Day care = centre de soins de jour

« Ce n’est pas la lumière
qui manque à notre regard,
c’est notre regard
qui manque de lumière »
(Gustave Thibon).

« L’homme a ce choix :
laisser entrer la lumière
ou garder les volets fermés »
(Henry Miller).

« Que le poète obscur
persévère dans son obscurité,
s’il veut trouver la lumière » (Jean Paulhan).

L’instant présent présente la Présence

Chaque instant est une porte !

« Chaque geste que tu fais peut t’ouvrir
ou te fermer une porte.
Chaque mot que bredouille un inconnu
peut être un message à toi adressé.
À chaque instant, la porte peut
s’ouvrir sur ton destin
et, par les yeux de n’importe quel mendiant,
il peut se faire que le ciel te regarde.
L’instant où tu t’es détourné, lassé,
aurait pu être celui de ton salut.
Tu ne sais jamais.
Chaque geste peut déplacer une étoile »
(Christiane Singer).

Une brise qui ne brise

C’est l’équilibre en dedans qui calme, et non le silence autour.
Plus je me centre, plus je suis bercé par la brise intérieure,
moins je suis tiré par les vents qui soufflent au dehors,
plus mes chaos qui me mettent KO sont @tirés par
la chorégraphie de l’univers, du Vivant : il cesse
d’apparaître comme un adversaire qui me défie,
il révèle ses talents d’accompagnateur
patient et compréhensif.

personnes et relation centrées

Arpenter ce chemin intérieur toujours plus familier qui me ramène à mon axe de lumière, là où je me sens vivant et fluide, du fait d’être aligné et centré, là où je sens la lumière de Vie rayonner, tout à la joie de se marier avec la source de Vie coulant en moi…

Te rencontrer, toi, à partir de cet espace en moi. Et quand la rencontre tourne mal ou court, retourner à mon Essentiel, te laisser expérimenter ton propre chemin intérieur, jusqu’à ce que nos lieux-Source offrent la magie de faire de nos luttes une danse…

Je vois notre relation comme une petite graine unique en son genre, d’une espère encore inconnue, appelée à devenir ce bel arbre que le Ciel espère féconder sur notre terre commune. Je me dis qu’il sera grand et solide grâce aux engrais du don de soi, de l’humilité et de la confiance, qui permettent de survivre aux entraves de l’égocentrisme, de l’orgueil et de la possessivité.

Photo : ‘Mississippi’ vient de ‘misi-ziibi’
en ojibwé (une des langues amérindiennes)
= ‘grand fleuve’, ‘père des eaux’.

Savez-vous que 25 des États américains (un sur deux donc) ont des noms amérindiens ? Voici la signification de quelques autres :

Alabama = « défricheur de fourré » / « ramasseur d’herbes ».

Alaska = « continent ».

Arizona = « petite source ».

Connecticut = « lieu de la longue rivière à marée ».

Hawaï = « maison ».

Illinois = « hommes ».

Iowa = « peuple de la neige grise ».

Kansas = « peuple du vent du sud ».

Kentucky = « dans le pré ».

Massachusetts = « grande colline, petit endroit ».

Michigan = « grand lac ».

Minnesota = « eau vive ».

Missouri = « ceux qui ont des pirogues ».

Ces temps bénis, baignons-nous y !

« « Bene-dicere » : dire du bien. C’est cela bénir. Non pas noyer la violence dans un océan d’aveuglement béat mais, au coeur de la violence, prononcer des paroles qui disent du bien, qui font grand grandir, qui relèvent… C’est un pari et un parti à prendre. Autrement dit, c’est une mission prophétique où le Christ nous attend.

Ces jours-ci, nous étions invités à relire le livre de la Genèse dans les textes quotidiens. Le combat de Jacob laissait résonner son cri : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis ! » (Gn 32,37). Jacob a besoin d’entendre des paroles de bénédiction de la part de son Dieu. Nous-mêmes, nous portons ce besoin d’en recevoir mais donc aussi d’en donner.

« Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il en est besoin, que ce soit une parole bonne et constructive, profitable à ceux qui vous écoutent. […] Amertume, irritation, colère, éclats de voix ou insultes, tout cela doit être éliminé de votre vie, ainsi que toute espèce de méchanceté. Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse » (Eph 4,29.31-32a) » (Père Paul-Antoine Drouin).

Bon dimanche !