« Il faudrait une pandémie d’amour, une épidémie de douceur. Que l’humanité tousse des « Je t’aime » qui fassent éternuer le cœur. Vivent les fièvres de joie, des infections de vie et des crises cordiales. Bienvenue à un monde malade d’affections passionnées » (Paul Lawton).
Succédané = produit qui peut en remplacer un autre, le suppléer.
Ersatz = produit alimentaire qui en remplace un autre de qualité supérieure, devenu rare.
Bon réveillon de la Saint Sylvestre sans foie ni l’oie, sans succédané ni ersatz ! J’ai café ? J’ai gaffé ?
On parle de Pax Romana, Pax Mongolica, Pax Britannica, Pax Americana, etc., quand la vie internationale jouit d’une période de stabilité suffisamment satisfaisante du fait qu’un de ses acteurs est assez puissant pour imposer sa propre loi, en punir les transgressions, mettre au pas les acteurs moins puissants que lui, au point d’interférer directement dans des conflits entre de tels acteurs secondaires.
Une telle paix hégémonique est possible à cause d’une supériorité militaire écrasante. Dans l’Histoire, à chaque fois, le plus fort développe un narratif légitimant sa domination militaire et ses exploitations économiques, en montrant les bienfaits de la paix qu’il offre : les Romains ont sécurisé les routes méditerranéennes, les Mongoles la route de la soie, les Britanniques les voies de navigation, les États-Uniens la finance mondiale (le dollar = la devise de référence mondiale), les voies de l’espace et j’en passe sur les chemins virtuels…
La puissance hégémonique se sert de son idéologie de paix pour revendiquer le droit à monopoliser la violence légitime, au nom de sa mission civilisatrice et pour le Bien commun.
Bien sûr, nous avons intérêt à regarder sous les couches des vernis idéologiques et repérer quand les infrastructures invisibles fonctionnent comme dans la loi de la jungle, là où « la Nature » enseigne qu’un mâle Alpha qui a réussi à imposer son ordre (désordre dominant établi), peut savoir à l’avance quel sera son sort : quand il sera supplanté, il paiera cash ce qu’il a fait subir aux autres. Tel est le prix à payer d’une paix par la supériorité et non par la négociation entre acteurs respectés comme égaux en dignité, considérés comme égaux en droits et en devoirs fondamentaux, indépendamment de leur puissance physique, militaire ou économique. Cette utopie d’égale dignité entre acteurs a inspiré la création de l’ONU, alors même que le monde semblait sortir de la Deuxième guerre mondiale par un multilatéralisme basé sur l’équilibre des terreurs… La paix véritable se construit de siècle en siècle, à petits pas, en dépassant pas à pas la loi du plus fort.
Pour entendre deux acteurs secondaires défendant leur propre idéologie dans le moment présent : https://www.youtube.com/watch?v=mLM1prACQ1Y. Je partage ce document pour nous encourager tou.te.s à une conscience critique sur les mécanismes idéologiques des discours, pas pour prendre position pour ou contre qui que ce soit…
« Ce n’est pas la souffrance de Jésus qui sauve, c’est l’amour avec lequel il a vécu cette souffrance ! c’est tout autre chose » (Yves Congar).
La violence, même dans ses formes légitimées, nous éloigne du Royaume d’Amour qui vient par l’amour dont font preuve les victimes des violences dont sont capables les hommes.
La violence qui n’a rien de divin a été désacralisée par ce Jésus de Nazareth qui a soigné jusqu’au bout au lieu de saigner…
Saint Étienne (fêté chaque 26 décembre) l’a pris au sérieux et l’a suivi : servir jusqu’à mourir. Il consolida ce chemin neuf, devenant le tout premier diacre et premier martyr après Jésus…
« De la pierre qui te perce à la pierre qui transperce, tu vois venir la mort, Étienne le fort. Et dans le temps qu’elle pardonne, ton âme au Seigneur s’abandonne » (hymne de l’Office des Laudes à la saint Etienne).
La première personne à m’avoir souhaité une bonne fête ce matin a été une femme africaine. Voici notre échange :
« Souviens-toi que tu ne peux être le juge de personne. Car avant de juger un criminel, le juge doit savoir qu’il est lui-même aussi criminel que l’accusé, et peut-être plus que tous coupable de son crime. Quand il l’aura compris, il peut être juge. Si absurde que cela semble, c’est la vérité. Car si j’étais moi-même un juste, peut-être n’y aurait-il pas de criminel devant moi. Si tu peux te charger du crime de l’accusé que tu juges dans ton cœur, fais-le immédiatement et souffre à sa place ; quant à lui, laisse-le aller sans reproche. Et même si la loi t’a institué son juge, autant qu’il est possible, rends la justice aussi dans cet esprit, car une fois parti il se condamnera encore plus sévèrement que ton tribunal. S’il s’en va insensible à tes bons traitements et en se moquant de toi, n’en sois pas impressionné ; c’est que son heure n’est pas encore venue, mais elle viendra, et dans le cas contraire, un autre à sa place comprendra, souffrira, se condamnera, s’accusera lui-même, et la vérité sera accomplie. Crois fermement à cela, c’est là-dessus que reposent l’espérance et la foi des saints » (Dostoïevski, Les Frères Karamazov).
« Ne jugez point, afin de n’être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé » (Matthieu 7,1).
« Être le premier à pénétrer dans le cosmos, à s’engager, seul, dans un duel sans précédent avec la nature… Pourrait-on rêver de plus ? » (Youri Gagarine et l’empire soviétique).
« J’ai commencé SpaceX avec l’espoir d’un échec » (Elon Musk et l’an pire USA).
« N’ayez pas peur des nouvelles arènes » (Elon Musk).
« J’aimerais bien mourir sur Mars, mais pas pendant l’impact » (Elon Musk).
« Le peuple hégémonique est un peuple de pirates qui, après avoir pillé le monde, ont commencé à s’ennuyer » (Emil Cioran).
« Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie » (Frédéric Bastiat).
« Malheur à toi qui ravages et qui n’as pas été ravagé, qui pilles et qu’on n’a pas encore pillé… Quand tu auras fini de ravager, tu seras ravagé. Quand tu auras achevé de piller, on te pillera » (Isaïe 33,1).
Une étude scientifique publiée en l’an 2000 qui défendait la non-cancérogénicité du glyphosate avait lourdement pesé en faveur de l’autorisation de son usage. L’étude était une véritable référence sur la question de l’utilisation du glyphosate et a été citée des centaines de fois dans des publications scientifiques. Elle a également été mentionnée dans l’évaluation scientifique de Santé Canada qui a mené au renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour une période de 15 ans en 2017.
Et v’là tipa que cette étude a été retirée par la revue scientifique Regulatory Toxicology and Pharmacology, notamment parce que trois de ses auteurs sont en collusion directe d’intérêts avec Monsanto.
Les plus beaux cadeaux de Noël concernent la qualité de présence et de relation, ils sont immatériels. Prendre du temps pour sentir à l’intérieur comment je peux avec créativité et générosité enrichir les rencontres de Noël par des présents de type qualité de présence et de relation entre nous : les gestes, paroles, initiatives & surprises les animant (anima = âme).
L’ADEME a estimé qu’en France, chaque année, sur plus de 300 millions de cadeaux de Noël offerts, plus de 12 millions encombrent inutilement les placards et 1 million sont jetés directement à la poubelle.
La période de Noël fait augmenter de 15 % la production de déchets. L’empreinte carbone à Noël est lourde ; les cadeaux sont largement en tête des émissions de gaz à effet de serre (57 %) ; les déplacements représentent 25 % et l’alimentation 15 %.
Les Français qui emballent leurs cadeaux dans du papier cadeau neuf consomment 20.000 tonnes de papier. Et comme il est souvent enrichi de vernis, plastiques & paillettes, le processus de recyclage est compliqué. Tous ces coûts environnementaux en valent-ils le coup ? Où sont nos « strass et paillettes » moins bling bling ?…
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Dans un mois, je serai un bon mois dans la Région des Grands Lacs pour diverses sessions que j’animerai. Dans tout projet auquel je participe en Afrique, je suis très attaché à l’autofinancement. Et je ne sollicite que très rarement mon réseau pour un soutien financier de mes partenaires africains. Je le refais ici, après que nous ayons sollicité au mieux toutes les ressources locales.
Voilà 20 ans que je donne des sessions dans la Région des Grands Lacs, à partir desquelles je repère des personnes de valeur, qui ont vécu des transformations personnelles concrètes. J’investis alors en celles qui, en outre, montrent une compétence et une disponibilité à diffuser autour d’eux ces ressources en communication authentique et négociation efficace, au sein d’un cadre de droit juste, ajusté, structuré pour que le dialogue vrai puisse se vivre. Voilà dix ans que je continue du mieux que je peux à former des animateurs et formateurs sur ce terrain qui est ma terre natale, sur laquelle j’ai grandi mes 8 premières années de vie…
Si vous croyez en la qualité de mon travail et que vous êtes disposé.e à des gestes concrets de solidarité en ce Noël 2025, merci pour tout don (déjà 10 € ou 20 € sera très précieux pour nous). Je m’engage à la transparence, par un compte-rendu de l’utilisation des dons.
Voici le n° de compte sur lequel verser les dons en euros : IBAN BE09 9731 6744 3757 (Banque Argenta de Wavre ; titulaire du compte : Étienne Chomé).
Préciser en communication Kivu solidarité.
Pour un don en Roupies mauriciennes, compte SBM n° 50100000970787.
Bienvenue et merci à qui sentira l’appel à nous soutenir dans cette magnifique mission de renforcer les tissus sociaux de nos sociétés, ici et là-bas.
Et nous sommes à l’écoute de toute question, remarque, suggestion…
Passionnément engagé dans l’amélioration des relations par une communication toujours plus vraie et authentique, Étienne Chomé Mobile & WhatsApp : +32 472 366 912 Cour du Cramignon 21 1348 Louvain-la-Neuve Belgique
Je pense à Fernandel dans La Vache et le Prisonnier en 1959 et sa ruse de traverser le pays, la vache Marguerite tenue au licol et un seau de lait dans l’autre main.
Le journal d’un prisonnier : il n’y a pas de sot mais t’y es, cette fois avec un livre dans l’autre main (qui se libyen ?). Et combien beuglent à sa suite ! la vache…