La confiance du cœur au commencement de tout

Si la confiance du cœur était au commencement de tout,
si elle précédait toute démarche, petite ou grande…
tu irais loin, très loin.
Tu percevrais les évènements et les personnes
non pas avec cette inquiétude
qui t’isole et ne vient jamais de Dieu
mais à partir d’un regard intérieur de Paix.
Du coup, tu deviendrais un ferment de confiance
jusque dans les déserts de la famille humaine,
là même où elle se déchire » (Frère Roger, de Taizé).

« Tu te demandes parfois :
où sont les sources d’une vie intérieure ?
Heureux qui chemine non par la vue,
mais par la confiance de la foi.
Quand, dans ta nuit, tu descends aux sources,
la soif d’une confiance t’éclaire au-dedans.
Et tu voudrais dire au Ressuscité :
« Écoute, écoute ma prière d’enfant ;
donne-moi de tout te remettre à tout moment ;
que je me réjouisse de ta continuelle présence » » (Frère Roger, de Taizé)