« Ce n’est pas en essayant d’améliorer la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique » (citation attribuée à divers auteurs).
« Ce que la chenille appelle fin du monde, le reste du monde l’appelle papillon » (Lao Tseu).
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Ce n’est pas en essayant d’améliorer la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique » (citation attribuée à divers auteurs).
« Ce que la chenille appelle fin du monde, le reste du monde l’appelle papillon » (Lao Tseu).
Le cheval est présent aux personnes fragiles et blessées d’une manière qui leur apporte paix et confiance. Il est un passeur qui sent la souffrance, il vibre au cœur des patients en fin de vie. Dans sa chambre d’hôpital, un patient ne s’était plus levé depuis des semaines et le voilà debout, comme si le cheval lui avait donné des ailes… Quel beau remède de cheval !
Merci, Julos Beaucarne, pour tes cadeaux éternels,
dont la chanson des vrais amis :
https://www.youtube.com/watch?v=zlR57_sVM4g0
Comme tu nous manques…
« Si l’amour est la suprême friandise du cœur,
l’amitié est le pain de tous les jours » (Victor Cherbuliez).
« L’amitié, lorsqu’elle est bien sentie, est de toutes les jouissances du cœur la plus précieuse et la plus délicate. C’est une aimable sympathie qui nous porte l’un vers l’autre par une pente douce et naturelle. Cette passion (car pour les bons cœurs c’en est une), exempte des chagrins de l’amour, garde toujours les charmes de l’amour naissant. Elle est la compagne de l’innocence, l’appui de la raison, le soutien de la vie et le premier aliment du cœur. Le lait ranime un corps épuisé ; l’amitié seule ranime un cœur languissant » (Charles-Albert Demoustier).
« Quelqu’un a dit qu’en plantant la pointe de leurs bâtons sur le sol, les pèlerins faisaient tourner le monde… L’idée est jolie. C’est un peu comme les priants : sans l’oxygène de leurs prières, la planète succomberait à l’asphyxie » (Charles Wright, Le chemin des estives, 2021).
Les Bushmen San est ce peuple du désert du Kalahari à la « click langue », laquelle se caractérise par l’emploi de consonnes particulières dénommées clics.
L’art de postillonner avec humour et légèreté ?
J’espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
Ô la plus chère tombe et la plus ignorée
Où dorme un souvenir !
Que redoutiez-vous donc de cette solitude,
Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main,
Alors qu’une si douce et si vieille habitude
Me montrait ce chemin ?
Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries,
Et ces pas argentins sur le sable muet,
Ces sentiers amoureux, remplis de causeries,
Où son bras m’enlaçait.
Les voilà, ces sapins à la sombre verdure,
Cette gorge profonde aux nonchalants détours,
Ces sauvages amis, dont l’antique murmure
A bercé mes beaux jours.
[…]
Ô puissance du temps ! ô légères années !
Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets;
Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées
Vous ne marchez jamais.
[…]
En est-il donc moins vrai que la lumière existe,
Et faut-il l’oublier du moment qu’il fait nuit ?
Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste,
Est-ce toi qui l’as dit ?
[…]
Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre,
Vos agitations dans la fange et le sang,
Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière
C’est là qu’est le néant !
[…]
Oui, sans doute, tout meurt; ce monde est un grand rêve,
Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
Nous n’avons pas plus tôt ce roseau dans la main,
Que le vent nous l’enlève.
[…]
La foudre maintenant peut tomber sur ma tête ;
Jamais ce souvenir ne peut m’être arraché !
Comme le matelot brisé par la tempête,
Je m’y tiens attaché.
Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent ;
Ni ce qu’il adviendra du simulacre humain,
Ni si ces vastes cieux éclaireront demain
Ce qu’ils ensevelissent.
Je me dis seulement : À cette heure, en ce lieu,
Un jour, je fus aimé, j’aimais, elle était belle.
J’enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l’emporte à Dieu !
(Alfred de Musset, Souvenir).
« Jette les armes et aime ton ombre ! Plutôt que d’être en conflit avec ton ombre, connais-toi toi-même : les Anciens nous ont ouvert la voie en nous invitant à aimer l’ennemi qui est en nous sans nous acharner à le combattre. Ils nous suggèrent d’examiner en vérité nos défauts, nos peurs, nos répugnances, nos antipathies, dans une véritable et profonde acceptation de nous-mêmes, dans une démarche d’humble courage.
Faisons le pari de la croissance personnelle (et de celle de notre couple), en allant puiser dans notre obscur trésor intérieur qui se compose d’éléments infantiles de notre être, d’attachements, de talents et de dons non développés… Reprenons contact avec la vie, avec notre vitalité, notre créativité. Collaborons avec notre ombre, en apprenant à l’aimer, et nous parviendrons à une authentique estime de nous-mêmes. Faute de nous y atteler, nous encourons le risque de la projeter sur l’autre. Chacun.e n’accepte ni ses défauts ni ses faiblesses et les projette sur son conjoint. Comment nous aimer alors ?
Reconnaître nos tendances désordonnées, en assumer la responsabilité, les réintégrer dans une vie cohérente, apporte un monde de possibilités pour nous et pour le couple. Regarder en vérité qui je suis, respecter mes aspirations profondes, revient à exploiter un potentiel enfoui. C’est le gage d’un épanouissement plus complet de nous-mêmes et donc d’une réelle croissance » (Maud Chabert d’Hières, 2018).
Mon mari et moi étions mariés pendant 46 ans. À toutes les Saint-Valentins, il m’envoyait un bouquet de fleur contenant une note avec 5 mots simples: « Mon amour pour toi grandit ». Quatre enfants, 46 bouquets et toute une vie d’amour étaient son héritage quand il nous a quittés il y a deux ans. À ma première Saint-Valentin seule, dix mois après l’avoir perdu, je fus étonnée de recevoir un magnifique bouquet destiné à moi. J’ai appelé le fleuriste pour lui dire qu’il s’agissait probablement d’une erreur. Le fleuriste répondit : « Non madame, ce n’est pas une erreur. Avant de mourir, votre mari a prépayé des années de bouquets et nous a demandé de lui garantir que vous alliez continuer de recevoir un bouquet à chaque Saint-Valentin ». Avec le cœur tremblant, j’ai raccroché et lu la carte attachée au bouquet. Elle disait : « Mon amour pour toi est éternel ».
« Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante.
Tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout.
Celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit.
Élève ta pensée, monte au ciel, ne t’angoisse de rien, que rien ne te trouble.
Suis Jésus-Christ d’un grand cœur, et quoi qu’il arrive, que rien ne t’épouvante.
Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ;
il n’a rien de stable, tout passe.
Aspire au céleste, qui dure toujours ;
fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas.
Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ;
mais il n’y a pas d’amour de qualité sans la patience.
Que confiance et foi vive maintiennent l’âme :
celui qui croit et espère obtient tout.
Même si lui viennent abandons, croix, malheurs,
si Dieu est son trésor, il ne manque de rien.
Allez-vous-en donc, biens du monde ; allez-vous-en, vains bonheurs :
même si l’on vient à tout perdre, Dieu seul suffit »
(Sainte Thérèse d’Avila).
« Vouloir aimer sans risquer de souffrir est une contradiction, et vouloir vivre sans aimer, c’est se tuer » (Henri-Frédéric Amiel).