J’ai la patate, de la tête aux pieds

En raison de sa forme assez ronde, la « patate » (terme en argot pour la pomme de terre) désigne la tête d’une personne. Avoir la patate, c’est avoir toute sa tête et, par extension, avoir du tonus, du dynamisme, de la vitalité..

Avoir la patate, c’est être en bonne forme.

« Il faut embrasser le pied pour avoir la branche de l’arbre » (Proverbe provençal).

« Oins-moi le pied, je t’oindrai le museau » (Proverbe cévenol).

Faim des mots, fin des maux…

« Chaque jour je prends la route, n’importe quelle route, comme on ouvre un cahier neuf. J’écris un mot, je fais un pas. Au pas suivant j’attrape un autre mot, puis un autre. C’est sans fin une route, comme les mots qui laissent une trace de pas dans la clarté de la page. Si vous écrivez un premier mot, les pas vous emmènent dans un monde où les songes n’ont pas de fin » (René Frégni, Je me souviens de tous vos rêves).

« Je n’ai pas eu le temps d’écrire les premiers mots d’une lettre que je me récitais depuis des jours. Ces mots, on ne les cherche pas, ils éclatent en nous comme des orages » (René Frégni, L’été, p. 65).

Relativiser

« Relativiser, il paraît que cela fait partie d’un processus qui s’appelle vieillir » (Philippe Labro, Manuella).

« L’idéal pour toi, c’est de tout relativiser car ton souffle de vie ne tient qu’à un fil » (Dona Maurice Zannou), 

Mon séjour dans la Région des Grands Lacs s’approche de la fin. Ci-dessous c’est pas faim ?

Est-ce bonne poire ? Bon espoir ?

« Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide » (Matthew Kelly, The Rhythm of Life : Living Every Day with Passion and Purpose, 2004, p. 80).

« Croître, c’est d’abord être défait, par une immensité qui ne cesse de croître. Ô nuit sans objets, tu viens et tu tiens l’immensité derrière toi et tu es tout entière devant elle ; non pas comme un rideau qu’elle pourrait soulever ici et là. Non ! Comme si tu l’avais rattrapée à l’appel de celui qui avait besoin de toi. Comme si tu avais devancé de beaucoup tout ce qui peut encore arriver et que tu n’eusses dans le dos que ta course vers lui, ton chemin éternel, le vol de ton amour » (Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge).

Quadragénaire génère

« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés » (Einstein).

« C’est avec une dose d’invisible, d’abstraction et de mystère que je comprends mieux la vie… Quand tout est fait d’avance, c’est que nous sommes déjà sensiblement en retard sur à peu près tout » (Jacques Dor).

L’amour de l’ennemi intérieur

« Nourrir ceux qui ont faim, pardonner à ceux qui m’insultent et aimer mon ennemi, voilà de nobles vertus. Mais que se passerait-il si je découvrais que le plus démuni des mendiants et que le plus impudent des offenseurs vivent en moi, et que j’ai grand besoin de faire preuve de bonté à mon égard, que je suis moi-même l’ennemi qui a besoin d’être aimé? Que se passerait-il alors? » (Carl Gustav Jung).

La guérison ne vient jamais de l’extérieur, toujours de l’intérieur

« L’autre ne nous blesse pas, il nous révèle simplement que nos plaies n’étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C’était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l’extérieur, toujours de l’intérieur. La relation avec l’autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées.

Croire qu’une relation, quelle qu’en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception.

En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.

Tant que nous nous berçons de l’illusion que l’autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance. L’autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère » (Thierry Janssens, Vivre en paix).