« Le monde éclaboussé de lumière s’offre comme un fruit gorgé de soleil » (Mario Rigoni Stern, Saisons).
« Every dog has its day, unless he loses its tail, then he has a weak-end » (June Carter Cash). Chaque chien a sa journée, à moins qu’il ne perde sa queue, alors il a une fin faible.
« Si je criais, qui m’entendrait parmi les anges ? Et même si soudain l’un d’eux me prenait sur son coeur, sa plus forte présence m’anéantirait. Car le beau n’est rien d’autre que le prélude du terrible (ce que tout juste encore nous pouvons supporter) et nous l’admirons tant car il dédaigne nous détruire. Tout ange est terrible » (Rainer Maria Rilke).
« Les fleurs paraissent sur la terre. Le temps des chants est arrivé. Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes » (Cantique des Cantiques, 2,12).
« Pasteurs, vous qui allez là-haut par les bergeries vers le sommet, si d’aventure vous voyez celui que moi tant j’aime, dites-lui que je languis, je peine, et je meurs…
Cherchant mes amours, j’irai par ces monts et rivages. Je ne cueillerai pas les fleurs, je ne craindrai pas les fauves et je passerai les forts et frontières » (Jean de la Croix).
« Cœur humble, Foi inébranlable, Amour Infini, Reliée à l’Essence-ciel, Tu es Femme et tu ascensionnes ! » (Binela Arian, femme mauricienne d’origine indienne qui se présente en passionnée par l’Universalité de Dieu et ainsi reliée à toute l’Humanité).
Il est tôt, en ce 15 août, et pourtant j’ai déjà reçu divers « bonne fête de l’Assomption » (comprenant chaque fois un texte spirituel lumineux + une image pieuse de Marie) venant notamment de 4 Hindous très pratiquants. Et cela va continuer. À Maurice, de religions différentes, les voisins et amis, même simples connaissances, s’échangent ainsi mutuellement des bons vœux profonds à l’occasion de leurs fêtes religieuses respectives. Cette bienveillance et reconnaissance mutuelle : quelle force ! Vive le petit peuple de Maurice, laboratoire de l’humanité en voie de divinisation…
Étienne Chomé, Docteur en théologie, nous propose un séminaire très pratique pour dégager ensemble la pointe d’une douzaine de paraboles évangéliques, en s’exerçant à utiliser concrètement trois clés qui ouvrent le langage parabolique.
Dans une parabole, devant un point de divergence et/ou un blocage dans la communication, Jésus fait le détour d’une histoire réaliste qui rejoint l’interlocuteur et le met en route. Puis, sur ce nouveau terrain, la parabole organise une tension, un coup de théâtre, un renversement de situation qui le dé-route, qui le surprend ou le choque. Elle engage ainsi le destinataire à prendre position, pas seulement dans sa tête mais dans tout son être, et à la concrétiser dans un comportement nouveau. Elle n’est pas un enseignement, elle est un langage de changement, d’une redoutable efficacité !
L’art de la parabole, unique en son genre, est d’appeler à une conversion profonde, sans confrontation directe. Interpréter une parabole en ignorant ce genre littéraire propre produit souvent de sévères contresens.
Étienne Chomé a publié un travail exégétique sur les paraboles et a développé une pédagogie très appréciée par les participants d’une telle session pratique, par laquelle ils peuvent par eux-mêmes faire de passionnantes découvertes bibliques.
Livre publié à ce propos : Chomé Étienne, Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009.
Nous attendons vos inscriptions pour cette incursion dans les paraboles, suscitant la découverte ou la redécouverte de la parole vivante.
« Satan est poète, chaque tentation le prouve. De quelles fleurs enchantées ne pare-t-il pas le chemin de l’abîme ? Quelle puissance merveilleuse de prestige, d’illusion, d’idéalisation, ne déploie-t-il pas pour dissimuler, masquer et transformer le mal, et pour embellir de toutes les grâces du ciel les spectres grimaçants de l’enfer ? Comment s’expliquer autrement la prodigieuse différence d’aspect d’un même acte avant et après la faute ? Connaissance suprême des mystères de l’art, conception profonde, disposition savante, fécondité de ressources, verve inépuisable, magie du coloris, finesse, malice, rien ne manque à son incomparable talent. Reconnaissons-le, Satan est un grand poète ; il serait même le plus grand de tous, si l’amour n’existait pas » (Henri-Frédéric Amiel, Les talents de Satan, dans Grains de mil, 1854).