Prier, à la source

Ma part intelligente cherche à connaitre Dieu, assoiffée de savoirs sur lui. Elle construit ses images et ses concepts sur lui. Si elle opère seule, de manière isolée, elle s’embourbe dans ses fabrications d’idoles.

Ma part volontaire, à coups de résolutions déterminées, s’efforce de décider de rester fidèle aux formes de prière qu’elle se sent obligée d’honorer ! Et tant pis si c’est du bout des lèvres. Hélas, ses réserves d’énergie sont limitées et à force de trimer en étant coupée de la source, à la longue, sa batterie interne propre s’épuise peu à peu.

Mes parts intelligente et volontaire sont les seconds du navire, elles peuvent apprendre du capitaine, qui est alimenté par les sources inépuisables et surabondantes : déjà les tout simplement naturelles, l’aquatique et la terrienne qui montent du bas ; la lumineuse qui descend du haut ; l’oxygénante (dont l’inspire et l’expire combinent horizontal et vertical). Le capitaine du navire, lui, commence chaque aventure de prière par l’accueil interne de chaque membre de l’équipage tourmenté, activé d’une manière ou d’une autre. Il met toute son attention sur ce qui est présent, y compris le manque qui déstabilise et l’absence qui creuse le manque. Y compris ? À vrai dire, prioritairement. Car ce manque est l’eau fade de laquelle va jaillir le vin des Noces : ce manque est le verre à moitié vide du besoin qui s’y trouve en creux… En lui offrant toute mon attention, jusqu’à ma considération, je vais cheminer dans mes boyaux psychiques noués, jusqu’au moment –  cadeau-surprise – d’une transformation intérieure : de hug en hug, avec chaque part en manque de quelque chose, viendra le moment béni où l’absence deviendra Présence inépuisable et surabondante…

Ainsi alimentées, mes parts intelligente et volontaire peuvent alors se déployer avec leur talent propre : la première me permet de rendre compte de l’expérience vivifiante, la deuxième est excellente pour demeurer fidèle au processus d’empathie envers chaque part tourmentée. Non pas décider d’aimer (à la force du poignet) tout qui ne va pas bien (avec le danger de me donner de bons points et de grimper sur un pied d’estale) mais décider de lui offrir ma curiosité bienveillante, jusqu’à ce que s’ouvre quelque chose, de l’ordre de la vie.

Générosité jaillie de mon âme-Source

« En l’absence du Self déficient, chaque part joue sa partition seule. La cacophonie peut devenir symphonie en présence du Self, lorsqu’il joue son rôle de chef d’orchestre. Au fur et à mesure que nos parts sont comprises dans leurs besoins et qu’elles prennent ainsi leur juste place dans l’orchestre, le chemin qui mène au cœur de notre cœur se désencombre. Une part qui fait un pas de côté, correspond à une porte jusque-là fermée qui s’ouvre, donnant accès à des pièces plus intimes du château intérieur, ou bien elle est comme une roche qui roule, cessant d’obstruer la source et la laissant jaillir davantage. C’est le cercle vertueux de la bienveillance : au départ, les parts ont besoin de notre considération bienveillante pour se débloquer. En sens inverse, la capacité de bienveillance se renforce à mesure que l’accès à la source se dégage. Le premier mouvement d’authenticité humaine qui part des violences dont nous sommes capables quand nous sommes blessés, nous conduit de l’extérieur vers l’intérieur : le défi est d’honorer les clignotants qui s’allument en nous dans nos corps, cœur et entrailles, les trois portes d’entrée à l’âme. Ce long chemin intérieur nous conduit peu à peu au lieu naturel en nous de la bonté et de la générosité, là où coulent les sources d’eau vive. Le deuxième mouvement va, lui, de l’intérieur vers l’extérieur : la source inépuisable et surabondante de l’Amour qui coule en nous au cœur de notre cœur, peut alors authentiquement alimenter chacune de nos parts qui souffre d’un manque de reconnaissance. Ce double mouvement suppose deux points de départ :

1) celui de notre humanité, en prenant au sérieux, humblement, la boue de nos relations conflictuelles, elle qui contient nos pépites les plus précieuses ;

2) celui de notre âme, la fine pointe de notre être où Dieu demeure pleinement, laquelle choisit, en conscience libre et responsable, de plonger dans l’ombre de nous-mêmes, là même où nous pouvons faire les rencontres les plus lumineuses.

Ce cheminement par lequel nous apprivoisons notre humanité dans ses profondeurs produit des fruits à trois niveaux : liberté, unité intérieure, fraternité. La fausse vie est épuisante, la vraie vie est inépuisable » (Chomé Étienne, Construire la paix sociale à partir d’un dialogue intérieur non-violent, dans Ensemble, construire l’interculturel, CEAFRI – L’Harmattan, 2019, p. 113-122 ; téléchargeable sur http://etiennechome.site/publications-de-fond/sociopolitique/).

Nous sommes nés pour être vivants

Chanson de Patrick Hernandez :

Born To Be Alive
Nés pour être vivants

We were born to be, alive
Nous sommes nés pour être vivants

People ask me why
Les gens me demandent pourquoi
I never find a place to stop
Je n’ai jamais trouvé un endroit où m’arrêter
And settle down down down
Et y rester rester rester
But I never wanted all those things
Mais je n’ai jamais voulu toutes ces choses
People need to justify
Les gens ont besoin de trouver un but
Their lives lives lives
A leurs vies vies vies

It’s good to be alive, to be alive, to be alive
C’est bon de vivre, de vivre, de vivre

Time was on my side
Le temps jouait de mon coté
When I was running down the street
Quand je descendais la rue en courant
It was no bind bind bind
Je ne portais portais portais
A suitcase and an old guitar
Qu’une valise et une vieille guitare
And something new to occupy
Et quelque chose de nouveau pour occuper
My mind mind mind
Mon esprit, esprit, esprit

Que ta volonté soit fête…

« Mais quoi qu’il arrive, n’oublie pas qu’il y aura toujours un être au monde vers lequel, à tout moment, tu pourras te retourner ou venir.
Je t’ai donné un jour, du fond du cœur, tout ce que je possède et tout ce que je suis.
Tu le garderas jusqu’à ce que je quitte ce monde bizarre qui commence à me fatiguer.
Mon espoir est seulement que tu apercevras un jour à quel point je t’ai aimée… » (Albert Camus à Maria Casarès).

Savez-vous que Marie Skłodowska-Curie, née à Varsovie (1867 – 1934), est la seule femme à avoir été récompensée par deux prix Nobel (physique et chimie) et que Linus Pauling (1901 – 1994) est le seul homme à avoir été récompensé par deux prix Nobel (chimie et la paix) ?

Quant à lui, Freddy Mercury (1946 – 1991), chanteur et pianiste cofondateur en 1970 du groupe de rock Queen, est le seul humain mort du sida qui nous rende de si bonne humeur avec « Don’t Stop Me Now » !

Don’t Stop Me Now

« Don’t Stop Me Now », la chanson de Queen, arrive en tête du classement des chansons les plus aptes à nous mettre de bonne humeur. C’est ce qu’a montré Jacop Jolij, un chercheur en neurosciences de l’université de Groningen (Pays-Bas), qui a cherché à l’établir scientifiquement ! Ci-joint dans l’image son équation scientifique, avec 3 variables : la meilleure chanson combine 1) des paroles positives, 2) un tempo de 150 battements par minute et 3) des notes dans la tonalité majeure.

Consoles chantent => qu’on-se-le chante !

Restoring our greatness

Restoring national ‘greatness’ was essential for Hitler, after the humiliations suffered by Germany following the First World War. How many millions of human beings did he drag down with him?

Restoring national ‘greatness’ is essential for Putin, after the humiliations suffered by Russians following the collapse of the Soviet Union. How many millions of people is he dragging down with him?

Restoring national ‘greatness’ is essential for Trump, to ward off the inexorable end of American imperialism… How many millions of people is he dragging down with him?

Restoring the greatness of his Kingdom of Justice and Peace is essential for the Son of God, after the choices of power made by human beings through their so-called just wars. How many millions of human beings is he bringing into his salvation?

Here is the dream of a concert of peaceful Nations, with their leaders united in ‘We are the world’:
https://www.youtube.com\/watch?v=D_WQ7XwbiSQ
(impressive A.I. allowing us to see and hear such a dream)…

aux tomates isthmes

« L’histoire n’est pas finie. Les sociétés présentes, divisées entre les convictions spontanées faute desquelles elles se dissoudraient et la connaissance objective d’elles-mêmes, inséparable de leur nature propre, hésitent à se définir par un but ou par un idéal. Elles interrogent l’avenir et en attendent une réponse. Mais l’avenir ne nous répond pas, ou plutôt il nous renvoie, sous une autre forme, les questions que nous lui avons posées » (Raymond Aron, Les désillusions du progrès).

« Notre vie se perd en détails… Simplifiez, simplifiez » (Henry David Thoreau).

« La Terre fournit suffisamment pour satisfaire les besoins de chaque homme, mais pas la cupidité de chaque homme » (Gandhi).