Voici le partage de Rachid Benzine interviewé à la radio belge ce 28/8/25 sur son nouveau roman « L’homme qui lisait des livres », qui se déroule à Gaza : « La littérature ne peut pas arrêter les bombes ni ressusciter les enfants, les femmes, les hommes qui sont morts de manière innocente. Mais comme le dit Nabil, le héros du roman, la littérature peut sauver en silence. Elle va essayer de sauver ce qu’il y a de plus irréductible dans chaque être humain, à savoir son humanité. Le pire est le processus de déshumanisation où nous devenons insensibles pour fuir notre impuissance. Le principe de la littérature (et de tous les arts qui travaillent le langage) c’est d’ouvrir des possibilités d’imagination et, à partir de là, de réouvrir à l’action » (interview complet : https://auvio.rtbf.be/media/le-monde-en-direct-decrypte-votre-actualite-rachid-benzine-auteur-du-roman-l-homme-qui-lisait-des-livres-3374355).
Les sternes arctiques évitent la nuit et cherchent le jour, car qui dit lumière, dit nourriture abondante. Cela les amène à migrer toute l’année : elles se reproduisent côté Pôle Nord, pendant l’été arctique, puis font +/- 40.000 kms au-dessus de l’Atlantique (et parfois 50.000 kms pour celles qui s’offrent le plaisir d’un passage par les îles paradisiaques de l’océan Indien). Puis elles passent leurs vacances dans l’Antarctique, en plein été polaire (lumière garantie 24 heures sur 24)… Et hop c’est reparti pour le voyage retour (de 3 mois) vers l’été polaire de l’Arctique.
Dans une vie de 34 ans, ça fait 3 millions de kms (l’équivalent de 4 Aller-Retour Terre-Lune !)…
Devine quel est le nom scientifique de la sterne arctique ! Réponse dans l’image.
« Chaque geste que tu fais peut t’ouvrir ou te fermer une porte. Chaque mot que bredouille un inconnu peut être un message à toi adressé. À chaque instant, la porte peut s’ouvrir sur ton destin et, par les yeux de n’importe quel mendiant, il peut se faire que le ciel te regarde. L’instant où tu t’es détourné, lassé, aurait pu être celui de ton salut. Tu ne sais jamais. Chaque geste peut déplacer une étoile » (Christiane Singer).
Que les fleurs écloses au cours de cet été deviennent toutes de magnifiques fruits… Que l’été de nos vies accueille paisiblement l’automne qui vient, avec ses couleurs propres…
« Pour le meilleur et pour le pire » ? Cette formule dans les mariages n’est-elle pas à revoir ?
« Je t’aime pour le meilleur et jusque dans les pires des situations » ?
Dans la relation amoureuse, je vais choisir le partenaire de couple le plus à même d’appuyer sur mes boutons rouges pour que je guérisse et grandisse et que je puisse devenir la personne que je suis appelée à être pleinement. Même sans le savoir, ce partenaire va me montrer la voie pour que je répare ce qui a été abîmé et déploie ce qui a été empêché, en lui offrant restauration et confirmation. Il s’agit de trouver la belle présence ET la bonne distance pour ce chemin initiatique. L’espace de la relation est là pour ce laboratoire de croissance et de guérison qu’est l’aventure de couple. Merci à Florentine d’Aulnois-Wang de faire connaître ces vérités à une large audience par ses podcasts de qualité.
C’est l’équilibre en dedans qui calme, et non le silence autour. Plus je me centre, plus je suis bercé par la brise intérieure, moins je suis tiré par les vents qui soufflent au dehors, plus mes chaos qui me mettent KO sont @tirés par la chorégraphie de l’univers, du Vivant : il cesse d’apparaître comme un adversaire qui me défie, il révèle ses talents d’accompagnateur patient et compréhensif.
Début août 1945, l’explosion de la bombe atomique à Hiroshima épargna des jésuites de toute contamination et destruction. Ils ont bénéficié d’un bouclier protecteur inexplicable au milieu de tous ces décombres. Cette exception plus qu’étrange se reproduisit trois jours plus tard à Nagasaki, chez les franciscains.
Leur couvent épargné avait été fondé 14 ans plus tôt par Maximilien Kolbe, accueilli au Ciel 4 ans moins 4 jours plus tôt ! Le point commun de toutes ces personnes : leur attachement à la simple et humble prière du rosaire. Comprenne qui pourra !
En ce 15 août 2025, à qui peut le plus, confions humblement la paix dans le monde, la vie des belligérants et la rencontre d’aujourd’hui entre Trump et Poutine.
Marie vit l’Assomption, c-à-d qu’elle a la joie d’être au Ciel assumée corps et âme, toute entière, accueillie dans le Royaume sans aucun obstacle au point qu’elle a été immédiatement ressuscitée, son corps transfiguré. Notre vocation à tous est de répondre par un « oui, fiat » qui lève tous nos obstacles… Cette fête me nourrit en m’invitant à lever mes propres obstacles. Que nos « oui » soient « oui » ! Bonne fête de l’Assomption !
« N’est-ce pas la vie, quand on va à la Source de la vie ? et que, de la vie, on puise la Vie éternelle dans un flux incessant ? Avant son départ, la Vierge mère a déjà bu à cette source inépuisable pour que, dans son passage même, elle ne fût pas touchée par le goût de la mort, même le plus léger. C’est pourquoi en sortant, elle a vu la Vie, si bien qu’elle ne vit pas la mort. Elle a vu son Fils, si bien qu’elle ne souffrit pas de la séparation de la chair. S’élançant donc, libérée, dans une si bienheureuse vision et se désaltérant au visage, si désiré, de Dieu, elle trouve les vénérables habitants du ciel prêts à la servir et à la conduire » (Saint Amédée de Lausanne (1108-1159), moine cistercien, puis évêque).
Dans une petite ville du Sud-Ouest de la France, un enfant naquit le 27 novembre 1944 : Gilles Bouhours. À peine âgé d’un an, il échappa miraculeusement à la maladie grâce à l’intercession de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Mais ce n’était là que le prélude à un destin hors du commun.
À trois ans, l’âme déjà brûlante de ferveur, il annonça à son père, d’un ton candide et assuré :
— La Vierge m’a confié un message… Je dois le porter au Pape.
Personne ne prit au sérieux les paroles de l’enfant. Mais deux années durant, il répéta inlassablement sa mission. Et lorsque sa mère, intriguée, voulut connaître le contenu de ce message, il répondit simplement :
— Maman, il n’est pas pour toi. Il est pour le Pape.
En 1949, les voisins, émus par tant de persistance, offrirent le voyage à Rome. Le père s’interrogeait : comment se présenter aux portes du Vatican pour expliquer qu’un garçonnet de cinq ans avait un message céleste à délivrer ? Pourtant, à peine arrivés, un émissaire du Pape les cherchait déjà.
Le 10 décembre 1949, Gilles fut conduit seul auprès de Pie XII. L’audience dura une heure — un temps prodigieux — et lorsqu’il raccompagna l’enfant, le Saint-Père déclara à son père :
— Depuis longtemps, je demande au Ciel un signe clair avant de proclamer un dogme. Votre fils vient de me l’apporter.
Le contenu exact resta secret, mais le Pape confia qu’il s’agissait de la révélation que la Sainte Vierge, après sa vie terrestre, fut élevée au Ciel en corps et en âme. Moins d’un an plus tard, le 1er novembre 1950, le Dogme de l’Assomption était proclamé.
Dès lors, Gilles ne vécut plus que pour Jésus et Marie. Autorisé à communier dès quatre ans, il priait avec la ferveur d’un moine, célébrait de petites « messes blanches » dans un autel improvisé, et prêchait des sermons d’une profondeur surprenante pour un enfant. Sa soif de l’Eucharistie ne connaissait ni froid ni fatigue.
Mais le Ciel, qui l’avait envoyé, le rappela jeune. En février 1960, une mystérieuse maladie l’emporta en deux jours. Avant de mourir, il rassura :
— Je vais mourir, mais ne pleure pas. Je suis bien et heureux.
Il s’éteignit à quinze ans, laissant sur sa tombe les mots qu’il avait choisis :
« Aimez Dieu et la Sainte Vierge. Offrez-leur toutes vos souffrances et ainsi vous retrouverez la paix de l’âme ».
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« Les épreuves ne sont pas en mariage le signe qu’il faut clore l’aventure mais souvent, bien au contraire, qu’il devient passionnant de la poursuivre » (Christiane Singer, Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies).
« On commence à aimer quand on cesse d’être amoureux » (Éric-Emmanuel Schmitt).