Définition d’aguerrir : habituer aux dangers de la guerre. Dans un sens plus large, habituer à des choses pénibles, difficiles.
Vivre = aguerrir => à guérir…
Petit résumé du chemin de vie que ma part jouant avec les mots a inventé pour me soutenir dans l’impression que Saint Joseph est moins honoré en patron de tous les abstinents qu’en compagnon de tous les pèlerins en chemin de guérison…
En Avent, en avant !
Un petit dernier, très mali-cieux, pour la route contemporaine : « Ô vierge Marie, vous qui en avez eu un sans le faire, faites que je puisse le faire sans en avoir » (Camille Laurens, Dans ces bras-là).
À partir d’un examen des structures de connexions dans le cerveau, des chercheurs ont pu identifier (sur base d’imageries cérébrales de 3.800 personnes, de 0 à 90 ans) quatre tournants majeurs dans l’évolution de notre cerveau : à 9 ans, 33 ans, 66 ans puis 83 ans. Donc, à cet égard, l’adolescence prend fin plutôt à 33 ans, en gros quand les réseaux interconnectés atteignent une sereine stabilité.
Cf. les travaux de l ’équipe autour de Duncan Astle (Université de Cambridge) qui viennent d’être publiés.
Dis, au fait, les marchés de Noël ça rime avec l’esprit de Noël ? Ou bien c’est le mercantilisme qui rime avec consumérisme ?!
« La publicité vide de leur sens les mots les plus essentiels. Derrière elle, le marché trahit des réalités qu’il absorbe : rendre tout bien échangeable et liquide, c’est à la fin détruire ce qui ne saurait devenir l’objet d’un échange marchand. La mobilisation générale qui constitue la dynamique du marché, cette extension perpétuelle pour ne rien laisser en dehors de la marche de l’économie, c’est, au sens littéral du terme, une liquidation générale. Vendre de la “présence”, c’est seulement révéler et emmurer encore notre infinie solitude. Commercialiser l’humain, c’est contribuer à construire un monde inhumain. Si elle va au bout de ce renversement universel, la société la plus prospère peut aussi bien devenir celle de la plus grande misère… Cette misère n’a rien d’une fatalité : elle est un choix, le produit d’une vision du monde » (François-Xavier Bellamy, Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel).
« Malheur aux peuples qui ont besoin de héros » (Bertolt Brecht).
« Les actes de l’individu sont limités, mais le héros perçoit son être en puissance comme illimité. C’est pour cela que la mort est toujours prématurée, un vrai scandale. Ce qu’il n’a pas pu accomplir, pas pu épuiser, ce sont ses possibilités. Il se sent trahi, dupé par la puissance de la mort. Elle paraît injuste. Le héros veut la vaincre. L’injustice est dans la raison humaine, pas dans la nature » (Efi Papavassilopoulou, Le héros, le monstre, la mort).
« Le héros militaire est un dupe. Le véritable héros n’est pas celui qui se précipite dans une belle mort ; c’est celui qui se compose une belle vie » (Jean Giono).
« L’amour est la seule religion, le seul Dieu, le seul mystère qui mérite d’être vécu. L’amour ne connaît pas de devoir. L’amour est un plaisir, une joie » (Osho).
« Je suis un athée chrétien » (Michel Onfray, philosophe sur pattes de plateaux médiatiques dont les contradictions multiplient les pattes hics, jusqu’aux crises (de foi et de foie) hépatiques ! bien plus soucieux de provoquer des ébats publics que d’éclairer par une pensée académique).
« Michel Onfray ? Un petit maître-penseur de la doxa, passé de la gauche libertaire à une forme de populisme conservateur ! » (Jonathan Sturel, La contre-histoire de Michel Onfray).