Le bon leader améliore la soupe, le mauvais crache dedans…

« La démocratie est, en profondeur, l’organisation de la diversité. Une démocratie suppose et nécessite des points de vue différents, des idées qui s’affrontent. Ce n’est pas seulement la diversité, c’est la conflictualité » (Edgar Morin, en dialogue avec Boris Cyrulnik dans Dialogue sur la nature humaine).

Il est plus facile de cracher dans la soupe que de l’améliorer. J’ai pensé à ce dicton en entendant le nouveau Premier Ministre belge s’adresser à un membre de l’opposition : « Vous savez parfaitement que votre plan est tout à fait infinançable. C’est la différence par rapport à ce que nous faisons : effectivement accroître les allocations sociales. Nous veillons également à ce que soit quelque chose qui soit finançable. L’ADN de ce gouvernement, ce sont des partis qui s’écoutent et qui collaborent. Voilà ce qui donne des résultats » (débat sur la déclaration gouvernementale dans la nuit de samedi à dimanche). Pour unir la coalition Vivaldi, rassemblant les partis traditionnels de droite, du centre et de gauche, il faut un réel charisme de leader !