À partir d’un examen des structures de connexions dans le cerveau, des chercheurs ont pu identifier (sur base d’imageries cérébrales de 3.800 personnes, de 0 à 90 ans) quatre tournants majeurs dans l’évolution de notre cerveau : à 9 ans, 33 ans, 66 ans puis 83 ans. Donc, à cet égard, l’adolescence prend fin plutôt à 33 ans, en gros quand les réseaux interconnectés atteignent une sereine stabilité.
Cf. les travaux de l ’équipe autour de Duncan Astle (Université de Cambridge) qui viennent d’être publiés.
Voici la méthodologie d’éducation à la paix qu’avec CommunicActions (l’École internationale que j’ai fondée), je propose depuis plus d’un quart de siècle dans des groupes divers et variés à travers le monde.
Comme c’est à l’intérieur des cœurs et des esprits que résident les principaux obstacles à la paix autant que les transformations les plus décisives, la ressource primordiale vers la paix est une communication vraie, authentique, à même de déverrouiller les blocages humains. C’est en accueillant avec empathie et en profondeur ce qui est important pour chaque personne (ses vécus + besoins, fondements, motivations, intentions profondes, valeurs spirituelles les plus chères) que s’améliore la relation, que se crée une connexion relationnelle sincère qui rend toute la suite du processus de paix possible. Oui mais une telle qualité d’écoute est d’autant plus possible et fructueuse que le dialogue est débarrassé des jeux de pouvoir et agendas cachés. Or, ce n’est pas l’empathie qui peut offrir cela. C’est là qu’interviennent deux autres compétences : la justesse d’un cadre de droit et la force tranquille du négociateur vacciné contre les stratagèmes de prise de pouvoir en vue de gagner davantage.
L’art d’améliorer le cadre de droit est un défi collectif de fond : chaque fois qu’un groupe est confronté à un abus de pouvoir ou plus largement à des structures déficientes ou à des injustices, ce groupe est devant le défi de s’organiser davantage et de renforcer sa cohésion (c’est déjà vrai pour un troupeau d’herbivores face à un prédateur en chasse). Plus un groupe humain est structuré, plus il est capable de se mobiliser pour que la force de la loi l’emporte sur la loi du plus fort. C’est la compétence du processus normatif par lequel le groupe pose la règle juste et s’accorde sur le dispositif en cas de non-respect de cette règle. Ce processus de sanction dissuasive qui donne un poids incontournable à la règle rend le bon comportement plus intéressant que le comportement inacceptable, lequel est mis hors-la-loi. Plus l’endroit où j’anime la formation est une zone de non-droit, plus il est crucial de prendre du temps sur cette compétence. Ce travail qui met fin aux impunités commence dans les familles et les écoles, avant de s’établir à un échelon plus haut de la société : que, déjà, les parents et les enseignants apprennent à remplacer toute punition-répression (la loi du plus fort) par une sanction-réparation (la force de la loi).
Aux côtés de la communication vraie et du cadre de droit, une troisième compétence est indispensable à la résolution constructive d’un conflit : l’art d’une négociation efficace qui évite les pièges des réflexes de rivalité et de compétition en cas d’intérêts divergents et qui est capable de déjouer les techniques de déstabilisation, les tactiques déloyales, les effets de manche, les coups de botte secrète, etc. Plus une personne a appris à rester focus sur les intérêts en présence et à employer la créativité qui invente des solutions nouvelles, plus elle peut induire et garder le cap d’un processus Win-Win : optimiser l’accord le plus pertinent et judicieux, c’est-à-dire celui qui satisfait au mieux tous les intérêts en présence.
Empathie envers les personnes pour connecter le trésor qu’ils portent dans leurs entrailles ET justesse de la justice au niveau d’un cadre de droit qui empêche tout abus de pouvoir ET créativité dans le processus Win-Win qui déjoue les coups de force, tout en augmentant le gâteau à partager, voilà trois énergies très différentes à déployer chacune dans son registre propre. Par exemple, il convient de ne pas recadrer au moment d’écouter en profondeur. Ce qui tonifie une communication vraie, sincère et authentique, c’est la qualité de connexion : un être humain qui accueille un autre être humain. Dès lors, au stade du dialogue où nous cherchons à nous comprendre, un parent, un professeur, un supérieur hiérarchique ont intérêt à enlever entièrement leur casquette d’autorité, qui n’apporte rien à la compréhension du trésor de l’autre ; au contraire, elle crée des interférences qui la bloquent. Il y aura d’autres moments pour recadrer (objectiver) et négocier (se mettre d’accord et décider). Autre exemple, dans l’autre sens, l’empathie et la confiance dans les personnes ne sont pas les bons outils pour améliorer le cadre de droit. Une juste autorité s’exerce de façon dépersonnalisée, sans aucun pouvoir sur les personnes ; elle est au service du Law and Order, en se bornant à être juste, c’est-à-dire gardienne de la loi, garante de son respect par tous, y compris les plus hauts gradés, tandis qu’un autoritaire personnalise son pouvoir : « je suis la loi ; tu m’obéis ». Et il usera subtilement d’appel à l’allégeance à sa personne plutôt qu’à la loi.
C’est l’équilibre en dedans qui calme, et non le silence autour. Plus je me centre, plus je suis bercé par la brise intérieure, moins je suis tiré par les vents qui soufflent au dehors, plus mes chaos qui me mettent KO sont @tirés par la chorégraphie de l’univers, du Vivant : il cesse d’apparaître comme un adversaire qui me défie, il révèle ses talents d’accompagnateur patient et compréhensif.
Je ne me sens pas vieux. Oui, mon corps vieillit et se déglingue. ET mon cœur s’assagit ET mon âme mûrit… Mes forces physiques diminuent. Mes visions de sagesse augmentent.
Je me dis que la vieillesse n’est pas seulement là pour me faire perdre tout ce qui n’est pas l’essentiel. Ce faisant, elle souligne aussi où est l’Essence-Ciel qui se densifie. La vieillesse est là pour m’indiquer où est la toute petite porte, le bon pas sage à vivre, les petits pas à pas sages…
Grâce à la sagesse de notre inconscient, nous « choisissons » un.e partenaire susceptible de rejouer avec nous dans le présent notre drame fondamental du lointain passé.
Nous tombons amoureux d’un.e qui a résolu partiellement le drame en développant des qualités auxquelles nous-même avons dû renoncer, petit.e, pour être ajustés à l’amour imparfait de nos parents.
Nous allons nous combler l’un.e l’autre dans la phase attractive.
Nous allons nous blesser, nous dégoûter dans la phase répulsive.
Nous sommes ensemble pour devenir adultes : chacun.e peut guérir, récupérer les talents qu’il a du sacrifier, petit.e.
À l’époque, nous avons eu du génie à construire ce programme de survie. Aujourd’hui, devenus adulte, notre génie est de découvrir comment lâcher nos programmes devenus obsolètes et goûter à la plénitude de cœurs réconciliés avec leur histoire.
Elle a du bon, la robe à crinoline (élargie par des jupons à armature cerclée), elle offre un large périmètre de sécurité à la personne qui la porte, pendant le bal. Elle rend visible l’enjeu d’une juste distance, où chacun.e habite son propre espace et veille à ne pas empiéter sur l’espace de l’autre.
Cela me parle de prendre soin dans mon quotidien de ma propre parcelle : l’aligner par en haut et par en bas, la fleurir à gauche et à droite… Tout le reste vient en surcroît, y compris la prise et de conscience et l’accueil compréhensif de mes parts sauveuses qui, avec la meilleure intention du monde, ont tendance à prendre en charge des bouts de parcelle d’autrui, dans l’illusion de les servir. Il est bon de grandir en conscience sur mes élans généreux, de sentir quand ils viennent d’un endroit en moi non libre, chargé, tentant de combler un manque de présence, une peur de ne pas avoir ma place, une angoisse de rejet, une angoisse d’abandon.
Quand nous nous emmêlons à l’autre en conflit, il me semble utile d’avoir l’humilité d’imaginer porter des cerceaux, comme ces enfants au début de la pandémie, qui étaient ainsi aidés à visualiser la distance d’1,50 m. à respecter…
« Je mérite ce produit parce que je le vaux bien » : un slogan-flatteur pour augmenter les ventes ?
Que nenni, paraît-il ! ce slogan publicitaire a été inventé en 1971 par Ilon Specht, une jeune rédactrice newyorkaise de 23 ans, avec la belle intention que la femme ose s’affirmer sans dépendre des hommes (cf. le récent documentaire ‘The Final Copy of Ilon Specht’, qui retrace l’histoire du slogan et son impact sur l’émancipation des femmes) !
Une fraise : volant plissé porté autour du cou, très en vogue chez les précieux de la Renaissance.
Un boa : long châle ou ruban beau-à plumes ou de fourrure ébouriffée, porté autour du cou, très en vogue chez les reines du glamour, dans les années 1920, dites ‘les Années folles’.
Voilà, voilà, encore un post-boa qui n’a ni queue ni tête ou dont la tête se mange la queue !?…
Un couple en bonne santé vit une union sans fusion ni confusion : une chaleureuse présence (axe horizontal de l’amour ; nous nous donnons l’un à l’autre) dans une juste distance (axe vertical de l’amour ; nous recevons l’amour de la Source-Soleil : chacun entretient ses propres prises de terre et de ciel)…
« Toute relation suppose deux termes et un troisième qui les unit, mais qui tout autant les différencie. Sans ce « troisième », il ne peut y avoir que fusion ou mélange, ou exclusion et séparation mais pas d’Alliance ni d’union » (Jean-Yves Leloup).
« Si nous sommes trop contre l’un l’autre, nous allons recreuser nos sillons de douleurs » (Florentine d’Aulnois-Wang).
« Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité » (Antoine de Saint-Exupéry).
« L’avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves » (Eleanor Roosevelt).
« À la naissance d’un enfant, si sa mère demandait à sa bonne fée de le doter du cadeau le plus utile, ce cadeau serait la curiosité » (Eleanor Roosevelt).
« Faites donc les choses que vous pensez ne pas pouvoir faire » (Eleanor Roosevelt).
De nos jours, l’inspirée et inspirante Eleanor Roosevelt est bien plus citée que son mari Franklin Roosevelt (seul président américain à avoir été élu quatre fois). Elle présida la Commission des droits de l’homme de l’ONU et contribua à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme !
Que vivent toutes nos ouvertures et sourires, tous deux symbolisés par la lettre U, aux deux mains ouvertes vers le Grand Haut !