Être ange gardien, en faisant de petites surprises agréables

Une bonne tradition familiale : chacun.e tire le nom d’un.e autre de la famille, pour être son « ange gardien » pendant tout le mois de l’Avent, en lui faisant de petites surprises agréables, comme pendre à la clinche de sa chambre un mot doux, mettre dans la poche de son manteau une parole valorisant une de ses attitudes appréciée, poser sur son bureau une photo, un  spéculoos de Saint Nicolas,…, etc., etc., etc.

Faire de même dans l’équipe de travail,
         qui devient les keep de trouvailles 😉

Joie d’être et joie d’avoir

« Être est plus indispensable qu’avoir. Le rêve, c’est d’avoir de quoi être » (Frédéric Dard).

« Il est plus aisé de n’avoir rien que de n’être rien » (Philippe Besson).

« Mieux vaut encore ne pas avoir l’air d’avoir l’air

                      que d’avoir l’air de ne pas avoir l’air »                                                                     (Pierre Dac).

La bonté : ce qui désarme le plus les hommes

« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).

Créativité en confinement

My name is Kate Weiland. I’m a happy mother of three kids and the creator behind the delicious (and totally ridiculous) photography food series Our family bites (#ourfamilybites).

« Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire » (Charlie Chaplin).

« Les génies n’ont pas plus de neurones que la moyenne mais ils ont la capacité de faire beaucoup plus de connexions entre ceux-ci ! C’est cette capacité qui leur permet d’inventer » (Philippe Brasseur).

« Le seul vrai pouvoir révolutionnaire, c’est le pouvoir d’inventer » (Joseph Beuys).

Corps à corps / Cœurs ac-cord…

« Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi !
Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire :
La poussière sans nom que ton pied foule à terre
Et l’étoile sans nom qui peut guider ta foi.
Je suis et ne suis pas tel qu’en apparence :

Forte comme en plein jour une armée en bataille
Qui lutte, saigne, râle et demeure debout;
Qui triomphe de tout, risque tout, souffre tout,
Silencieuse et haute ainsi qu’une muraille…
Faible comme un enfant parti pour l’inconnu
Qui s’avance à tâtons de blessure en blessure
Et qui parfois a tant besoin qu’on le rassure
Et qu’on lui donne un peu la main, le soir venu…

Connais-moi ! Connais-moi ! Ce que j’ai dit, le suis-je ?
Ce que j’ai dit est faux – et pourtant c’était vrai ! –
L’air que j’ai dans le cœur est-il triste ou bien gai ?
Connais-moi si tu peux. Le pourras-tu ?… Le puis-je ?…

Ô passant, quand tu verrais
Tous mes pleurs et tout mon rire,
Quand j’oserais tout te dire
Et quand tu m’écouterais,
Quand tu suivrais à mesure
Tous mes gestes, tous mes pas,
Par le trou de la serrure…
Tu ne me connaîtras pas!

Et quand passera mon âme
Devant ton âme un moment
Éclairée à la grand-flamme
Du suprême jugement,
Et quand Dieu comme un poème
La lira toute aux élus,
Tu ne sauras pas lors même
Ce qu’en ce monde je fus…

Tu le sauras si rien qu’un seul instant tu m’aimes ! »

(Marie-Noel, Connais-moi, 1908).

Psalmodie ta vie

« Oui il est grand temps de révéler à nos enfants – de nous révéler à nous-mêmes – l’autre versant du monde, celui où, jour après jour, s’invente la vie : les mille gestes d’amour, de compassion, de tendresse, les multiples mains qui bénissent, caressent, plantent, sèment, rêvent, se joignent pour prier, jour après jour, sans se lasser. Car le monde doit de tenir debout à cette conspiration de l’amour, à cette clandestinité de la tendresse et de la louange » (Christiane Singer).

« Qu’ils louent son nom avec des danses. Qu’ils le célèbrent avec le tambourin et la harpe » (Psaume 149).

Réveiller le Feu sacré et nous porter dans les abris éternels

« Plus le cœur de l’homme est pur, plus la vue de celle qu’il aime le sanctifie. Elle est comme un talisman merveilleux qui l’initie aux enchantements de la vie immortelle. […] Comme l’artiste, la femme n’aspire qu’à réveiller en nous le Feu sacré. Elle se fait aimer pour porter le cœur de celui qui l’aime dans les abris éternels » (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De l’unité spirituelle, 1845).

Fusée dans tous les sens

« Aujourd’hui je n’ai rien fait.
Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.

Des oiseaux qui n’existent pas
ont trouvé leur nid.
Des ombres qui peut-être existent
ont rencontré leurs corps.
Des paroles qui existent
ont recouvré leur silence.

Ne rien faire
sauve parfois l’équilibre du monde,
en obtenant que quelque chose aussi pèse
sur le plateau vide de la balance »

(Roberto Juarroz, Treizième Poésie Verticale).