« Si le Christ souffre et meurt, c’est volontairement, pour faire de la mort et de toutes les formes de mort un passage vers la vie. Grégoire de Nazianze nous montre le Dieu fait homme assumant concrètement toutes nos situations de finitude close – la tentation, la soif, la fatigue, l’imploration, les larmes, le deuil, l’esclavage qui transforme l’homme en objet, la croix, le tombeau, l’enfer — non par quelque masochisme doloriste, mais, chaque fois, pour redresser et guérir notre nature, pour libérer le désir bloqué par la multiplicité des besoins, pour vaincre la séparation et la mort et transformer par la croix la déchirure de l’être créé en source d’eau vive » (Olivier Clément, Sources, p. 154).
Chant de la CCN sur Jean 12 :
https://www.youtube.com/watch?v=nU97TcxflEg
Grain de blé qui tombes en terre,
Si tu ne meurs pas,
Tu resteras solitaire,
Ne germeras pas.
Qui à Jésus s’abandonne
Trouve la vraie vie.
Heureux l’homme qui se donne,
Il sera béni.