Juste présence, juste distance avec chacune de mes zones sensibles

« C’est facile de dire « je t’aime ». C’est facile de parler d’amour, de présence, de conscience, et d’une profonde acceptation de ce qui est. C’est facile d’enseigner, de dire des choses qui sonnent vrai, bien, et spirituel. Mais ce ne sont que des mots. Il y a un monde avant les mots.

Quand la colère monte, peux-tu rester près d’elle, et ne pas l’endormir ou la déchaîner ? Quand la peur envahit le corps, peux-tu respirer en elle, et ne pas fusionner avec elle ou prendre la fuite dans des histoires ? Quand tu te sens blessé.e, rejeté.e, pas aimé.e, abandonné.e, peux-tu faire de la place pour ce sentiment, lui souhaiter la bienvenue dans le corps, t’incliner devant son intensité, son feu, sa présence, et ne pas attaquer, ou passer à l’acte ou lancer des injures ? Peux-tu t’engager à ne pas t’abandonner toi-même au moment où tu as le plus besoin de ton propre amour ?

C’est facile de parler d’amour. C’est facile d’enseigner. Jusqu’à ce que les anciennes blessures s’ouvrent. Jusqu’à ce que la vie ne fasse plus ce que nous voulons. Ce qui te stimule est pour toi une invitation à t’aimer toi-même plus profondément. Peux-tu le voir ? Il n’y a pas à avoir honte de cela. Nous avons tous des zones sensibles » (Jeff Foster).

Trinité unie

Le pain, c’est de la farine, de la levure et de l’eau. Ce sont trois éléments distincts qui se rencontrent au point de former une seule substance. Une fois la pâte bien malaxée, le boulanger la façonne avant la cuisson,  en la séparant en 3 apprêts : de même substance ET aux formes différentes. Chacun à sa manière va être gonflé et doré par la cuisson. Voilà une manière terre-à-terre, certes très indigente, d’approcher le mystère céleste de la Trinité : notre Seigneur est Un dans la nature, en substance, avec des personnes égales, différentes les unes des autres ET entièrement unies.

Je crois en Dieu
et j’ai goûté à son Amour,
lequel me donne
de croire en nous
et en notre amour,
lequel, à son tour,
me fait goûter à son Amour…

Icônes ci-jointes réalisées par Alain Chenal sur la « périchorèse trinitaire », c’est à dire la relation d’Amour réciproque, unique et sans fin entre les trois personnes de la Sainte Trinité.

cent juins sans joints

‘Juin’ vient du latin ‘junius’, en lien avec la déesse romaine Junon, experte en mariage et en fertilité. Juin : le mois de l’éveil qui fleure bon les prémices des vacances et le temps des cerises. Joins-toi à moi pour plonger dans la sonorité suave de ce mot de quatre lettres : JUIN, de toi à moi, a le goût des cerises mûres, les fumets de l’herbe coupée, l’ambiance festive des terrasses ensoleillées.

à l’infini

« Le fini ne se dissout pas dans l’infini, il se détend, il s’ouvre. Il connaît alors la forme que lui donne l’infini sans que cette forme ne l’enferme. L’infini informe le fini il ne l’enferme pas dans sa finitude. Parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toutes paroles d’humanité » (Stefan Zweig).

Il y a le roi roi y a le

La reine des abeilles est seule capable de donner la vie dans la ruche. Quand elle meurt, les abeilles ouvrières choisissent une larve qui aurait normalement dû devenir une simple ouvrière comme elles. Pour le coup, tout à coup, son destin change du tout au tout. Nourrie désormais exclusivement de la gelée royale, la larve se développe différemment : son corps grandit et se fortifie bien plus ; sa durée de vie est multipliée par près de vingt ; ses ovaires deviennent actifs. 

Les abeilles ouvrières et la reine partageant le même code génétique, ce n’est pas leur ADN qui détermine leur destin distinct mais bien leur nutrition et les soins prodigués, à partir d’un choix qui donne une pérennité à toute la colonie. Ruchement well done, isnt it?!…

Comme il est bon que chacune de nos communautés entoure de soins ses futurs leaders politiques, qui ont besoin d’être nourris et fortifiés par nos soutiens et nos visions !

penne sans peine

« Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres. L’homme aima les oiseaux et inventa les cages » (Jacques Deval).

« Un oiseau en cage rêve des nuages » (Proverbe japonais).

Une penne, dans le domaine de l’ornithologie, désigne une grande plume de couverture rigide et asymétrique qui sert à la fois aux ailes (rémiges) et à la queue (rectrices) des oiseaux. Elle est essentielle pour le vol et joue un rôle important dans le plumage de l’oiseau. 

Fais con di thé au lait oléééé

« La fécondité et la grandeur d’un genre se mesurent souvent au déchet qui s’y trouve » (Albert Camus).

« Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité » (George Sand).

Me revoici, vou zot, pour mon post quotidien… après un long marathon d’activités en continu, sans discontinuer ! Je suis si heureux de reprendre mes créations quotidiennes, que je fais tôt matin, comme d’autres font leur sud-au-kul avant d’aller dormir… Vive la vie !

Buisson ardent

« Avant de pénétrer dans le Saint des Saints, il te faut enlever tes chaussures, mais pas seulement les chaussures. Il faut aussi te défaire de tout vêtement de voyage et bagage, avec en dessous la nudité et tout ce qui se cache dessous encore. Et puis ensuite, le noyau et le noyau du noyau, puis tout ce qui reste et ensuite le reste, et puis la lueur du feu qui jamais ne disparaît » (Kafka dans ses ‘Journaux’).