« La voix intérieure, c’est la voix d’une vie plus pleine, d’une conscience plus large et plus grande. C’est pourquoi, dans la mythologie, la naissance du héros, ou la naissance symbolique, coïncident avec le lever du soleil : car le devenir de la personnalité signifie ACCROISSEMENT DE CONSCIENCE » (Carl Gustav Jung).
« Aimer votre enfant signifie le décharger de ce que vous n’avez pas vécu ou pas choisi ; cela signifie prendre conscience de ce qui vous a empêché de grandir en tant qu’être humain (par peur, par négligence…) et œuvrer à changer cela dans votre vie, afin que votre enfant ne soit pas bloqué là où vous-mêmes l’avez été. Votre enfant a besoin que vous lui montriez que vous existez pleinement pour qu‘il puisse s’autoriser, à son tour, à exister pleinement lui-même. Vous pouvez ainsi devenir une formidable source d’inspiration pour lui, en lui offrant, du milieu de votre vie et, plus tard, dans vos années de senior, l’image la plus positive et la plus créative possible. Vous pouvez l’inviter à croître sans cesse à tous les niveaux de son être, quel que soit son âge. Cela peut devenir le plus bel héritage que vous pouvez lui transmettre en tant que parent » (Dr Christophe Fauré, Maintenant ou jamais).
« Le soleil est parti, mais j’ai la lumière » (Kurt Cobain).
« Être heureux n’est pas un destin, mais une conquête pour ceux qui savent voyager dans leur propre être. Être heureux, c’est cesser d’être victime de problèmes et devenir acteur de ma propre histoire. C’est traverser des déserts hors de moi, mais pouvoir trouver une oasis au plus profond de mon âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie. […] Puissiez-vous être un amoureux de la joie dans vos sources. Puissiez-vous être un ami de sagesse et de paix pendant vos hivers » (Pape François).
Le cadre-porteur libère ma liberté par ses limites contenantes :
« Les rives sont la chance du fleuve puisque, l’enserrant, elles l’empêchent de devenir marécage » (Comte de Bourbon-Busset).
« La rivière n’atteindrait jamais la mer si les berges ne la contraignaient » (Rabindranàth Tagore).
« Devant une toile immense dont il ne verrait pas les bords, tout peintre aussi génial fût-il baisserait les bras. C’est la restriction de la toile, sa limitation même qui exaltent ses pinceaux. La liberté vit de la puissance des limites. Elle est ce jeu ardent, cette immense respiration à l’intérieur des limites » (Christiane Singer).
« L’écoute est pour moi le sel d’une vie en fluidité, simple et sans effort… Nous avons été conçus avec un trésor en nous – un GPS intérieur – dont peu nous parlent. Et pourtant à chaque instant nous recevons les clés, la direction à suivre pour faire de notre vie une œuvre d’art » (Armelle Six).
« Il ne s’agit pas de faire une propagande indiscrète et d’encombrer les autres avec nos convictions, mais de laisser rayonner une présence » (Maurice Zundel, Un autre regard sur l’homme).
« Ce matin en longeant à bicyclette le Stadionkade, je m’enchantais du vaste horizon que l’on découvre aux lisières de la ville et je respirais l’air qu’on ne m’a pas encore rationné. Partout des pancartes interdisaient aux Juifs les petits chemins menant dans la nature. Mais au-dessus de ce bout de route qui nous reste ouvert, le ciel s’étale tout entier. On ne peut rien nous faire, vraiment rien. On peut nous rendre la vie assez dure, nous dépouiller de certains biens matériels, nous enlever une certaine liberté de mouvement tout extérieure, mais c’est nous-mêmes qui nous dépouillons de nos meilleures forces par une attitude psychologique désastreuse. En nous sentant persécutés, humiliés, opprimés. En éprouvant de la haine. En crânant pour cacher notre peur. On a bien le droit d’être triste et abattu, de temps en temps, par ce qu’on nous fait subir : c’est humain et compréhensible. Et pourtant la vraie spoliation c’est nous-mêmes qui nous l’infligeons. Je trouve la vie belle et je me sens libre. En moi des cieux se déploient aussi vastes que le firmament. Je crois en Dieu et je crois en l’homme » (Etty Hillesum, Une vie bouleversée, 1941-1943 ; p. 132 dans l’édition Points).
Né en 2015 et décédé hier, ce mardi 28/7/20, Joseph Moingt s.j. nous suggère de renoncer à concevoir Dieu « a priori comme l’Être absolu et infini de la philosophie, qui n’a d’ailleurs pas d’être-là en ce monde, ou le Père tout-puissant de la religion, dont les représentations anthropomorphiques et finalistes sont désavouées par la vraie foi autant que par la raison critique. […] Seul le Dieu souffrant peut aider. […] Au temps où nous vivons, placé sous le signe de la mort de Dieu, « la naissance de Dieu » entend affirmer que Dieu n’en continue pas moins à naître en nous » (Joseph Moingt, Dieu qui vient à l’homme. Du deuil au dévoilement de Dieu, 2002, p. 280 et 470).
Les détracteurs de Pasteur ont démontré que la qualité du terrain compte plus que le microbe.
Le meilleur booster du système immunitaire = la qualité de notre raccordement à la source inépuisable et surabondante de la Vie.
La démarche semble mystique ? Elle est à vrai dire très pratique et elle s’apprend concrètement : visiter chaque membre de mon corps et chaque membre de ma petite famille intérieure, lorsqu’il se replie et se coupe de la Vie, lui offrir de la compassion pour sa fatigue / douleur / plainte, ET, dans l’autre sens, lui offrir le souffle à chaque inspire + tout ce qui lui permettra de se relier à nouveau à la Vie infinie, reçue gratuitement à chaque instant…
L’indécence de la souffrance qui conduit à la mort et
l’un des sens de l’amour qui sauve notre humanité.
Par son amour qui demeure au cœur de l’épreuve, qui traverse la souffrance de part en part, qui transfigure la mort et la colore d’un sens nouveau , le Christ a ouvert une porte que personne, jamais, ne pourra refermer.
C’est par cette petite porte qu’il nous attire encore,
Un couple en bonne santé vit une union sans fusion ni confusion :
une chaleureuse présence (axe horizontal de l’amour ; nous nous donnons l’un à l’autre) dans une juste distance (axe vertical de l’amour ; nous recevons l’amour de la Source-Soleil : chacun entretient ses propres prises de terre et de ciel)…
« Toute relation suppose deux termes et un troisième qui les unit, mais qui tout autant les différencie. Sans ce « troisième », il ne peut y avoir que fusion ou mélange, ou exclusion et séparation mais pas d’Alliance ni d’union » (Jean-Yves Leloup).