« Souviens-toi que tu ne peux être le juge de personne. Car avant de juger un criminel, le juge doit savoir qu’il est lui-même aussi criminel que l’accusé, et peut-être plus que tous coupable de son crime. Quand il l’aura compris, il peut être juge. Si absurde que cela semble, c’est la vérité. Car si j’étais moi-même un juste, peut-être n’y aurait-il pas de criminel devant moi. Si tu peux te charger du crime de l’accusé que tu juges dans ton cœur, fais-le immédiatement et souffre à sa place ; quant à lui, laisse-le aller sans reproche. Et même si la loi t’a institué son juge, autant qu’il est possible, rends la justice aussi dans cet esprit, car une fois parti il se condamnera encore plus sévèrement que ton tribunal. S’il s’en va insensible à tes bons traitements et en se moquant de toi, n’en sois pas impressionné ; c’est que son heure n’est pas encore venue, mais elle viendra, et dans le cas contraire, un autre à sa place comprendra, souffrira, se condamnera, s’accusera lui-même, et la vérité sera accomplie. Crois fermement à cela, c’est là-dessus que reposent l’espérance et la foi des saints » (Dostoïevski, Les Frères Karamazov).
« Ne jugez point, afin de n’être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé » (Matthieu 7,1).
« Être le premier à pénétrer dans le cosmos, à s’engager, seul, dans un duel sans précédent avec la nature… Pourrait-on rêver de plus ? » (Youri Gagarine et l’empire soviétique).
« J’ai commencé SpaceX avec l’espoir d’un échec » (Elon Musk et l’an pire USA).
« N’ayez pas peur des nouvelles arènes » (Elon Musk).
« J’aimerais bien mourir sur Mars, mais pas pendant l’impact » (Elon Musk).
« Le peuple hégémonique est un peuple de pirates qui, après avoir pillé le monde, ont commencé à s’ennuyer » (Emil Cioran).
« Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie » (Frédéric Bastiat).
« Malheur à toi qui ravages et qui n’as pas été ravagé, qui pilles et qu’on n’a pas encore pillé… Quand tu auras fini de ravager, tu seras ravagé. Quand tu auras achevé de piller, on te pillera » (Isaïe 33,1).
Dans un mois, je serai un bon mois dans la Région des Grands Lacs pour diverses sessions que j’animerai. Dans tout projet auquel je participe en Afrique, je suis très attaché à l’autofinancement. Et je ne sollicite que très rarement mon réseau pour un soutien financier de mes partenaires africains. Je le refais ici, après que nous ayons sollicité au mieux toutes les ressources locales.
Voilà 20 ans que je donne des sessions dans la Région des Grands Lacs, à partir desquelles je repère des personnes de valeur, qui ont vécu des transformations personnelles concrètes. J’investis alors en celles qui, en outre, montrent une compétence et une disponibilité à diffuser autour d’eux ces ressources en communication authentique et négociation efficace, au sein d’un cadre de droit juste, ajusté, structuré pour que le dialogue vrai puisse se vivre. Voilà dix ans que je continue du mieux que je peux à former des animateurs et formateurs sur ce terrain qui est ma terre natale, sur laquelle j’ai grandi mes 8 premières années de vie…
Si vous croyez en la qualité de mon travail et que vous êtes disposé.e à des gestes concrets de solidarité en ce Noël 2025, merci pour tout don (déjà 10 € ou 20 € sera très précieux pour nous). Je m’engage à la transparence, par un compte-rendu de l’utilisation des dons.
Voici le n° de compte sur lequel verser les dons en euros : IBAN BE09 9731 6744 3757 (Banque Argenta de Wavre ; titulaire du compte : Étienne Chomé).
Préciser en communication Kivu solidarité.
Pour un don en Roupies mauriciennes, compte SBM n° 50100000970787.
Bienvenue et merci à qui sentira l’appel à nous soutenir dans cette magnifique mission de renforcer les tissus sociaux de nos sociétés, ici et là-bas.
Et nous sommes à l’écoute de toute question, remarque, suggestion…
Passionnément engagé dans l’amélioration des relations par une communication toujours plus vraie et authentique, Étienne Chomé Mobile & WhatsApp : +32 472 366 912 Cour du Cramignon 21 1348 Louvain-la-Neuve Belgique
« Malheur aux peuples qui ont besoin de héros » (Bertolt Brecht).
« Les actes de l’individu sont limités, mais le héros perçoit son être en puissance comme illimité. C’est pour cela que la mort est toujours prématurée, un vrai scandale. Ce qu’il n’a pas pu accomplir, pas pu épuiser, ce sont ses possibilités. Il se sent trahi, dupé par la puissance de la mort. Elle paraît injuste. Le héros veut la vaincre. L’injustice est dans la raison humaine, pas dans la nature » (Efi Papavassilopoulou, Le héros, le monstre, la mort).
« Le héros militaire est un dupe. Le véritable héros n’est pas celui qui se précipite dans une belle mort ; c’est celui qui se compose une belle vie » (Jean Giono).
Quel contraste avec le Far West américain ! Sanna Marin, ancienne Première ministre de Finlande, avait utilisé en 2020 par erreur sa carte de fonction pour payer un petit achat alimentaire (un déjeuner d’une vingtaine d’euros). L’affaire avait été immédiatement rendue publique et elle a aussitôt remboursé la somme. Dans ces pays nordiques, même un tout petit avantage personnel financé par l’argent public est inacceptable. Dans une culture politique de transparence et d’intégrité très stricte, la confiance publique repose sur une rigueur absolue. Une société est en bonne santé quand les citoyens et les structures démocratiques contrôlent efficacement tout dérapage des Autorités.
Un homme politique a le devoir de prendre des décisions qui servent au mieux le Bien commun. En corollaire, il n’a pas le droit d’en prendre pour se servir ! Or, Donald Trump est systématiquement en plein conflits d’intérêts entre ses propres affaires et sa fonction présidentielle. Il s’assied royalement sur le principe fondamental de non collusion. Il botte en touche avec un argument fallacieux (« ce n’est plus moi qui gère le business familial »). Et il fait comme s’il ne voit même pas où est le problème.
Ce phagocytage du Pouvoir politique par les magnats qui dirigent l’Économie est tellement dangereux qu’il appelle notre mobilisation, non ? Ne laissons pas faire, en subissant passivement, allons-y de notre propre créativité : en parler, faire un article et des posts là-dessus, participer aux dénonciations publiques, boycotts économiques, pressions politiques, soutenir les actions en justice (comme celles de Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) et Public Citizen), relayer les enquêtes du New York Times, du Washington Post ou de ProPublica (dénonçant comment il gouverne d’abord à son avantage personnel), réclamer que soit renforcée la transparence (à travers notamment la publication complète des déclarations fiscales et patrimoniales des dirigeants), mettre en place des lois plus strictes sur les conflits d’intérêts et l’enrichissement des responsables politiques.
Voici la méthodologie d’éducation à la paix qu’avec CommunicActions (l’École internationale que j’ai fondée), je propose depuis plus d’un quart de siècle dans des groupes divers et variés à travers le monde.
Comme c’est à l’intérieur des cœurs et des esprits que résident les principaux obstacles à la paix autant que les transformations les plus décisives, la ressource primordiale vers la paix est une communication vraie, authentique, à même de déverrouiller les blocages humains. C’est en accueillant avec empathie et en profondeur ce qui est important pour chaque personne (ses vécus + besoins, fondements, motivations, intentions profondes, valeurs spirituelles les plus chères) que s’améliore la relation, que se crée une connexion relationnelle sincère qui rend toute la suite du processus de paix possible. Oui mais une telle qualité d’écoute est d’autant plus possible et fructueuse que le dialogue est débarrassé des jeux de pouvoir et agendas cachés. Or, ce n’est pas l’empathie qui peut offrir cela. C’est là qu’interviennent deux autres compétences : la justesse d’un cadre de droit et la force tranquille du négociateur vacciné contre les stratagèmes de prise de pouvoir en vue de gagner davantage.
L’art d’améliorer le cadre de droit est un défi collectif de fond : chaque fois qu’un groupe est confronté à un abus de pouvoir ou plus largement à des structures déficientes ou à des injustices, ce groupe est devant le défi de s’organiser davantage et de renforcer sa cohésion (c’est déjà vrai pour un troupeau d’herbivores face à un prédateur en chasse). Plus un groupe humain est structuré, plus il est capable de se mobiliser pour que la force de la loi l’emporte sur la loi du plus fort. C’est la compétence du processus normatif par lequel le groupe pose la règle juste et s’accorde sur le dispositif en cas de non-respect de cette règle. Ce processus de sanction dissuasive qui donne un poids incontournable à la règle rend le bon comportement plus intéressant que le comportement inacceptable, lequel est mis hors-la-loi. Plus l’endroit où j’anime la formation est une zone de non-droit, plus il est crucial de prendre du temps sur cette compétence. Ce travail qui met fin aux impunités commence dans les familles et les écoles, avant de s’établir à un échelon plus haut de la société : que, déjà, les parents et les enseignants apprennent à remplacer toute punition-répression (la loi du plus fort) par une sanction-réparation (la force de la loi).
Aux côtés de la communication vraie et du cadre de droit, une troisième compétence est indispensable à la résolution constructive d’un conflit : l’art d’une négociation efficace qui évite les pièges des réflexes de rivalité et de compétition en cas d’intérêts divergents et qui est capable de déjouer les techniques de déstabilisation, les tactiques déloyales, les effets de manche, les coups de botte secrète, etc. Plus une personne a appris à rester focus sur les intérêts en présence et à employer la créativité qui invente des solutions nouvelles, plus elle peut induire et garder le cap d’un processus Win-Win : optimiser l’accord le plus pertinent et judicieux, c’est-à-dire celui qui satisfait au mieux tous les intérêts en présence.
Empathie envers les personnes pour connecter le trésor qu’ils portent dans leurs entrailles ET justesse de la justice au niveau d’un cadre de droit qui empêche tout abus de pouvoir ET créativité dans le processus Win-Win qui déjoue les coups de force, tout en augmentant le gâteau à partager, voilà trois énergies très différentes à déployer chacune dans son registre propre. Par exemple, il convient de ne pas recadrer au moment d’écouter en profondeur. Ce qui tonifie une communication vraie, sincère et authentique, c’est la qualité de connexion : un être humain qui accueille un autre être humain. Dès lors, au stade du dialogue où nous cherchons à nous comprendre, un parent, un professeur, un supérieur hiérarchique ont intérêt à enlever entièrement leur casquette d’autorité, qui n’apporte rien à la compréhension du trésor de l’autre ; au contraire, elle crée des interférences qui la bloquent. Il y aura d’autres moments pour recadrer (objectiver) et négocier (se mettre d’accord et décider). Autre exemple, dans l’autre sens, l’empathie et la confiance dans les personnes ne sont pas les bons outils pour améliorer le cadre de droit. Une juste autorité s’exerce de façon dépersonnalisée, sans aucun pouvoir sur les personnes ; elle est au service du Law and Order, en se bornant à être juste, c’est-à-dire gardienne de la loi, garante de son respect par tous, y compris les plus hauts gradés, tandis qu’un autoritaire personnalise son pouvoir : « je suis la loi ; tu m’obéis ». Et il usera subtilement d’appel à l’allégeance à sa personne plutôt qu’à la loi.
« Quand est-ce que nous, Allemands, sommes parvenus à mener une révolution sans effusion de sang, sans guerre, sans victoire et sans humilier d’autres personnes et d’autres peuples ? Ce qui s’est passé en 1989 est un miracle de dimension biblique, dit la théologienne que je suis. C’était l’interaction multifactorielle de constellations politiques externes et internes, dit la politologue que je suis. Les deux sont vrais, dit l’expérience qui est la mienne », a souligné Marie Anne Subklew-Jeutner, au cours de la conférence organisée par Church and Peace à l’extrême est de l’Allemagne, ces 24-26 octobre 2025.
Accueillis par la communauté des Frères et Sœurs moraves, nous étions 120 participants venus de 19 pays à tirer les leçons des expériences de transformation en Europe centrale et orientale, sous le thème : « Les temps sont durs, ne te laisse pas endurcir – Résister, réconcilier, transformer ». Gratitude pour ces intenses partages concrets sur ce qui nous aide à ne pas nous endurcir et à nous engager au service de la paix, à travers de multiples interventions civiles concourant à une défense civile…
Nous avons notamment chanté la chanson ci-dessous « Ermutigung » (Encouragement) de Wolf Biermann, dédiée à un dissident harcelé par les autorités de la RDA avant la chute du mur de 1989 :
« Les temps sont durs, ne te laisse pas endurcir Ceux qui sont trop durs finissent par se briser Ils piquent, mais ils se cassent aussi
Les temps sont amers, Ne te laisse par gagner par l’amertume Les puissants tremblent, ils te mettent derrière les barreaux, Mais ils se foutent de ta souffrance
En ce temps de terreur, Ne te laisse pas terroriser C’est ça qu’ils veulent : que nous rendions les armes avant la grande bataille.
Ne te laisse pas avoir à l’usure, Use de ton temps Faut pas que tu disparaisses Tu as besoin de nous Et nous, nous avons besoin de ta bonne humeur
Même si les temps sont au silence, Nous ne resterons pas silencieux Il y a du vert dans les branches Nous le dirons à tout le monde Comme ça ils le sauront »
M’est avis que la grêle est créée dans les laboratoires secrets du lobby des carrossiers.
« Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel » (Umberto Eco, Le Pendule de Foucault).
Dans la Bible, bien mieux qu’une histoire sur la création du monde physique, la Genèse nous invite notamment à suivre ce Dieu qui sépare et ordonne, pour sortir du chaos. La première action divine est de séparer la lumière des ténèbres, séparer ce qui éclaire de ce qui égare, distinguer le vrai du faux, clarifier, ordonner et discerner en mettant de la lumière là où c’est confus.
La téléréalité a accouché d’une ‘infoman’ = titre d’une émission ‘infotainment’, mélangeant les séquences informatives et divertissantes, où nous avons à discerner et distinguer une nympho d’une info !