« To be, or not to be, that is the question Être ou ne pas être, telle est la question d’Hamlet, ce prince danois accablé par le deuil, la trahison et le doute, qui se demande s’il vaut mieux mettre fin à ses jours plutôt que d’endurer les douleurs de la vie. Shakespeare or not j’expire ?
« Aimez votre vie, soyez heureux. Avant de blesser, prenez le temps de considérer l’autre. Avant de le détester, prenez le temps de l’aimer. Avant de mourir, prenez le temps de vivre » (William Shakespeare).
En hébreu, ish signifie « homme » et isha « femme ». Ish a un yod י mais pas de hé ה isha contient un héה mais pas de yod י Ensemble י ה= YH, ils abrègent YHWH, le nom de Dieu : l’unité sexuée de l’homme et de la femme parle de Dieu qui n’est pas sexué, de son unité dans la différence, altérité féconde, relation fondatrice…
« Une personne de foi apporte non pas une doctrine à discuter plutôt une Présence à respirer » (inspiré de Maurice Zundel, Un autre regard sur l’homme).
M’est avis que la grêle est créée dans les laboratoires secrets du lobby des carrossiers.
« Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel » (Umberto Eco, Le Pendule de Foucault).
Dans la Bible, bien mieux qu’une histoire sur la création du monde physique, la Genèse nous invite notamment à suivre ce Dieu qui sépare et ordonne, pour sortir du chaos. La première action divine est de séparer la lumière des ténèbres, séparer ce qui éclaire de ce qui égare, distinguer le vrai du faux, clarifier, ordonner et discerner en mettant de la lumière là où c’est confus.
La téléréalité a accouché d’une ‘infoman’ = titre d’une émission ‘infotainment’, mélangeant les séquences informatives et divertissantes, où nous avons à discerner et distinguer une nympho d’une info !
Se mettre à genou ensemble côte à côte et prier, telle est la colonne vertébrale et le ciment du couple.
« Le pardon est certainement l’une des plus grandes facultés humaines et peut-être la plus audacieuse des actions dans la mesure où elle tente l’impossible, à savoir défaire ce qui a été, et réussit à inaugurer un nouveau commencement, là où tout semblait avoir pris fin » (Hannah Arendt).
« Observe-toi toi-même, et chaque fois que tu te trouves, laisse-toi ; il n’y a rien de mieux » (Maître Eckhart).
Image : La langue française et ses jeux de mots ! l’expression « se tôler » peut avoir deux sens : 1) le verbe se tolérer, qui signifie se supporter mutuellement ou se laisser mutuellement exister et 2) l’expression argotique « se prendre une tôler » qui signifie subir une défaite ou une chute violente. La confusion peut venir de la proximité des mots : « tôler » pour le travail de la tôle, « tolérer » pour supporter et « tôle » qui peut aussi signifier prison ou échec.
« Les créatures ne se reposent pas avant d’avoir atteint la nature humaine ; alors elles arrivent à leur forme originelle, à savoir Dieu » (Maître Eckhart).
Ce qui était tenu pour vrai hier peut apparaître faux demain, même en science !
Ce qui est vrai ici ne l’est plus là-bas.
Ce qui est sensé ici (par exemple dans la cheminée de l’illustration) a un autre sens là (dans le pot d’échappement).
Vivent les vérités bien situées dans leur contexte, n’en déplaisent aux Ultramontains (au-delà des Alpes), tel l’abbé Gaume qui écrivit « Le ver rongeur », en lançant l’offensive contre les Gallicans. Attention aux vérités définies de manière centralisée à prétention universelle.
Le Vivant ne nous montre-t-il pas un autre chemin, celui du déploiement organique plein de respect de chacun ? Dans la nature, chaque espèce, chaque organisme, chaque cellule s’épanouit selon sa propre logique. Et pourtant, c’est cette prolifération du singulier qui crée des équilibres globaux, des écosystèmes, des lois biologiques universelles.
L’hêtre ne cherche pas à ressembler au baobab et il ne devient pas universel en l’imitant. C’est en se déployant soi-même que tous deux contribuent à la symphonie du vivant.
Quelle bonne nouvelle : c’est en vivant pleinement ma propre expérience concrète que je peux savourer la beauté de l’universel. C’est à travers le respect de chaque personne dans sa singularité que nous pouvons ensemble goûter à l’universel qui nous unit. C’est aussi la manière de faire de Dieu dans la Bible : se révéler dans l’histoire, dans des visages, dans des lieux, pas dans des idées désincarnées. Et, en Genèse 12, 1, il montre qu’Il sauve l’humanité, un cœur à la fois.
Dans un monde qui cherche souvent à uniformiser, à standardiser, à globaliser, le Vivant nous rappelle que l’unité ne vient pas de la ressemblance, mais de la danse entre différences.
L’universel n’est pas un sommet imposé d’en haut que l’on pense abstraitement. C’est une plaine fertile, nourrie par les racines du particulier, que l’on touche de ses pieds et de ses mains, de ses racines et de ses ailes.
« Tout ce qui a un prix n’a pas de valeur », a dit Kant.
Et tout ce qui relève de l’essentiel ne peut pas s’acheter, tels le sens, la relation, le sacré, la dignité vécue, la liberté choisie, l’invisible vérité profonde, l’amour sincère et authentique, la confiance véritable, la paix intérieure d’une âme délivrée…