L’émerveillement transforme l’ordinaire en extraordinaire

« Je vais être comme un enfant qui vient de naître, qui ne connaît rien et qui découvre tout. Celui-là, je vais le protéger à l’intérieur de moi-même. Il va peut-être m’amener vers un autre monde dans lequel je suis incapable d’aller parce que je connais trop de choses » (Luis Ansa).

« Quand je suis en face de quelqu’un, je tombe dans son regard. Pour moi, les yeux sont vertigineux. Au fond de la pupille, comme au fond d’un tunnel, je vois approcher quelqu’un qui porte un flambeau. Je traverse l’apparence et je sens la personne » (Christiane Singer).

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
(Lamartine, Le papillon).

Cueille le jour présent sans t’inquiéter ni du jour ni de l’heure de ta mort et sans t’encombrer des crédulités colportées pour le jour à venir

Déconfinement en vue ?

“Longue-vue, oh ma longue-vue,
dis-moi « pas dix mois » ?!

« Carpe diem, quam minimum credula postero » :
« Cueille le jour présent sans t’inquiéter ni du jour ni de l’heure de ta mort et sans t’encombrer des crédulités colportées pour le jour à venir » (traduction personnelle de Horace, À Leuconoé dans Odes, I, 11, 8, 22 aCn).

« Vis comme si tu vas mourir demain.
Apprends comme si tu vis éternellement » (Gandhi)