Fils invisibles des connexions authentiques

« L’attachement silencieux peut être plus puissant que toutes les déclarations du monde. Prenez les loups : ils maintiennent des liens intenses sans jamais avoir besoin de le démontrer ostensiblement. C’est dans leur présence mutuelle que réside leur force.

Les études en neurosciences révèlent un phénomène fascinant : notre cerveau capte et interprète les micro-signaux invisibles, créant des connexions plus profondes que les manifestations explicites. C’est comme le champ magnétique terrestre : invisible mais fondamental.

La connexion authentique ressemble à la photosynthèse : invisible à l’œil nu mais vitale et constante. Les gestes spectaculaires sont comme des feux d’artifice : éblouissants mais éphémères. C’est dans la force tranquille du quotidien que se forge le lien le plus solide » (Bruno René Marchal).

Gibraltar en voie de disparition

Photo prise de l’espace : le Détroit de Gibraltar (Maroc à gauche, Espagne à droite).

Toute l’Afrique remonte vers le nord, au rythme de 2 cms par an. Sa collision avec l’Europe déjà commencée est la plus perceptible à Gibraltar : 600 victimes à Al-Hoceima lors du dernier tremblement de terre, le 24/2/2004.

Le Détroit de Gibraltar se referme peu à peu et, dans 50 millions d’années, la Méditerranée aura quasi disparu… L’Afrique et l’Europe ne formeront plus qu’un seul continent.

Pour plus d’infos sur l’amazing valse des continents :https://etiennechome.site/valse-des-continents-lafrique-en-gestation/

Win-Win

Il paraît que les scarabées de la famille de l’Onthophagus taurus sont capables de soulever jusqu’à 1.141 fois leur propre poids. T’imagines ? Toi qui pèses 80 kilos et qui soulèves difficilement l’équivalent de ton propre poids, tu serais capable de soulever plus de 90 tonnes !

Il était une fois une fourmi portant un énorme fruit sauvage, dans la gratitude d’être capable de soulever jusqu’à 20 fois son propre poids. En chemin, un scarabée lui barra la route en se moquant pour la xème fois de la légèreté de son fardeau et de la petitesse de son exploit. Sans y réagir, la fourmi le contourna et poursuivit son chemin. Quelques jours plus tard, ce scarabée se retrouva piégé dans la résine collante d’un arbre et appela à l’aide. Mais fermés par ses railleries habituelles, tous l’ignorèrent, sauf cette fourmi qui lui tendit un long brin d’herbe, par lequel il se libéra de la résine.

À ses congénères surprises par son geste, la fourmi explicita : « Je prends soin jusqu’au bout de mon dos si précieux pour transporter les choses essentielles à ma vie. Mon dos n’a pas envie d’être alourdi par des fardeaux inutiles, tels que la rancune ».

Cerise sur le gâteau, si je puis dire : le scarabée devint son ami toujours prêt à lui rendre un coup de main pour le transport de fruits de plus de 20 fois son poids !…

Créer de la valeur entre nous comme par magie, c’est se focaliser sur ce qui te coûte peu et qui me rapporte beaucoup ET aussi ce qui me coûte peu et qui te rapporte beaucoup ! Vive la créativité, image et ressemblance des comiques qui nous ont inventés et créés…

Pèlerins d’espérance

« La paix ne sera jamais le fruit de la méfiance, le fruit des murs, des armes pointées les uns contre les autres. Saint Paul dit: « Ce que l’on sème, on le récolte » (Gal 6, 7). Frères et sœurs, en ce moment, nos civilisations sèment la destruction, la peur. Frères et sœurs, semons l’espérance ! Soyons des semeurs d’espérance ! Que chacun cherche la manière de le faire, mais semeurs d’espérance, toujours » (Pape François, 18 mai 2024).

Le levier de la justice

Archimède a dit : « Donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde ». Le principe du levier est simple en théorie ! En pratique ?

Côté du monde humain, Gandhi et Martin Luther King proposent ce levier-ci : mobiliser une masse critique de citoyens, si possible la majorité du groupe, en faveur de la justice sur un point précis du système injuste et faire l’expérience qu’ensemble, nous pouvons soulever le monde : nous avons le pouvoir de le rendre plus juste, petit bout par petit bout !

Équité, dignité, solidarité
pour un monde meilleur !
L’union des consciences
fait la force de la justice…

Sophismes

Il y a 2.400 ans, les Grecs devaient déjà affronter les ressources sophistiques : déjà à l’époque, les sophistes apprenaient à créer des sophismes, leur but étant ouvertement la seule efficacité persuasive, sans égards pour la vérité, l’éthique, la justice. L’essentiel est de ‘cons’-vaincre avec des discours spécieux (c-à-d attirant par une belle apparence mais finalement sans valeur), truffés d’arguments & raisonnements qui font illusion, dans l’intention d’obtenir l’adhésion, quitte à Trump-et / tromper, quitte à recourir à des vices logiques : effets de manche dissimulés sous une écorce à première vue solide et cohérente.

« Il y a une gymnastique du faux. Un sophiste est un faussaire. Et, dans l’occasion, ce faussaire brutalise le bon sens » (Victor Hugo, Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 39).

La Source est inépuisable et surabondante

La Source est inépuisable et surabondante. Elle est là, entièrement disponible, donnée gratuitement, sortant de chacun de nos Temples (Ézéchiel 47), coulant du cœur de nos cœurs jusque dans la vie éternelle (Jean 4,13-14). Qui reconnaît (Jn 3,3-5) le petit filet de cette eau vive jaillir à sa source, pourra se baigner dans ses fleuves d’eau vive (Jn 7,37-38), avec la confiance de l’enfant, et en être régénéré jusqu’à guérison (Jn 5,7; 9,7).

Jésus dit au paralysé :
« Crois-tu que tu peux être guéri ? » 
« Oui, je le crois. »
« Lève-toi et marche, ta foi t’a sauvé ».

L’Amour ne demande pas mieux que de se déployer en nous et entre nous.

Le long-terme = l’urgence du court-terme

« Pour réconcilier le court et le long terme, il est important de ne pas prendre certaines décisions de court terme qui obstruent la cohérence de la vision » (Stéphane Pallez).

Continuons à ne pas prendre
les vessies pour des lanternes
et à montrer que
1) les politiques de profit à court terme
finissent par coûter cher à long terme,
2) les investissements féconds à long-terme
sont la meilleure urgence du court-terme…

Comtes défaits comptes des faits conte de fées

Il était une fois, dans un royaume lointain,
un grand bal où se rencontrèrent de nobles Comtes défaits,
ruinés, fuyant leurs comptables & comptes des faits,
au point de se plonger dans leur propre conte de fées.
 
Ils choisirent ensemble une retraite :
vivre très simplement à la campagne sans dettes.
Ils apprirent à faire sans grande dépense la fête.
Enfin, ils eurent de bons comptes sans défaite.
Ils vécurent heureux, dans le respect de la planète.
Vive la simplification de vie, prophète !

stérile rime avec fertile

D’où vient l’alternance des saisons stérile et fertile ? La mythologie romaine l’explique par cette histoire : alors qu’elle cueillait des fleurs au pied du volcanique Etna, la très belle Proserpine fut enlevée par Pluton (le dieu des enfers) qui voulut en faire sa reine. Cérès, la mère de Proserpine, la chercha pendant neuf jours et neuf nuits sans manger ni boire, un flambeau allumé dans chacune de ses mains. À bout et furieuse, elle rendit la terre stérile et déclencha une famine. Après une médiation compliquée de Jupiter (le frère de Cérès et de Pluton), Proserpine passera dorénavant 6 mois avec sa mère Cérès (mère heureuse => terre fertile) et 6 mois avec son mari Pluton (mère portant le deuil => terre stérile & livrées en mode hiver).

Étymologiquement, « février »  signifie « purification ». À l’approche du temps des semailles, nos ancêtres fêtaient ce temps de renouvellement où l’on termine la farine de la saison passée (vivent les crêpes) et où l’on espère les fruits de la saison qui vient. À la Chandeleur qui vient du mot « chandelle », les Romains organisaient des processions aux flambeaux et des cérémonies aux bougies qui avaient pour but de purifier les habitations et les espaces sacrés. Ce mois de février, charnière entre l’hiver et le printemps, célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres et l’espoir du renouveau, ce qui résonne aux oreilles chrétiennes avec la présentation de Jésus au Temple quarante jours après sa naissance (conformément à la tradition juive pour tout premier-né).