Certains s’en tiennent à une lecture littérale des passages bibliques avec la belle intention de respecter la Parole de Dieu, sans réaliser à quel point ils la défigurent bien souvent, en produisant des contresens violents. Deux exemples :
Justifier l’esclavage (comme cela a été fait jusqu’au 19ème siècle) à partir de « Esclaves, obéissez à vos maîtres » (Éphésiens 6,5) n’honore pas le propos et l’intention de Paul.
Recourir à des punitions violentes sur base d’ »œil pour œil, dent pour dent » (Exode 21,24) passe à côté de la loi du talion qui cherche à interdire une réaction de vengeance. Pour en savoir plus : https://etiennechome.site/la-loi-du-talion/.
« Être une conscience, c’est s’éclater vers le monde. […] Nous conservons continuellement la possibilité de changer la signification du passé, en tant que celui-ci est un ex-présent ayant eu un avenir » (L’Être et le Néant, Sartre) (« Lettre est le ? né en Sarthe ou ça se Corse ?)…
« L’amour est la seule religion, le seul Dieu, le seul mystère qui mérite d’être vécu. L’amour ne connaît pas de devoir. L’amour est un plaisir, une joie » (Osho).
« Je suis un athée chrétien » (Michel Onfray, philosophe sur pattes de plateaux médiatiques dont les contradictions multiplient les pattes hics, jusqu’aux crises (de foi et de foie) hépatiques ! bien plus soucieux de provoquer des ébats publics que d’éclairer par une pensée académique).
« Michel Onfray ? Un petit maître-penseur de la doxa, passé de la gauche libertaire à une forme de populisme conservateur ! » (Jonathan Sturel, La contre-histoire de Michel Onfray).
« En tuant cette vieille femme, c’est sa propre âme que Raskolnikov avait tué. […] Sonia sourit au prisonnier d’un air aimable et heureux, mais, selon son habitude, ne lui tendit la main que timidement. […] Mais cette fois, leurs mains ne pouvaient rompre leur étreinte. […] Soudain, et sans que le prisonnier sût comment cela était arrivé, une force invincible le jeta aux pieds de la jeune fille. Il se mit à pleurer en enlaçant ses genoux. Au premier moment, elle fut terriblement effrayée et son visage devint mortellement pâle. Elle bondit sur ses pieds et le regarda en tremblant, mais, au même instant, elle comprit tout… Un bonheur infini rayonna dans ses yeux. Elle comprit qu’il l’aimait, oui, elle n’en pouvait douter. Il l’aimait d’un amour sans bornes ; la minute si longtemps attendue était donc arrivée !
Ils voulaient parler, mais ne purent prononcer un mot. Des larmes brillaient dans leurs yeux. Tous deux étaient maigres et pâles, mais ces pauvres visages ravagés étaient illuminés par l’aube d’un avenir renouvelé, d’une résurrection complète faisant passer à une vie nouvelle. C’était l’amour qui les ressuscitait. Le cœur de l’un enfermait une source de vie inépuisable pour l’autre. […] Mais ici commence une autre histoire, celle de la lente rénovation d’un homme, de sa régénération progressive, de son passage graduel d’un monde à un autre, de son entrée dans une réalité nouvelle, jusqu’alors entièrement insoupçonnée » (Fiodor Dostoïevski, finale de l’épilogue de Crime et châtiment).
Ces 11 au 13 novembre 2025, nombreuses ont été les aurores boréales dans notre ciel nocturne tout dégagé.
Logique ! le Soleil suit un cycle d’activités magnétiques d’environ 11 ans, alternant entre phases calmes et phases intenses, avec un « maximum solaire » à son plus haut niveau d’activité.
Le cycle solaire actuel a débuté en 2019 et a atteint son maximum début 2025. Voilà pourquoi, en ce moment, des aurores boréales sont observées jusque dans le sud de l’Europe. Car le Soleil produit davantage d’éruptions et de vents solaires, avec projection de particules en direction de la Terre qui, en pénétrant dans la partie haute de notre atmosphère, entrent en collision avec les atomes et molécules de l’air (essentiellement oxygène et azote). Ces collisions transmettent de l’énergie aux gaz, qui deviennent « excités ». En revenant à leur état normal, ces gaz émettent de la lumière : verte quand il s’agit d’oxygène en basse altitude et rouge quand il s’agit d’oxygène en haute altitude (au-delà de 200 kms) ; quant à lui, l’azote jouit dans les bleue, violette et rose (le plus rare). Leur joie qui se voit après l’orgasme, quoi… Comme dans mon cœur magnétisé et tout excité après chaque rencontre authentique !
Une aurore est un phénomène électromagnétique et lumineux, non pas thermique ou chimique. Les particules ne brûlent pas : elles transmettent leur énergie aux gaz de l’atmosphère. Il n’y a pas de combustion ; juste électromagnétisme…
Voir aussi mon post rédigé quand j’étais à Rovaniemi, en Laponie : https://etiennechome.site/aurore-boreale/
« Là où Dieu a un temple, le diable aura une chapelle » (Robert Burton).
Saboteur (roman de Christophe Schriber) : l’histoire d’un homme qui est tellement heureux qu’il a envie de devenir malheureux, pour voir ce que ça fait. Il n’a jamais été malheureux et il est persuadé que les gens qui le sont ont un truc en plus. Il décide alors de saboter sa vie, jusqu’à arriver au fond du trou !
« Le diable ne voulant pas travailler sans salaire, n’apprit pas le métier de sabotier » (Paul Sébillot, qui mourut à la fin de la WW1, en 1918). Le sabotier est celui qui fabrique les sabots ? sur ‘ses-billots’, dirait Sébillot ?
« Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi » (Saint Augustin).
« Être à la merci de » signifie dépendre totalement de quelqu’un ou de quelque chose.
Être à la merci d’un vainqueur, c’est être sous sa coupe, sous son pouvoir, à sa discrétion.
Être à la merci des flots, c’est être exposé à leurs dangers, sans avoir de contrôle.
Stupéfiante vérité : la personne qui me donne Vie se met à ma merci par amour ; vulnérable, elle se met entre mes mains, en faisant preuve de mercy (miséricorde). Le monde à l’envers…