M’est avis que la grêle est créée dans les laboratoires secrets du lobby des carrossiers.
« Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel » (Umberto Eco, Le Pendule de Foucault).
Dans la Bible, bien mieux qu’une histoire sur la création du monde physique, la Genèse nous invite notamment à suivre ce Dieu qui sépare et ordonne, pour sortir du chaos. La première action divine est de séparer la lumière des ténèbres, séparer ce qui éclaire de ce qui égare, distinguer le vrai du faux, clarifier, ordonner et discerner en mettant de la lumière là où c’est confus.
La téléréalité a accouché d’une ‘infoman’ = titre d’une émission ‘infotainment’, mélangeant les séquences informatives et divertissantes, où nous avons à discerner et distinguer une nympho d’une info !
« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser » (Victor Hugo).
« Un professionnel vise bien ! Qu’il soit un artisan, un athlète, un chirurgien ou un poète, il ne gaspille pas ses coups, il touche juste, parce qu’avant d’agir, il précise avec soin sa cible, son objectif, le sens de son geste. Un pro vise bien, comme l’illustre l’image ci-jointe, n’est-ce pas ha ha ha ? » (et tienne chaud met).
Le charisme génial et ad hoc du Capitaine Haddock est de laisser libre cours à son tempérament explosif sans jamais tomber dans la vulgarité. Ses apparents jurons puisent en fait dans un large fond d’expressions inventives, absurdes ou détournées (plus de 200 recensées par Albert Algoud, dans Le Haddock illustré), parmi lesquelles des figures de style (catachrèse, anacoluthe), des mots savants (ectoplasme, ornithorynque, pyroclaste), des expressions belges (moule à gaufres)… Ses vitupérations théâtrales sont au fond de véritables performances lexicales.
La catachrèse (qui vient du grec katakhrêsis = « emploi abusif ») est une sorte de métaphore qui détourne l’usage d’un mot. Exemple : pied de table, bras de fauteuil, bain de soleil, tête de l’État, ailes de moulin, dents de scie…
L’anacoluthe (qui vient du grec anakolouthos, qui signifie « ce qui ne suit pas ») est une discontinuité syntaxique volontaire : la phrase commence avec une construction, puis bifurque sans respecter les règles grammaticales classiques, afin de créer une tension ou un effet de surprise.
Voici le partage de Rachid Benzine interviewé à la radio belge ce 28/8/25 sur son nouveau roman « L’homme qui lisait des livres », qui se déroule à Gaza : « La littérature ne peut pas arrêter les bombes ni ressusciter les enfants, les femmes, les hommes qui sont morts de manière innocente. Mais comme le dit Nabil, le héros du roman, la littérature peut sauver en silence. Elle va essayer de sauver ce qu’il y a de plus irréductible dans chaque être humain, à savoir son humanité. Le pire est le processus de déshumanisation où nous devenons insensibles pour fuir notre impuissance. Le principe de la littérature (et de tous les arts qui travaillent le langage) c’est d’ouvrir des possibilités d’imagination et, à partir de là, de réouvrir à l’action » (interview complet : https://auvio.rtbf.be/media/le-monde-en-direct-decrypte-votre-actualite-rachid-benzine-auteur-du-roman-l-homme-qui-lisait-des-livres-3374355).
Bien gérer un conflit, c’est tellement bien comprendre les besoins de chaque partie qu’un processus Win-Win devient possible et que la négociation peut aboutir à un accord solide car satisfaisant pour tous.
Cela reste vrai, même quand, hélas, un conflit a dégénéré en violences : revenir aux besoins vitaux n’est en aucune manière excuser les injustices commises ou fermer les yeux sur les violences, c’est rester focus sur le seul chemin de résolution effective et durable du conflit. Dans tout ce que raconte chaque partie, il reste essentiel d’extraire ses besoins vitaux, sans se faire piéger par la diabolisation des uns envers les autres ni par tous les puissants mécanismes idéologiques de propagande.
C’est ce que je nous souhaite de à faire par exemple dans ce que racontent les Ukrainiens ET les Russes. Comprendre les besoins des DEUX. Ci-dessous des éléments permettant de comprendre les intérêts des Russes qu’ils jugent vitaux.
« Pour Moscou, la guerre a commencé en 2014, quand un changement de pouvoir à Kiev, soutenu par l’Occident, chasse le président élu Viktor Ianoukovitch. La Russie considère cet événement comme un coup d’État orchestré par Washington et Bruxelles, ouvrant la voie à une Ukraine alignée sur l’OTAN. Dans les mois qui suivent, la Crimée rejoint la Russie après un référendum contesté par l’Occident, et l’est de l’Ukraine (Donetsk et Louhansk) s’embrase dans une guerre civile entre forces ukrainiennes et séparatistes russophones.
Les accords de Minsk (2014 et 2015), censés ramener la paix, ne seront jamais pleinement appliqués ; ce constat est confirmé par Angela Merkel et François Hollande, reconnaissant que ces accords avaient surtout servi à « gagner du temps » pour réarmer l’Ukraine, sans considérer les lignes rouges pour la Russie. Depuis la chute de l’URSS, Moscou répète que l’expansion de l’OTAN vers l’Est est une menace existentielle. En 1990, il avait été promis verbalement aux dirigeants soviétiques que l’Alliance ne s’élargirait pas à l’Est. Promesse non respectée : plusieurs pays d’Europe centrale et orientale rejoignent l’OTAN, et l’Ukraine manifeste clairement son intention de suivre le même chemin.
Pour la Russie, voir l’OTAN s’installer à ses frontières directes, notamment en Crimée (base navale stratégique de Sébastopol), est inacceptable. Voici les motifs officiels avancés par Moscou par lesquels le Kremlin justifie son intervention :
1. La protection des populations russophones du Donbass, qu’il accuse Kiev d’avoir bombardées depuis 2014.
2. La prévention d’un élargissement de l’OTAN jusqu’aux frontières russes.
3. La « dénazification » : un discours controversé, mais qui s’appuie sur la présence avérée de bataillons ultranationalistes comme Azov au sein des forces ukrainiennes.
4. La démilitarisation de l’Ukraine, perçue comme une plateforme militaire potentielle contre la Russie.
De nombreux observateurs indépendants estiment qu’un engagement ferme sur la neutralité de l’Ukraine, un respect réel des accords de Minsk et un dialogue sur la sécurité en Europe auraient pu éviter cette guerre. Mais l’Occident a choisi de parier sur un rapport de force avec Moscou, en armant massivement Kiev et en refusant toute négociation sérieuse avant l’escalade militaire » (Alain Wat).
Ce qui est sûr, c’est que chaque diabolisation de l’autre n’aide pas à faire avancer la paix dans la justice, autant que chaque reconnaissance des besoins la fait avancer, avec sagesse ! Certes, cette démarche devient toujours plus difficile à entendre par les belligérants, au fur et à mesure que s’accumulent leurs souffrances endurées, les pertes d’êtres chers, les blocages psychologiques et les aveuglements idéologiques.
On sortit de la Première Guerre mondiale par un traité sans paix. On sortit de la Deuxième Guerre mondiale par une paix sans traité. Entrerait-on dans la 3ème Guerre mondiale par une paix maltraitée ?…
Quel contraste entre les discours d’Emmanuel Macron et du Roi des Belges, lors de leurs fêtes nationales respectives. Tandis que, le 14 juillet, le Président martèle la nécessité de s’armer bien davantage, le Roi, en ce 21 juillet, encourage l’Europe à exercer davantage son leadership dans les innombrables alternatives fiables au rapport de force brutal, réels remparts des États de droit démocratiques.
Qu’il me soit permis un beau coq (français ?) à l’âne (belge ?) avec Jérôme de Warzée, humoriste belge, qui nous dit avec notre humour typiquement belge : « L’Américain veut devenir milliardaire, le Belge espère choper une promo sur les salsifis chez Colruyt. Le Brésilien danse la samba, le Belge samba les couilles. Bonne fête nationale à nous-même ! »
Notre devise belge si cruciale pour relever les défis d’une paix juste :
Ce matin, je me suis réveillé avec l’image suivante. La routine semble être un couloir sans aucune porte latérale. Les rêves se présentent comme des portes latérales sans couloir. La routine devient un piège quand son couloir fermé devient enfermant. Les rêves deviennent féconds quand leurs portes latérales se relient au corridor, lui donnant vie, lumière et aération…
« Pour être libre dans ce monde, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant » (Emmanuel Macron, Discours aux armées pour entrer dans la fête nationale française du 14/7/2025).
« Pour rester Grande Puissance ou Nation hégémonique, il faut renoncer à la liberté de la fraternité ! Mais c’est une spirale sans fin, celle du mâle alpha qui domine jusqu’à être renversé par un plus jeune devenu plus puissant » (Étienne Chomé se préparant à la fête nationale de la toute petite ET féconde Belgique, une semaine plus tard que la française).
Rira/Vivra bien qui rira/vivra le dernier ? => Riront bien ceux qui réussiront ensemble à dépasser la roue infernale de la loi du plus fort (des individus jusqu’aux Nations)…
« Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité » (Antoine de Saint-Exupéry).
« L’avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves » (Eleanor Roosevelt).
« À la naissance d’un enfant, si sa mère demandait à sa bonne fée de le doter du cadeau le plus utile, ce cadeau serait la curiosité » (Eleanor Roosevelt).
« Faites donc les choses que vous pensez ne pas pouvoir faire » (Eleanor Roosevelt).
De nos jours, l’inspirée et inspirante Eleanor Roosevelt est bien plus citée que son mari Franklin Roosevelt (seul président américain à avoir été élu quatre fois). Elle présida la Commission des droits de l’homme de l’ONU et contribua à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme !
Que vivent toutes nos ouvertures et sourires, tous deux symbolisés par la lettre U, aux deux mains ouvertes vers le Grand Haut !