« Dégager un vide dans nos vies
où la bénédiction peut entrer…
Préparer un endroit dans notre maison,
dans notre histoire, dans notre cœur,
où la magie peut se sentir accueillie…
C’est le vrai sens de la prière »
(Toko-pa Turner).
Catégorie : Communication meilleures relations
Les murs murs du subconscient
« Le subconscient murmure sans cesse,
et c’est en écoutant ces murmures
que l’on entend la vérité »
(Gaston Bachelard).
Distants car trop proches . Distincts et donc proches
Lors de ma dernière session de travail thérapeutique (https://www.vvanoutryve.be/mtth/), en entendant un autre membre du groupe exprimer que ses parts avaient été un jour dans un tel manque de lien qu’elles faisaient de l’anthropophagie, j’ai été renvoyé à mes propres parts qui vont vers l’autre à partir d’une peur de rupture du lien, une peur de rejet ou d’abandon. J’ai pris le temps de les rencontrer et de prendre soin avec elles de leur besoin de lien en creux, jusqu’à ce que le lien entre elles et moi soit plein, complet, accompli !
Comme c’était bon d’entendre Vinciane, l’animatrice, me rappeler que quand nous sommes emmêlés, trop proches de l’autre, nous serons obligés de prendre de la distance. Si, par contre, nous sommes distincts, nous pouvons être proches.
Gratitude à Nanna Michael qui m’a initié il y a près de 15 ans à l’IFS, ainsi qu’à Nadine d’Ydewalle et sa fille Vinciane van Outryve, qui ont fait le suivi !
Plus d’infos sur l’IFS : https://ifs-association.com/
Si vous ne connaissez pas encore ce trésor d’IFS, je vous souhaite de faire une visite sur ce site !
Empêcheur de tourner en rond
« C’était un éveilleur de conscience, un empêcheur de tourner en rond et, même mort, de toute évidence, il dérange toujours. Le personnage semble toujours être au purgatoire » (Jacques Lacoursière).
Le triangle dramatique de Karpman
Le ‘triangle dramatique de Karpman’ se déroule entre un Persécuteur (l’instance qui commet une violence), une Victime (l’instance qui la subit) et un Sauveteur (l’instance qui soigne la violence, qui cherche à rendre service en prenant soin de la Victime). Il fut élaboré par Karpman dans les années 1960, en participant pendant cinq ans à la session hebdomadaire animée par un autre psychiatre, Éric Berne (auteur de l’Analyse Transactionnelle), qui avait fixé quatre règles méthodologiques : 1) « ne dites rien que vous ne pouvez pas dessiner dans un diagramme » ; 2) « utilisez toujours le rasoir d’Occam » = simplifiez le plus possible ; 3) « écrivez en langage profane pour être compréhensible par un enfant de 8 ans, un agriculteur du Midwest et un professeur du MIT » ; 4) « vous n’êtes pas là pour apprendre l’analyse transactionnelle mais pour inventer vos propres théories ».
Cf. Stephen Benjamin Karpman, Le Triangle Dramatique. Comment passer de la manipulation à la compassion et au bien-être relationnel ; Pierre Agnese & Jérôme Lefeuvre, Déjouer les pièges de la manipulation et de la mauvaise foi. Avec le triangle dramatique et son contre-triangle, tous deux édités par InterÉditions.
Délicieuse rencontre
Il est des rencontres délicieusement bénies
car lumineuses de fluidité et de simplicité,
où l’ici et maintenant d’une tasse de thé
partagée, entièrement suffit !
Merci, l’Esprit ;
tu ne manques pas d’esprit !
Ci-dessous, je commente (à ma manière holorimique) la sculpture de Johann August Nahl sur Marie-Madeleine et Jésus au tombeau.
Module IFS de travail thérapeutique
Je viens de vivre un module IFS de travail thérapeutique, avec 7 participants et 2 thérapeutes aguerris, Vinciane et Bernard, en bord de mer à Pornic (station balnéaire du sud de la Bretagne). Une formule en immersion extra où le travail intérieur de chacun est favorisé par une alternance de travail individuel au sein du groupe et de travail de groupe où tous sont impliqués. Le fait d’être témoin du travail de chacun et les partages des uns et des autres fait miroir et/ou fait résonner notre propre système et enrichit notre cheminement personnel.
Ce fut si précieux pour moi de nous sentir avancer chacun.e et tous ensemble, partageant tant de résonnances d’humanité. Chaque heure de ces 5 jours m’a fait avancer. Chaque petit passage a préparé et rendu possible le suivant, étape par étape.
Ma matière première : je suis parti des feedbacks de mes proches sur ce qui n’est pas ouvert en moi et j’ai suivi le fil. Derrière un apparent altruisme, j’ai peu à peu découvert et accueilli mes parts chargées de manques et de blessures archaïques. Chaque matin, j’ai dessiné un mapping de mes parts. Chacun de ces dessins m’éclaire tellement sur mes modi operandi et vivandi.
Arrivé au dernier jour, c’est comme si une quille avait poussé sous la barque de ma famille intérieure et, loin de lui donner la rigidité guindée du fil à plomb, elle lui procure la marge supplémentaire pour gîter en sécurité et mieux garder le cap…
J’ai expérimenté avec sensibilité quand je risque d’aller trop loin, trop chez l’autre. Comme c’est bon alors, grâce à l’invitation de Vinciane ou de Bernard, de me recentrer, de revenir là où je suis libre et conscient, clair et pertinent. Ralentir et être qui je suis en vérité : je suis vrai, chez moi, avec moi, et, si cela te convient, je peux être avec toi quand tu évolues chez toi, sans aucune pression, sans aucune attente. Si ce que je vis est une ressource pour l’autre, très bien. Si pas, très bien aussi. Ton espace est le tien, mon espace est le mien…
Nous pouvons à chaque instant choisir d’être ensemble, chacun depuis notre propre espace, ou de d’abord nous connecter à nous-même avant de revenir vers l’autre (ou pas… 😉). À chacun.e son chemin de vie. Confiance en la Vie…
Pour plus d’infos sur cette session que je vous souhaite vivement de vivre : https://www.vvanoutryve.be/mtth/. Différents Modules sont en cours de préparation, à divers endroits, en Belgique, en France et en Suisse.
Merci à chaque qui partagera ce message et ainsi aidera à faire connaître ce trésor.
Sans remparts, ni armure
« — Maître, je suis maintenant devenu incroyablement fort, car j’ai construit une armure émotionnelle et sociale qu’aucune attaque ne peut entamer. Plus personne ne peut vraiment m’atteindre.
— Tu es donc devenu expert en stratégies de sauvegarde de ton ego. Tu as donc encore très peur.
— Mais il faut être fort tout de même dans ce monde !
— N’est pas fort celui qui s’entoure de ses remparts, mais celui qui les a détruits (de même qu’il a déposé ses carapaces et boucliers). Celui qui a entrepris la déconstruction des cachots où rampent ses vices, et des temples qu’il a bâtis pour ses vertus.
— Mais alors sans remparts, ni armure, nous devenons perméables à la malveillance des autres !
— Il n’y a pas réellement de malveillance, mais uniquement des blessures que chacun exprime, dont les peurs et la souffrance sont les symptômes. Aussi ce sont tes blessures, qui nécessitent la construction de remparts, qui auront pour principale conséquence de t’éviter la résolution de celles-ci.
Tu es devenu non seulement imperméable à ce que tu appelles malveillance et attaques, mais à tout ce dont ce cloisonnement égotique te prive : à la beauté de ta souffrance, et de tes peurs. À ta relation avec elles et à ta capacité de leur sourire, de les accepter et de t’aimer pour les transmuter »
(Stephan Schillinger).
Poèmes pour extraire les bleus sous ma peau et créer du lien
« J’ai été condamné à une peine de trente ans de prison, dont vingt ans de sûreté. Les dix premières années que j’ai passées derrière les barreaux ont été terribles. J’étais un enragé. Dans ce désert, j’ai trouvé l’écriture et la poésie. Elles m’ont servi de boussoles, m’embarquant pour de longs voyages, jetant des passerelles vers l’autre. Lire, écrire et créer en prison, c’est survivre. Je me suis découvert un cerveau à 52 ans. J’ai réussi à sortir de tout cela grâce aux mots, qui m’ont permis d’EXTRAIRE LES BLEUS SOUS MA PEAU. J’ai déclamé un poème que j’avais rédigé lorsque j’étais à l’isolement et cela m’a révélé. En 2016, j’ai reçu un premier prix de poésie à la Sorbonne. Quand j’ai vu mon nom à côté de ceux de grands auteurs, les Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, je ne l’ai pas cru. Mais j’ai compris que j’avais une sensibilité qui touchait les gens. EN ÉCRIVANT DES POÈMES, JE CRÉAIS DU LIEN EN PRISON » (Khaled Miloudi). Vient de sortir son livre Les couleurs de l’ombre.
Rire tris-mal : qui est très aigu, qui a la caractéristique d’un grincement de dent, d’un trisme (mot construit par Arthur Rimbaud dans son poème Comédie en trois baisers).
Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un long rire tris-mal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Une risure de cristal…
(Arthur Rimbaud, 1895).
Il est des rencontres magiques…
« Il est des rencontres magiques… Il est des rencontres magiques qui surgissent dans notre vie sans prévenir…
Il est des rencontres qui ont un caractère magique par la qualité de ce qu’elles révèlent, en nous, ou chez l’autre…
Il est des rencontres qui nous appellent au plus profond de notre être, du plus lointain de notre histoire…
Il est des rencontres qui éclaireront notre parcours de vie d’une lumière plus vive, plus féconde…
Je souhaite à chacun de pouvoir accueillir l’une de ces rencontres, si elle fait irruption dans sa vie, et de s’y abandonner de tout son cœur » (Jacques Salomé).