation C-R-I-T-E-R-E !

L’écoumène, cette bonne terre qui mène, comme une douce mère, à une vie vraiment humaine

En grec, le verbe « oikeo » signifie « habiter » et a donné écologie, économie et ecoumène. L’écoumène est la partie de la terre habitable, amène pour la communauté humaine. La planète constitue pour l’humanité une matrice qui l’engendre et la rend vraiment humaine, si elle est reconnue dans son rôle d’entrailles maternelles sensibles.

« Entre moi et moi-même, il y a la Terre » (Jean-Marc Besse).

« Si l’œuvre humaine a un rôle dans le poème du monde, un rôle nécessaire, elle perd tout son sens lorsqu’elle prétend s’en détacher. Nécessaire, elle l’est parce qu’en disant le poème, elle le porte plus loin ; mais nullement suffisante, car elle ne serait rien si le poème ne la portait déjà, comme une houle plus longue et plus profonde porte une vague au déferlement qui la dépasse elle-même » (Augustin Berque, Ecoumène et Médiance, dans l’Introduction). Cf. aussi : « L’existence humaine dans sa plénitude », entretien avec Augustin Berque :

http://www.peripheries.net/article185.html.

D’où nous vient cette lumière ?

« Je viens vers toi dans cette lumière, j’ai envie de rire et de crier. Mon cœur est plein de ciel » (Jean-Baptiste Rossi, plus connu sous son nom de plume Sébastien Japrisot).

« Qu’est-ce qu’une relation « sainte » / sacrée ? Deux êtres réunis par la Source, qui en rayonnent la paix et l’Amour en mouvement » (Nadine Delhaye, alias Hermine).

« En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant » (Nelson Mandela, Discours d’investiture du 10 mai 1994).