Sagesse de l’écopsychologie suite

Gratitude pour Joanna Macy, fondatrice de l’écopsychologie, pour sa manière constructive de nous montrer concrètement comment servir la vie, déployer un « espoir en mouvement », au lieu d’une « fuite en avant ». Voici la suite de ma compilation de quelques passages de son livre ‘Écopsychologie pratique et rituels pour la terre : Revenir à la Vie’ (‘Coming Back to Life: Practices to Reconnect Our Lives, Our World’) :

« Le lieu de la prise de décision reste à l’intérieur de l’individu, soumis à tous les caprices que cet individu considère comme étant son propre intérêt. Et nos modes de décisions actuels semblent trop lents et trop corruptibles pour répondre adéquatement à la crise de survie créée par notre société de croissance industrielle et ses technologies. […] Au-delà de tous les dangers encourus, des changements climatiques aux guerres nucléaires, aucun n’est aussi grave que notre paralysie. […] Certains des aspects les plus laids du comportement humain aujourd’hui viennent de la peur des changements radicaux que nous devons maintenant faire. 

Le travail sur la réappropriation de son pouvoir permet de jouer son rôle dans la création d’une civilisation soutenable. Ce travail nous relie ensemble et nous relie à la toile de Vie. Nos pratiques interactives nous aident à retrouver le courage, l’implication et la solidarité nécessaire pour changer nos vies et passer à l’action pour prendre soin de la planète. » 

L’action créative part de la conscience individuelle et se prolonge dans l’engagement collectif, de manière responsable et durable. Plût au ciel (mauvais jeu de mot, vu les déluges de pluie) l’éveil des consciences pour accepter des mesures terre-à-terre écoresponsables qui secouent nos habitudes plus encore que les mesures sanitaires COVID…  Lucidité et courage pour passer de la masse qui critique la fin de ses conforts à la masse critique qui fait face aux contreforts : mettre fin, avec courage, à la fuite en avant.