Faire le singe

« N’imitez rien ni personne.
Un lion qui copie un lion
devient un singe »
(Victor Hugo).

Si un chat qui copie un chat fait bien le singe,
un chat qui copie un singe devient-il un linge ?
Tel fut en ce matin mon grand remue-méninge…
Alexandrin, ‘Alex-entre-in’ : mon chant sèch’linge !

Gâtée pourrie

« Il veut des sons et des couleurs. 
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).

« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).

« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).

Communication gâté-e ?

« Il veut des sons et des couleurs. 
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).

« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).

« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).

J’en ris en corps

« Il ne faut pas être triste. Cela veut dire qu’une minuscule petite étincelle porteuse de vie vient de s’allumer dans  l’insondable obscurité de ton cœur. Alors félicitation ! » (réplique du film How To Be Single, que j’ai entendue dans l’avion entre l’île Maurice et Les Seychelles, et qui m’a fait bien marrer; j’en ris encore / gens-riz en corps).

(3 fois rien) x 3 = rien de neuf

Parce qu’on m’a demandé de faire un discours, je vous signale tout de suite, Mesdames et Messieurs, que je vais parler pour ne rien dire.
Oh ! je sais ! vous pensez : « S’il n’a rien a dire, il ferait mieux de se taire ! » Ouais c’est trop facile !… Mais c’est trop facile ! Vous voudriez que je fasse comme ceux qui n’ont rien a dire et qui le gardent pour eux ? Et bien, non ! Mesdames et Messieurs. moi quand je n’ai rien a dire, je veux qu’on le sache ! Je veux en faire profiter les autres !Et si vous-mêmes, Mesdames et Messieurs, vous n’avez rien a dire, eh bien, on en parle, on en discute ! Je ne suis pas ennemi du colloque. Mais, me direz-vous, si on parle pour ne rien dire, de quoi allons nous parler? Eh bien, de rien ! De rien ! Car rien, ce n’est pas rien ! La preuve, c’est que l’on peut le soustraire : rien moins rien = moins que rien ! Alors si l’on peut trouver moins que rien, c’est que rien vaut déjà quelque chose ! On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant !
Une fois rien,… c’est rien !
Deux fois rien,… ce n’est pas beaucoup !
Mais trois fois rien,… pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose. Et pour pas cher !
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien : rien multiplié par rien = rien. Trois multiplié par trois = neuf. Ça fait : rien de neuf !

Bon, allez, parlons d’autres choses ! Parlons de la situation. Tenez ! parlons de la situation, sans préciser laquelle ! Si vous le permettez, je vais faire brièvement l’historique de la situation quelle qu’elle soit ! Il y a quelque mois, souvenez-vous, la situation, pour n’être pas pire que celle d’aujourd’hui, n’en était pas meilleur non plus ! Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions… Nous en étions conscient ! Car il ne faudrait pas croire que les responsables d’hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d’aujourd’hui ! D’ailleurs, ce sont les mêmes. Oui ! la catastrophe, nous le pensions, était pour demain ! C’est-à- dire qu’en fait, elle devrait être pour aujourd’hui ! Si mes calculs sont justes ! Or, que voyons nous aujourd’hui ? Qu’elle est toujours pour demain ! Alors, je vous pose la question, Mesdames et Messieurs : est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nous l’éviterons ? D’ailleurs, je vous signale (entre parenthèses) que si le gouvernement actuel n’est pas capable d’assurer la catastrophe, il est possible que l’opposition s’en empare !

Raymond Devos, Belge une fois !…, pas pour rien…

J’ai la patate, de la tête aux pieds

En raison de sa forme assez ronde, la « patate » (terme en argot pour la pomme de terre) désigne la tête d’une personne. Avoir la patate, c’est avoir toute sa tête et, par extension, avoir du tonus, du dynamisme, de la vitalité..

Avoir la patate, c’est être en bonne forme.

« Il faut embrasser le pied pour avoir la branche de l’arbre » (Proverbe provençal).

« Oins-moi le pied, je t’oindrai le museau » (Proverbe cévenol).