Derrière le réflexe machinal de se souhaiter une bonne année, nos bons vœux ont leur valeur ! Quand je te souhaite le meilleur, se tisse un fil entre toi et moi, un fil de lumière, certes peu visible mais lumineux… Je prends position en faveur de la Vie nouvelle qui vient. Je pose l’intention d’enrichir l’étoffe du monde d’un tissu aux mille fils confiants : l’Esprit neuf crée et recrée toute chose. Je désire accueillir en chair et en os ce Royaume d’Amour et de paix, dans la Justice et la Vérité, qui se rapproche. Je m’aligne un peu plus à l’Essence-Ciel en moi, pour vivre un peu plus en accord avec cette Vie qui coule généreusement et gratuitement en moi…
J’aime te transmettre les bénédictions que je reçois de la personne Source de la Vie et des Vivants qui fait du neuf aussi par l’An neuf, aussi parlant neuf…
« N’ayez pas peur d’aimer : aimez de tout votre coeur, mais n’attendez pas tout de l’autre. Il n’est que ce qu’il est. Si vous voulez qu’il soit tout, il ne sera plus rien » (Catherine Bensaïd).
Dans l’image, la sculpture est d’Eléonore de Moffarts née en Belgique, le 5 juin 1964.
Après https://etiennechome.site/paix-selon-francois-partie-1-le-jubile/, voici la suite de quelques passages que je tire du message en ce 1er janvier 2025 du pape François, pour la 58ème journée mondiale de la paix (je n’ai pas réussi à raccourcir davantage) :
« Je ne me lasse pas de répéter que la dette extérieure est devenue un instrument de contrôle par lequel certains gouvernements et institutions financières privées des pays les plus riches n’hésitent pas à exploiter, sans discernement, les ressources humaines et naturelles des pays les plus pauvres, afin de satisfaire les besoins de leurs propres marchés. À cela s’ajoute le fait que plusieurs populations, déjà accablées par la dette internationale, se voient contraintes de supporter également le fardeau de la dette écologique des pays les plus développés. Dette écologique et dette extérieure sont les deux faces d’une même médaille, de cette logique d’exploitation qui culmine dans la crise de la dette. Profitant de cette année jubilaire, j’invite la Communauté internationale à agir pour remettre la dette extérieure, en reconnaissant l’existence d’une dette écologique entre le Nord et le Sud. C’est un appel non seulement à la solidarité, mais surtout à la justice.
[…] L’appel a été lancé par Jean-Paul II lors du Jubilé de l’an 2000, à penser à une « réduction importante, sinon à un effacement total, de la dette internationale qui pèse sur le destin de nombreuses nations ». En reconnaissant la dette écologique, puissent les pays les plus riches se sentir appelés à tout mettre en œuvre pour remettre les dettes des pays qui ne sont pas en mesure de rembourser ce qu’ils doivent. Certes, pour qu’il ne s’agisse pas d’un acte de charité isolé qui risquerait ensuite d’enclencher à nouveau un cercle vicieux financement-dette, il faut, dans le même temps, développer une nouvelle architecture financière conduisant à la création d’une Charte financière mondiale, basée sur la solidarité et l’harmonie entre les peuples. […] Utilisons un pourcentage minimum fixe de l’argent dépensé aux fins d’armements pour la création d’un Fonds mondial qui élimine définitivement la faim et facilite les activités éducatives dans les pays les plus pauvres, afin de promouvoir le développement durable, en luttant contre le changement climatique.
L’objectif de la paix : ceux qui entreprendront, à travers les gestes suggérés, le chemin de l’espérance pourront voir s’approcher l’objectif tant désiré de la paix. Le psalmiste nous confirme cette promesse : quand « amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent » ( Ps 85, 11). Lorsque je me dépouille de l’arme du crédit et que je rouvre la voie de l’espérance à une sœur ou à un frère, je contribue au rétablissement de la justice de Dieu sur cette terre et je marche avec cette personne vers la paix. Comme le disait saint Jean XXIII, la paix véritable ne pourra venir que d’un cœur désarmé de l’angoisse et de la peur de la guerre. Que 2025 soit une année où progresse la paix ! Cette paix véritable et durable qui ne s’arrête pas aux querelles des contrats ni aux tables des compromis humains. Cherchons la paix véritable, celle que Dieu donne à un cœur désarmé : un cœur qui ne calcule pas ce qui est à moi et ce qui est à toi ; un cœur qui défait l’égoïsme par l’empressement à aller à la rencontre des autres ; un cœur qui n’hésite pas à se reconnaître débiteur de Dieu et qui est prêt pour cela à remettre les dettes qui oppriment le prochain ; un cœur qui surmonte le découragement face à l’avenir par l’espérance que chacun est une richesse pour ce monde. Le désarmement du cœur est un geste qui concerne tout le monde, des premiers aux derniers, des petits aux grands, des riches aux pauvres. Parfois, il suffit de quelque chose de simple comme « un sourire, un geste d’amitié, un regard fraternel, une écoute sincère, un service gratuit ». Avec ces petits et grands gestes, nous nous rapprochons de la paix, et nous y arriverons d’autant plus vite que, cheminant aux côtés de nos frères et sœurs retrouvés, nous découvrirons que nous avons déjà changé par rapport au départ. La paix n’advient pas seulement du fait de la fin de la guerre, mais par le commencement d’un monde nouveau, un monde où nous nous découvrons différents, plus unis et plus frères que nous ne l’aurions imaginé. Accorde-nous ta paix, Seigneur ! Et remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs, et, dans ce cycle de pardon, accorde-nous ta paix, cette paix que Toi seul peux donner à ceux qui se laissent désarmer le cœur, à ceux qui, avec espérance, veulent remettre leurs dettes à leurs frères, à ceux qui confessent sans crainte qu’ils sont tes débiteurs, à ceux qui ne restent pas sourds au cri des plus pauvres. »
Origine : il y a 180 ans, les Zouaves étaient des soldats algériens kabyles enrôlés dans l’armée française (leur tribu d’origine = les « zwawis », devenus « zouaves » en français). Ils se reconnaissaient tout de suite par leur uniforme unique (très épicé d’allure orientale) mais aussi par leurs traditions atypiques, jugées exubérantes et leur caractère volontaire voire téméraire et bravache…
Un jeune rabbin fut introduit auprès d’un grand maître du hassidisme, qui lui demanda : — Qui es-tu ? — Je suis, dit le jeune homme, le petit fils du rabbin Untel, qui… — Je ne t’ai pas demandé qui était ton grand-père ! Je t’ai demandé qui tu es, toi…
La plus décisive retraite de ma vie : l’Intensif « Qui suis-je ? », une pratique très simple et répétée de dyade en dyade, alternant les positions d’écoutant et de communiquant.
Une technique est enseignée, combinant la contemplation et la communication vraie dans un cadre précis qui permet à chaque participant de s’ouvrir en toute sécurité à l’Essentiel de sa vie, en traversant pas à pas ses illusions, en se libérant pas à pas de ses identifications. L’exploration de la question « Qui suis-je ? » vise l’expérience directe de sa véritable Nature.
Ces 4 jours s’adressent à toute personne, quelles que soient ses convictions philosophiques et religieuses, intéressée de se rencontrer en vérité, en intimité avec soi-même, au-delà de son histoire, ses croyances, ses émotions, ses blessures, ses conditionnements, etc.
En Belgique, du 1er au 5 avril 2025. À l’île Maurice, du 28 mai au 1er juin 2025.
Cela te parle ? Tu peux me contacter en MP.
(Image : L’oiseau de la connaissance de soi, peinture de 1650).
« L’essentiel, dans l’enseignement de l’art de la vie, ne peut être perçu par la seule raison. C’est probablement pour cela qu’aux questions vitales que les assoiffés ne peuvent s’empêcher de poser, ceux qui ont goûté, senti, perçu la réponse ne peuvent offrir que des histoires, des contes, des fables, des confidences, des choses un jour vécues, bref ce que j’appellerai, faute de mieux, des nourritures amoureuses. Car il ne s’agit pas de faire comprendre, d’enfermer l’indicible entre les murs de la seule raison, mais de donner à savourer un goût, un parfum, ou d’allumer une lanterne et d’éclairer non pas une de ces réalités incassables et tyranniques dont on ne sait trop que faire, mais une impalpable présence » (Henri Gougaud).
« Pourquoi un dattier perd-il ses feuilles en automne ? Pourquoi chaque beau visage devient-il dans la vieillesse ridé comme le dos d’un lézard lybien ? Pourquoi une tête chevelue devient-elle chauve ? Pourquoi est-ce que la force du lion faiblit jusqu’à disparaître ?
Ils ont mis des robes empruntées et prétendu qu’elles étaient les leurs. Dieu reprend les beaux vêtements, pour qu’ils apprennent la fugacité de la robe de l’apparence. Leur lampe est allumée par une autre lampe. Il est temps de le reconnaître et d’en rendre grâce avec gratitude » (Rûmi, La vieillesse).
« Souviens-toi de ton Créateur avant que s’obscurcisse le soleil, au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les personnes vigoureuses qui cessent, l’une après l’autre, de moudre, quand s’éteint la voix de la meule, quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons, lorsque l’humain s’en va vers sa maison d’éternité et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue, avant que le fil d’argent se détache, que la lampe d’or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle de vie à Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, tout est vanité ! » (Qohéleth, 11).
« Rêver seul reste un rêve. Rêver ensemble devient la réalité » (John Lenonn qui, aux rêves, n’a pas dit ‘non’ ni ‘nonne’… Un grand OUI à la Vie telle qu’elle EST !).
Je suis en ce moment dans un groupe de 19 personnes en Égypte interdites en toute dernière minute par les Autorités de réaliser leur projet d’une semaine et obligées de changer complètement de projet… Intéressante gymnastique pour apprendre que tout EST là, quel que soit le lieu, les ‘faire’ et les circonstances… Être pleinement ici et maintenant qui je SUIS vraiment et l’être avec d’autres humains… Elamdoullilah !
« Les couleurs primaires de la lumière sont le rouge, le vert et le bleu. Si vous les soustrayez du blanc, vous obtenez du cyan, du magenta et du jaune. Le mélange des couleurs génère de nouvelles couleurs. Le mélange de ces trois couleurs primaires génère du noir. À bonne température, les couleurs chaudes se composent d’orange, de rouge, de jaune et de combinaisons de couleurs similaires. Elles font penser au chaud, comme la lumière du soleil et la chaleur. A l’opposé, les couleurs froides sont caractérisées par le bleu et le vert. Là où les couleurs chaudes vous rappellent la chaleur et le soleil, les couleurs froides rappellent l’eau et le ciel, même la glace et la neige.
Les couleurs neutres sont des nuances atténuées qui changent avec l’éclairage comme le beige ou le marron. Elles ne figurent pas sur la roue chromatique mais complètent les couleurs primaires et secondaires » (Adobe.com).
Pour une session de Church and Peace (https://www.church-and-peace.org/fr/), je viens de passer 3 jours en Allemagne à Neuwied, dans les bâtiments d’EIRENE, une solide organisation œcuménique œuvrant pour plus de justice et de paix (https://eirene.org/). Tous y ont le même salaire, du directeur à la femme de ménage. Ces bâtiments ont été construits et appartiennent à l’Église morave : un magnifique renouveau ecclésial autour de Jan Hus qui précède d’un siècle Luther et la réforme protestante. Tout le quartier a été construit par les Sœurs et Frères Moraves dont la vie de village était irriguée par l’Évangile. Leurs priorités : un sens aigu de l’égalité entre tous les membres, une fraternité basée sur une relation de cœur, une vie humble et discrète de non-violence basée sur l’Évangile : pragmatisme, authenticité et simplicité (notamment ne pas faire la guerre pour des points de doctrine). Leur devise : « Pour l’essentiel, unité ; Pour le non-essentiel, liberté ; et en toutes choses, amour »
« La fraternité signifiait non seulement un pont entre les différences théologiques mais aussi les différences sociales ; l’artisan et l’aristocrate étaient réunis en frères et siégeaient en tant que membres égaux dans le même comité » (Clarence H. Shawe, évêque morave britannique).