« Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi » (Saint Augustin).
« Être à la merci de » signifie dépendre totalement de quelqu’un ou de quelque chose.
Être à la merci d’un vainqueur, c’est être sous sa coupe, sous son pouvoir, à sa discrétion.
Être à la merci des flots, c’est être exposé à leurs dangers, sans avoir de contrôle.
Stupéfiante vérité : la personne qui me donne Vie se met à ma merci par amour ; vulnérable, elle se met entre mes mains, en faisant preuve de mercy (miséricorde). Le monde à l’envers…
Lui : Que notre quête de bonheur ne s’arrête un jour…
Elle : Une de ces nuits, je vais finir par couper ta quéquette de malheur !
{ Pardon à mes followers qui espèrent trouver ici des posts de plus grande qualité… Je suis rentré hier soir tard de deux mois de missions diverses et variées ! Je vais me poser et améliorer le niveau, sans que le travail mène-aux-pauses bien sûr. }
Nous sommes en plein « 24 Heures Vélo » ici, à Louvain-la-Neuve : sommet du folklore étudiant belge qui transforme la ville en un terrain de jeu géant pendant 24 heures, avec des vélos customisés et délirants qui tournent et tournent, les têtes des saouls aussi !
« Il est cinq heures Paris s’éveille
Je suis le dauphin de la place Dauphine Et la place Blanche a mauvaise mine Les camions sont pleins de lait Les balayeurs sont pleins de balais
Le café est dans les tasses Les cafés nettoient leurs glaces Et sur le boulevard Montparnasse La gare n’est plus qu’une carcasse
La Tour Eiffel a froid aux pieds L’Arc de Triomphe est ranimé Et l’Obélisque est bien dressé Entre la nuit et la journée
Les banlieusards sont dans les gares À la Villette, on tranche le lard Paris by night, regagne les cars Les boulangers font des bâtards
Les journaux sont imprimés Les ouvriers sont déprimés Les gens se lèvent, ils sont brimés C’est l’heure où je vais me coucher
Il est cinq heures Je n’ai pas sommeil » (Jacques Dutronc en 1968 ; une peinture sonore de la capitale française au petit matin, un instant suspendu entre la fin de la nuit et le début du jour…).
Marie vit l’Assomption, c-à-d qu’elle a la joie d’être au Ciel assumée corps et âme, toute entière, accueillie dans le Royaume sans aucun obstacle au point qu’elle a été immédiatement ressuscitée, son corps transfiguré. Notre vocation à tous est de répondre par un « oui, fiat » qui lève tous nos obstacles… Cette fête me nourrit en m’invitant à lever mes propres obstacles. Que nos « oui » soient « oui » ! Bonne fête de l’Assomption !
« N’est-ce pas la vie, quand on va à la Source de la vie ? et que, de la vie, on puise la Vie éternelle dans un flux incessant ? Avant son départ, la Vierge mère a déjà bu à cette source inépuisable pour que, dans son passage même, elle ne fût pas touchée par le goût de la mort, même le plus léger. C’est pourquoi en sortant, elle a vu la Vie, si bien qu’elle ne vit pas la mort. Elle a vu son Fils, si bien qu’elle ne souffrit pas de la séparation de la chair. S’élançant donc, libérée, dans une si bienheureuse vision et se désaltérant au visage, si désiré, de Dieu, elle trouve les vénérables habitants du ciel prêts à la servir et à la conduire » (Saint Amédée de Lausanne (1108-1159), moine cistercien, puis évêque).
Dans une petite ville du Sud-Ouest de la France, un enfant naquit le 27 novembre 1944 : Gilles Bouhours. À peine âgé d’un an, il échappa miraculeusement à la maladie grâce à l’intercession de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Mais ce n’était là que le prélude à un destin hors du commun.
À trois ans, l’âme déjà brûlante de ferveur, il annonça à son père, d’un ton candide et assuré :
— La Vierge m’a confié un message… Je dois le porter au Pape.
Personne ne prit au sérieux les paroles de l’enfant. Mais deux années durant, il répéta inlassablement sa mission. Et lorsque sa mère, intriguée, voulut connaître le contenu de ce message, il répondit simplement :
— Maman, il n’est pas pour toi. Il est pour le Pape.
En 1949, les voisins, émus par tant de persistance, offrirent le voyage à Rome. Le père s’interrogeait : comment se présenter aux portes du Vatican pour expliquer qu’un garçonnet de cinq ans avait un message céleste à délivrer ? Pourtant, à peine arrivés, un émissaire du Pape les cherchait déjà.
Le 10 décembre 1949, Gilles fut conduit seul auprès de Pie XII. L’audience dura une heure — un temps prodigieux — et lorsqu’il raccompagna l’enfant, le Saint-Père déclara à son père :
— Depuis longtemps, je demande au Ciel un signe clair avant de proclamer un dogme. Votre fils vient de me l’apporter.
Le contenu exact resta secret, mais le Pape confia qu’il s’agissait de la révélation que la Sainte Vierge, après sa vie terrestre, fut élevée au Ciel en corps et en âme. Moins d’un an plus tard, le 1er novembre 1950, le Dogme de l’Assomption était proclamé.
Dès lors, Gilles ne vécut plus que pour Jésus et Marie. Autorisé à communier dès quatre ans, il priait avec la ferveur d’un moine, célébrait de petites « messes blanches » dans un autel improvisé, et prêchait des sermons d’une profondeur surprenante pour un enfant. Sa soif de l’Eucharistie ne connaissait ni froid ni fatigue.
Mais le Ciel, qui l’avait envoyé, le rappela jeune. En février 1960, une mystérieuse maladie l’emporta en deux jours. Avant de mourir, il rassura :
— Je vais mourir, mais ne pleure pas. Je suis bien et heureux.
Il s’éteignit à quinze ans, laissant sur sa tombe les mots qu’il avait choisis :
« Aimez Dieu et la Sainte Vierge. Offrez-leur toutes vos souffrances et ainsi vous retrouverez la paix de l’âme ».
Je suis dans l’extrême nord de la Finlande, où j’admire les couleurs du très très très long coucher du roi-soleil à 1 heure du matin pour admirer celles de son lever moins d’1 heure plus tard !… Et ça, c’est le régime de fin juillet. Dans 5 mois, ce sera l’extrême inverse : il fera nuit tout le temps sauf le temps pour le roi-soleil de péniblement se lever vers 11h., faire une courbe avortée dans le bas ventre du ciel et se recoucher à peine levé, en nous offrant en passant ses magnifiques couleurs de longs lever et coucher… So beautiful…
And so amazing pour moi qui suis comme les poules : aux coucher et lever réguliers, fidèles à l’alternance jour/nuit. Car je suis né et j’ai grandi tout proche de l’équateur où, de manière si constante toute l’année, le soleil se lève à 6:00 AM et se couche à 6:00 PM.
J’apprends ici, côté Pôle Nord, que ces temps et cycles ont quelque chose de très relatif. Leçon de vie : une chose constante peut donner des effets très inconstants… Ainsi l’inclinaison constante de la terre ! L’axe de la terre est incliné constamment de 23,5° par rapport au plan de son orbite solaire (l’écliptique). Du coup, aux solstices d’hiver et d’été, un des pôles est plongé dans la nuit polaire tandis que l’autre est obligé de rester exposé au soleil, faisant ainsi fi du cycle jour-nuit que la terre crée en rotant sur elle-même toutes les 24 heures ! Par contre, tout le monde est au même régime jour/nuit lors des équinoxes de mars et de septembre, dont la grâce est de neutraliser l’axe terrestre par rapport au soleil. Du coup, en ces fêtes équinoxiales, jour et nuit sont égaux partout sur terre, même aux pôles !
Photo prise à ma fenêtre après minuit 30, entouré par les forêts… Un très long début de nuit, dont les ténèbres seront très éphémères…
Je me suis désolé du passé comme si c’était un œuf cassé. J’ai entouré l’avenir comme un œuf couvé. Puis j’suis tombé sur l’œuf de Pâques : re(s)suscité, le présent m’attend / me tend les bras, émerveillé. (Je me suis inspiré de Paul Éluard).
Une poule est un artifice étrangement neuf qu’utilise un œuf pour produire un autre œuf. (Je me suis inspiré d’Umberto Eco).
Si l’amour est un œuf bien frais, le mariage est un œuf bien dur ! et le divorce un œuf plutôt brouillé ? (Je me suis inspiré de Père d’Oliban).
« Ne perdez jamais confiance, ne cédez jamais au découragement : le pouvoir de l’amour du Christ crucifié et ressuscité est plus grand que tout mal dont l’homme pourrait ou devrait avoir peur » (Jean-Paul II).
Trump décide de faire une petite visite en Israël. Pendant un bain de foule à Jérusalem, il est pris d’un malaise cardiaque. On le transporte à l’hôpital mais il meurt pendant le trajet.
Les croque-morts proposent 2 possibilités aux diplomates qui l’accompagnent: « vous pouvez le rapatrier pour 50000 dollars ou vous pouvez le faire inhumer ici, en Terre Sainte pour seulement 100 dollars ».
Les diplomates américains se concertent pendant quelques minutes. Ils reviennent vers l’employé des pompes funèbres et lui disent : « Nous voulons le rapatrier ».
Celui-ci est très étonné et demande : pourquoi dépenser 50000 dollars pour le rapatrier alors que vous avez la merveilleuse possibilité de l’enterrer en Terre Sainte pour 100 dollars ?
Les diplomates américains répondent : « il y a très longtemps, un homme est mort ici, puis enterré ici. Et trois jours après, il était ressuscité. C’est un risque que nous ne pouvons vraiment pas prendre ! »