« Tu es poussière et tu retourneras poussière » (Genèse 3,19).
« Tout va en un même lieu : tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière » (Qohélet 3,20).
« Tout est éphémère. Lorsque vous voyez cela avec sagesse, vous vous détournez de la souffrance » (Bouddha).
« Les êtres naissent de l’espace, et retournent à l’espace. L’homme naît de la terre, et retourne à la terre » (Lao Tseu).
« Les cendres qu’un vieux précepte recommande de répandre au vent, d’où proviennent-elles ? D’innombrables générations d’hommes ont été consumées dans l’incendie de la vie et de la mort » (Omar Khayyam).
J’ai vécu au nord du Congo Brazzaville sur l’équateur. Un jour, des scientifiques ont débarqué avec tous leurs instruments pour mesurer à nouveau l’équateur magnétique (qui n’est pas fixe). Conclusion : cet équateur passait exactement à travers notre lit : pieds au nord, tête au sud !
Dans cette image, cette maison à cheval sur la frontière belgo-néerlandaise dispose de deux adresses et de deux sonnettes, chacune dans son propre pays. L’union sans confusion fait la force ; soyons unis tout en respectant l’espace de chacun… et les vaches seront bien gardées !?
Comme il est bon de cultiver nos âmes d’enfant, capables de s’émerveiller et de s’amuser même d’un rien, sans être arrêtées par le regard d’autrui, de se donner des câlins sans s’encombrer des convenances. Vive l’innocence et la spontanéité par lesquelles chaque personne ose être soi.
Joie dans mon cœur plein de bonheur et de bonnes heures…
« Fondateur de l’IFS (Internal Family System), Richard Schwarz propose un protocole de dialogue intérieur à partir de notre « Self », qu’il définit comme cet espace intègre, intact, qui n’a pas été blessé par la vie et où règne le calme, la confiance, la compassion, la curiosité, la créativité, le courage, la clarté, la capacité à entrer en contact. De ce lieu-source en nous, nous pouvons apprendre à pratiquer la culture d’hospitalité pour chaque part de nous, déployer un authentique dialogue avec elle, l’écouter, prendre en considération ce qu’elle nous dit de son vécu, de son besoin, de ses motivations, de son intention positive » (Chomé Étienne, Construire la paix sociale à partir d’un dialogue intérieur non-violent, dans Ensemble, construire l’interculturel, CEAFRI – L’Harmattan, 2019, p. 115).
La paréidolie est le réflexe de repérer des visages humains dans des objets inanimés (dans les nuages par exemple). C’est une réponse adaptative archaïque. Pour un bébé, c’est une affaire de survie dans son besoin de protection et aussi de bonne santé dans ses besoins de développement psychique et social harmonieux. Des études scientifiques ont établi clairement que les bébés passent bien plus de temps à regarder des motifs ressemblant à des visages plutôt que des motifs aléatoires.
Cet arbre dans l’image, existe en Belgique à Anvers. Amis français, prononcez Anversssssse avec son son final [s] ; merci. À vrai dire, nous les Belges, nous disons légitimement Antwerpen : c’est son nom flamand, qui se prononce correctement sans le son final [n] : [Annetwèrpe] !
« L’attachement silencieux peut être plus puissant que toutes les déclarations du monde. Prenez les loups : ils maintiennent des liens intenses sans jamais avoir besoin de le démontrer ostensiblement. C’est dans leur présence mutuelle que réside leur force.
Les études en neurosciences révèlent un phénomène fascinant : notre cerveau capte et interprète les micro-signaux invisibles, créant des connexions plus profondes que les manifestations explicites. C’est comme le champ magnétique terrestre : invisible mais fondamental.
La connexion authentique ressemble à la photosynthèse : invisible à l’œil nu mais vitale et constante. Les gestes spectaculaires sont comme des feux d’artifice : éblouissants mais éphémères. C’est dans la force tranquille du quotidien que se forge le lien le plus solide » (Bruno René Marchal).
Il paraît que les scarabées de la famille de l’Onthophagus taurus sont capables de soulever jusqu’à 1.141 fois leur propre poids. T’imagines ? Toi qui pèses 80 kilos et qui soulèves difficilement l’équivalent de ton propre poids, tu serais capable de soulever plus de 90 tonnes !
Il était une fois une fourmi portant un énorme fruit sauvage, dans la gratitude d’être capable de soulever jusqu’à 20 fois son propre poids. En chemin, un scarabée lui barra la route en se moquant pour la xème fois de la légèreté de son fardeau et de la petitesse de son exploit. Sans y réagir, la fourmi le contourna et poursuivit son chemin. Quelques jours plus tard, ce scarabée se retrouva piégé dans la résine collante d’un arbre et appela à l’aide. Mais fermés par ses railleries habituelles, tous l’ignorèrent, sauf cette fourmi qui lui tendit un long brin d’herbe, par lequel il se libéra de la résine.
À ses congénères surprises par son geste, la fourmi explicita : « Je prends soin jusqu’au bout de mon dos si précieux pour transporter les choses essentielles à ma vie. Mon dos n’a pas envie d’être alourdi par des fardeaux inutiles, tels que la rancune ».
Cerise sur le gâteau, si je puis dire : le scarabée devint son ami toujours prêt à lui rendre un coup de main pour le transport de fruits de plus de 20 fois son poids !…
Créer de la valeur entre nous comme par magie, c’est se focaliser sur ce qui te coûte peu et qui me rapporte beaucoup ET aussi ce qui me coûte peu et qui te rapporte beaucoup ! Vive la créativité, image et ressemblance des comiques qui nous ont inventés et créés…
« La paix ne sera jamais le fruit de la méfiance, le fruit des murs, des armes pointées les uns contre les autres. Saint Paul dit: « Ce que l’on sème, on le récolte » (Gal 6, 7). Frères et sœurs, en ce moment, nos civilisations sèment la destruction, la peur. Frères et sœurs, semons l’espérance ! Soyons des semeurs d’espérance ! Que chacun cherche la manière de le faire, mais semeurs d’espérance, toujours » (Pape François, 18 mai 2024).