humour : je soupire-aïe

Ah ! les copies d’examens et leurs trouvailles,
belle soupe   –     pire aïe…         Échantillons :

– L’os de l’épaule s’appelle la canicule.

– C’est dans les testicules que se développent les supermatozoïdes.

– Quand une femme n’a plus de règles, c’est la mésopotamie.

– C’est dans les chromosomes qu’on trouve le jeune homme.
(le génome rajeuni !?)

– Quand on a mal en haut du derrière c’est qu’on a un long bagot.

– Au cours de la respiration, l’air rentre par devant et ressort par le derrière.
(je comprends enfin d’où viennent ces flatulences. Merci !)

– Pour faire des œufs, la poule doit être fermentée par un coq.

– L’artichaut est constitué de feuilles et de poils touffus plantés dans son derrière.

– Le passage de l’état solide à l’état liquide est la niquéfaction.

– Le cheval-vapeur est la force d’un cheval qui traîne sur un kilomètre un litre d’eau bouillante.

– Un avion dépasse le mur du son quand l’arrière va plus vite que l’avant.

– Les Moyenâgeux avaient les dents pourries comme Jacqouilles la fripouille.

Chateaux : chapeau ! Chat me plaît…

Le long du coteau courbe et des nobles vallées
Les châteaux sont semés comme des reposoirs,
Et dans la majesté des matins et des soirs
La Loire et ses vassaux s’en vont par ces allées.

Cent vingt châteaux lui font une suite courtoise,
Plus nombreux, plus nerveux, plus fins que des palais.
Ils ont nom Valençay, Saint-Aignan et Langeais,
Chenonceaux et Chambord, Azay, le Lude, Amboise.

Et moi j’en connais un dans les châteaux de Loire
Qui s’élève plus haut que le château de Blois,
Plus haut que la terrasse où les derniers Valois
Regardaient le soleil se coucher dans sa gloire.

La moulure est plus fine et l’arceau plus léger.
La dentelle de pierre est plus dure et plus grave.
La décence et l’honneur et la mort qui s’y grave
Ont inscrit leur histoire au cœur de ce verger.

Et c’est le souvenir qu’a laissé sur ces bords
Une enfant qui menait son cheval vers le fleuve.
Son âme était récente et sa cotte était neuve.
Innocente elle allait vers le plus grand des sorts.

Car celle qui venait du pays tourangeau,
C’était la même enfant qui quelques jours plus tard,
Gouvernant d’un seul mot le rustre et le soudard,
Descendait devers Meung ou montait vers Jargeau.

Charles Péguy, Châteaux de la Loire

Haute hallucination

« L’intuition artistique ressemble aux hallucinations hypnagogiques, par son caractère de fugacité ; ça vous passe devant les yeux. C’est alors qu’il faut se jeter dessus, avidement » (Gustave Flaubert, Lettre à Hippolyte Taine, le 20 novembre 1866).

« Le succès n’est que l’expression d’une vaste hallucination collective » (Charles Aznavour, À voix basse, 2009).

« Une vision sans action n’est qu’une haute hallucination » (Michael Kami, Trigger Points, 1988).

Bonne journée !

On voit dans le jour qui se lève s’ouvrir tout un pays de rêves le tendre pays des amants aux sources d’émerveillement

« J’aime mon épouse, bioingénieure brassicole.
Elle est si ingénieuse, même quand ses bras s’y collent
Son charisme principal : tous nos membres décollent ! »
(Étienne Chaud-met, en ce jour-anniversaire de nos 31 ans de mariage civil).

Le long du fleuve qui remonte
par les rives de la rencontre
aux sources d’émerveillement
on voit dans le jour qui se lève
s’ouvrir tout un pays de rêves
le tendre pays des amants.

On part avec le cœur qui tremble
du bonheur de partir ensemble
sans savoir ce qui nous attend
ainsi commence le voyage
semé d’écueils et de mirages
de l’amour et de ses tourments.

Quelques torrents de médisances
viennent déchirer le silence
essayant de tout emporter
et puis on risque le naufrage
lorsque le vent nous mène au large
des îles d’infidélité.

Plus loin le courant vous emporte
vers les rochers de la discorde
et du mal à supporter
enfin la terre se dénude
c’est le désert de l’habitude
l’ennui y a tout dévasté.

Quand la route paraît trop longue
il y a l’escale du mensonge
l’auberge de la jalousie
on y déjeune de rancunes
et l’on s’enivre d’amertume
l’orgueil vous y tient compagnie.

Mais quand tout semble à la dérive
le fleuve roule son eau vive
et l’on repart à l’infini
où l’on découvre au bord du Tendre
le jardin où l’on peut s’étendre
la terre promise de l’oubli.

(Georges Moustaki chantant La carte du tendre).

Poulidor, deuxième permanent

« Je suis pratiquement devenu un nom commun. Il y a un Poulidor de la politique, un Poulidor de la pétanque. Il y a un Poulidor de tout, dès qu’il fait deuxième à quoi que ce soit » (Raymond POULIDOR).

Décédé en 2019, Raymond Poulidor, dit « Poupou », est décrit comme un homme simple et sympathique. Son panache et sa bonhommie lui ont gagné les faveurs de l’opinion. Humble dans la victoire, grand dans la défaite, il n’a peut-être été « que » numéro deux sur le podium du Tour de France mais il sera toujours numéro un dans nos cœurs, dixit Hannibal LECTEUR !

« La chance, c’est comme la caravane du Tour de France : on l’attend longtemps et elle passe vite » (Jean-Pierre JEUNET, avec Pierre DAC, pas tout à fait d’ac).

« Il paraît que c’est trop risqué pour le cœur d’être à la fois coureur cycliste et coureur de jupon. J’abandonne le vélo » (trublion Sami GHADDAR, Tourbillon).

Joe the King et son jogging

« Joe le plombier » fut nommé le 15 octobre 2008 une trentaine de fois dans le troisième débat télévisé en vue de l’élection présidentielle américaine. 15 jours plus tard, Sarah Palin s’est fait piégée dans un canular téléphonique d’un humoriste québécois, se faisant passer pour Nicolas Sarkozy. La candidate républicaine à la vice-présidence américaine lui confia qu’elle se voyait présidente en 2016… Pendant la conversation, le faux Sarkozy donne des noms fantaisistes aux Premiers ministres canadien et québécois, sans que Palin réagisse. Il lui propose une partie de chasse en hélicoptère à condition que ne fasse pas partie de l’expédition le vice-président Dick Cheney (qui avait peu avant blessé un de ses amis lors d’une partie de chasse). « Je suis prudente dans le maniement d’une arme », lui rétorque Palin. L’humoriste lui demande ensuite si Joe le plombier est son mari. « Joe le plombier n’est pas mon mari, c’est un Américain normal qui travaille dur et ne veut pas que le gouvernement lui prenne son argent », lui répondit-elle très sérieusement.

11 paires de jambes

À travers 2 x 11 joueurs de foot,
la Belgique et l’Italie se rencontrent ce soir…
Ci-dessous 11 paires de jambes
?au ciel, aux anges?  
?perdus dans les nuages?…

Ah, Rome, caput mundi
Arôme à vous en faire perdre la tête…  

Courir jusqu’à en perdre la laine ?

As-tu vraiment besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants coûteux en électricité ?

« Soudain, il identifie ce qui constitue pour lui l’unique but de sa quête… Son comportement en est alors radicalement bouleversé, en quelques minutes. Plus besoin de courir en effet, il vient de trouver sa raison d’Être » (Georges Bismuth, À la recherche de l’âme sœur).

Le rasoir d’Ockham

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Le rasoir d’Ockham / d’Occam a été énoncé par le philosophe Guillaume d’Ockham : « Pluralitas non est ponenda sine necessitate » (les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité), dans l’intention d’éliminer des explications improbables d’un phénomène. Les hypothèses suffisantes les plus simples sont à préférer car l’explication la plus simple est généralement la bonne.

Les Shadoks (série animée à la TV) ont pris un malin plaisir à inverser ce principe de simplicité / d’économie / de parcimonie :
« Pourquoi se compliquer la vie à faire simple
quand il est si simple de faire compliqué ? »

Serait-il barbant, ce rasoir ?
Serait-il barbant, se rasseoir
(les temples désertés pendant et après le COVID) ?