Pacem in Terris

Make the authentic peace great again!

« La paix du Christ ressuscité est une paix désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, de Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. […] Que cette salutation de paix entre dans vos cœurs, qu’elle parvienne à vos familles, à tous les hommes, où qu’ils soient, à tous les peuples, à toute la terre » (premiers mots de Léon XIV, premier pape citoyen des États-Unis).

Le présent m’attend / me tend les bras

Je me suis désolé du passé
comme si c’était un œuf cassé.
J’ai entouré l’avenir comme un œuf couvé.
Puis j’suis tombé sur l’œuf de Pâques : re(s)suscité,
le présent m’attend / me tend les bras, émerveillé.
(Je me suis inspiré de Paul Éluard).

Une poule est un artifice étrangement neuf
qu’utilise un œuf pour produire un autre œuf.
(Je me suis inspiré d’Umberto Eco).

Si l’amour est un œuf bien frais,
le mariage est un œuf bien dur !
et le divorce un œuf plutôt brouillé ?
(Je me suis inspiré de Père d’Oliban).

Oeuf de Pâques


Trump décide de faire une petite visite en Israël. Pendant un bain de foule à Jérusalem, il est pris d’un malaise cardiaque. On le transporte à l’hôpital mais il meurt pendant le trajet.

Les croque-morts proposent 2 possibilités aux diplomates qui l’accompagnent: « vous pouvez le rapatrier pour 50000 dollars ou vous pouvez le faire inhumer ici, en Terre Sainte pour seulement 100 dollars ».

Les diplomates américains se concertent pendant quelques minutes. Ils reviennent vers l’employé des pompes funèbres et lui disent : « Nous voulons le rapatrier ».

Celui-ci est très étonné et demande : pourquoi dépenser 50000 dollars pour le rapatrier alors que vous avez la merveilleuse possibilité de l’enterrer en Terre Sainte pour 100 dollars ?

Les diplomates américains répondent : « il y a très longtemps, un homme est mort ici, puis enterré ici. Et trois jours après, il était ressuscité. C’est un risque que nous ne pouvons vraiment pas prendre ! »

L’arbre de vie, la mère de la forêt

Dans des zones désertiques d’Afrique, j’ai eu l’honneur de vivre des séjours à côté de baobabs, capables d’aller trouver de l’eau à plus de 200 mètres sous le sol… Impressionnant cet « arbre de vie » (c’est son nom, vu sa résistance et sa longévité). À la différence de beaucoup d’arbres qui filent vers le ciel et déploient la plus belle des ramures possible, le baobab, lui, privilégie l’ancrage par le bas, une ramure cachée à nos yeux qui se trouve dans son système racinaire exceptionnel : des racines larges qui sont expertes en stockage d’eau,  profondément ancrées et s’étendant sur une surface bien plus vaste que les ramures dans le ciel. Quelle solidité structurelle qui lui permet de résister aux vents violents, aux conditions extrêmes, dont les sécheresses prolongées.

En outre, son écorce, ses feuilles, ses fruits (le fameux « pain de singe ») et même son bois sont utilisés pour des médicaments, des aliments et des matériaux. L’arbre de vie dans sa version non pas de voltige altière dans la cour des pères mais bien dans sa version de sage matrice ancrée dans la Terre-mère.

Les images d’illustration montrent des baobabs de Madagascar (« la mère de la forêt », disent les Malgaches), qui ont une ramure céleste particulièrement développée, grâce à un climat généreux en pluies… D’où leur beauté majestueuse doublement ancrée : dans la terre d’abord et aussi dans le ciel !