Plantes et planté

« Les fleurs du printemps
sont les rêves de l’hiver
racontés le matin,
à la table des anges »
(Khalil Gibran).

Sans être au pied immédiat du volcan Etna, la ville de Centuripe en est proche et en offre des vues spectaculaires, surtout lors des éruptions. Cette ville comprend de nombreux trésors historiques et artistiques. La nuit, en s’illuminant, elle accentue son côté géant de lumière !

L’Etna qui met son chapeau :

La croix naturellement en nous

Ci-dessous une photo prise au sein du corps humain. C’est une microscopie des laminines, famille de protéines précieuse pour la bonne vie de nos cellules. Leur structure ne résume-t-elle pas les cadeaux de la vie (relier en soi Ciel et Terre et ne pas rester les bras croisés, rassembler autour de soi, réunir) + bonus sur-vie (bras ouverts en croix) ?

Chamboulés, tout peut rouler

« J’ai le sentiment de changer lentement de nature chimique. Tout tinte en moi. Des espaces de résonances s’ouvrent, d’autres s’éboulent silencieusement sans que j’ose un geste. La matière qui me compose se transmue. Tout devient d’une indicible transparence. Les parois cèdent, tous les barrages cèdent, l’amour envahit tout » (Christiane Singer).

« Certains sont nés avec un système immunitaire spirituel qui, tôt ou tard, rejette la vision illusoire de ce monde qui leur a été greffé depuis la naissance jusqu’au conditionnement social. Ils commencent à sentir que quelque chose est mal et apparaît alors la recherche de réponses. La connaissance intérieure et les expériences extérieures anormales leurs montrent un côté de la réalité que les autres ignorent et commencent ainsi leur voyage vers l’éveil.
Chaque étape du voyage est faite en suivant le cœur au lieu de suivre la
foule et en choisissant la connaissance et non pas les voiles de l’ignorance »
(Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907).

Joyeuse Pâque-rête

En me promenant, je laisse les paysages élargir ce qui me racrapote, absorber ce qui me pèse (chagrins, contrariétés, inquiétudes…). Je plonge dans la rivière qui me lave de toutes mes mondanités… J’aime me laisser réensauvager, au ras des pâquerettes et au large des horizons.

Joyeuses pâque-rettes.

Joyeuse Pâques que rien n’arrête !

Fougueuse chasse aux œufs dans les jardins (je la propose ce matin à 3 enfants pakistanais qui ne l’ont jamais vécue)… Je nous souhaite la joie et la simplicité de l’enfant, panier au poignet, émoustillé par chaque rencontre. 

Je vous embrasse avec des bulles qui ‘pop’ et moussent tout autour…

ça-perle-hip-hop-êtes

« Le plus grand plaisir que je retire de l’écriture ne tient pas au sujet mais à la musique interne des mots » (Truman Capote).

« Certains mots sont des balles de fusil, d’autres des notes de violon, qui ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires. Certains  peuvent sauver ou faire périr, quand la frontière est mince entre la vie et la mort » (Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre + D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds).

S’en vient le soir
Qui pose sa capuche
Emplit l’ombre
Sur toute chose
Tombe le silence
Déjà se lovent
La bête sur son lit d’humus
L’oiseau dans son nid
Pour le repos nocturne
                             Milton, poète anglais aveugle

Ce parfum qui vient de l’intérieur, trouvé à rosées

« Tard je T’ai aimée, Beauté ancienne et si nouvelle ; tard je T’ai aimée. Tu étais au-dedans de moi et moi j’étais dehors, et c’est là que je T’ai cherché.
Tu as répandu ton Parfum, je T’ai humé, et je soupire après Toi. Je T’ai goûté, j’ai faim et soif de Toi. Tu m’as touché, et je brûle du désir de ta Paix. Amen ! » (Augustin, Les Confessions, 10, 27).

Accueillir son ombre

Tout ce qui est refusé, parce que non conforme avec l’image de soi que l’on s’efforce de construire, tombe dans la partie non visible du Moi. En sens inverse, l’ombre devient davantage consciente par un regard d’acceptation bienveillante. Ce chemin d’humanisation révèle les projections de notre ombre sur les autres. Exemple : une femme aimait une de ses jeunes nièces plus que les autres nièces, alors même qu’elle la houspillait sans cesse. C’est plus fort qu’elle, elle la voudrait parfaite. Un jour, le frère de cette femme lui dit : « Je ne comprends pas pourquoi tu as ce comportement avec elle, tu devrais la préférer, elle te ressemble tellement ». Cette femme a soudain réalisé : sa nièce a des traits de caractère qui avaient été les siens autrefois et qui, pour plaire à son entourage, avaient été « mis à l’ombre ».

(à partir d’un post de la page FB psychanalyse jungienne sur l’ombre).