« Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu seras toujours là. Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession égoïste, mais juste être là, en compagnie silencieuse. Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les tempêtes, ni mes hivers » (Antoine de Saint-Exupéry).
Exprimer son vécu par écrit a un effet cathartique !
« En la réécrivant on ne revit pas la situation, on la recrée ! La recréation d’un souvenir, le fait de revenir dans le moment présent pour analyser un événement du passé va permettre de relativiser, de donner cohérence, et de retrouver un état d’esprit beaucoup plus positif par rapport à un événement même s’il a été traumatique. Écrire est aussi une façon de consolider la connaissance. Et souvent en consolidant la connaissance, on a envie de la mettre en pratique et en la mettant en pratique, on renforce une compétence. Donc l’écriture est aussi pour moi le début de l’apprentissage profond » (Sylvie Gendreau, professeure d’écriture créative à Montréal).
Voici une manière très sécurisée de vivre un temps de qualité ensemble.
Règles de base :
-Distinguer nettement le moment où je suis l’émetteur du moment où je suis le récepteur.
–Celui qui écoute offre sa présence à travers son regard. Il écoute de la manière la plus neutre possible, pour laisser entièrement l’espace à l’autre, sans rien induire.
–Celui qui parle cherche à être le plus authentique et sincère possible : dire en vérité ce qui l’habite ici et maintenant par des phrases en « je ». Il écoute en lui ses sensations physiques, ses émotions, ses besoins, ce qui l’anime / fait vivre / fait vibrer…
-Personne ne réagit au partage de l’autre ni ne fait de remarques sur le contenu de la communication.
Processus :
-Créer le pont de bienveillance (à travers le regard et la disposition physique) et y revenir en priorité, tout au long du processus.
-Celui qui écoute commence par dire « Dis-moi une chose de toi que tu aimerais que j’accueille ». Puis il écoute, il lui offre son regard et sa présence, ni plus, ni moins, tout le temps de ces 5 minutes.
-Au gong de votre minuterie automatique, celui qui écoute dit : « Merci ».
-Et l’écouté devient l’écoutant pendant 5 minutes. Il dit la question de l’autre et écoute.
-Répéter 4 fois les 2 x 5 minutes.
En tout, cette dyade dure 40 minutes (8 séquences de 5 minutes).
« Dans la vie de tous les jours, dès que et chaque fois qu’apparaît une tension, être capable de sortir de ma poche les trois bonnes questions à se poser alors :
1) Est-ce le meilleur moment pour traiter le différend ?
2) Est-ce le meilleur lieu pour traiter le différend ?
3) Est-ce devant moi la (les) bonne(s) personne(s) avec qui traiter le différend ?
Si je réponds ‘non’ à une de ces questions, le mieux est de reporter la discussion, en me concentrant alors sur l’élaboration du cadre le plus propice à l’échange » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 23-24).
« Et ces deux âmes s’envolèrent ensemble, l’ombre de l’une mêlée à la lumière de l’autre » et vice-versa… (Victor Hugo).
« « Femme » est le mot le plus noble qu’on puisse attribuer à l’âme, bien plus noble que vierge. Que l’être humain accueille Dieu en soi, c’est bien, et dans cet accueil, il est vierge. Mais que Dieu devienne en lui fécond, c’est mieux » (Maître Eckhart).
« T’écouter avec curiosité, c’est comme l’art du jardinier qui, avant de semer, aère la terre comprimée : il lui donne de l’espace pour qu’elle respire. T’écouter avec curiosité, c’est m’intéresser si bien à ce que tu dis que ta propre écoute vers tes entrailles se déploie et te donne de la joie à explorer, en amont des mots, ce qui te fait vivre et vibrer, tes fondements, motivations, intentions profondes… » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 241, disponible en français et en anglais et les sessions organisées par le réseau CommunicActions (www.communicactions.eu et www.communicactions.org).
« Véritable nouvelle naissance, le jour où j’ai réalisé que je ne pouvais pas te changer et où j’ai décidé de changer en moi ce qui pouvait l’être. […] Je ne peux pas changer l’autre mais sa capacité à changer est étonnante lorsque j’utilise mes forces à me changer, moi » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 234).
À gauche de la photo : un ficus / banian d’Éthiopie.
« L’éducation ne change pas le monde, elle change les personnes qui vont changer le monde » (Paulo Freire).
J’accompagne une personne que ses enfants critiquent : « elle nous surprotège, à partir de ses propres peurs et blessures du passé ». Éduquer, c’est essentiellement montrer l’exemple : montrer comment je prends soin et je guéris mes propres peurs et blessures, et ainsi libérer mes enfants de mes propres fardeaux de vie.
« Le chemin pour aller vers soi est le plus douloureux ET aussi le plus nécessaire » (finale du film Magnificat).
Dans la tête de beaucoup, virginité rime avec chasteté. Et si la virginité nous parlait bien plus de l’affranchissement des femmes envers les divers assujettissements et formes de domination qu’elles subissent depuis la nuit des temps ?
Au départ, « vierge » ne parle pas de sexualité : le terme désigne une femme non mariée, qui ‘n’appartient’ pas à un homme : une femme qui EST en tant que telle. Ce qu’ont explicitement revendiqué les amazones (/ âmes à zone libérée ?). Tout comme le vir / homme viril, ‘vierge’ dérive d’une racine latine signifiant force et compétence.
Plusieurs auteurs défendent cette approche, dont le livre d’Élise Thiébaut illustré par Elléa Bird : ‘Vierges : la folle histoire de la virginité’. Son dernier chapitre fait un parallèle qui montre comment les projets de conquête des hommes peuvent pervertir l’authentique virginité : les premières îles découvertes par Christophe Colomb ont été appelées les îles « vierges ». Les conquistadores ont conquis ces terres à la manière du macho qui voit la femme vierge comme devant être conquise et possédée.
Consulter quelques pages ici : https://www.lelombard.com/bd/vierges/vierges-la-folle-histoire-de-la-virginite.
Dans la mythologie grecque, Œdipe est le fils du roi de Thèbes, Laïos, et de sa femme, Jocaste. Un oracle prédit aux parents qu’Œdipe tuera son père et épousera ensuite sa propre mère. Pour éviter que l’oracle ne se réalise, les parents décident de tuer l’enfant. Mais le serviteur chargé de l’exécuter le sauve, en l’emmenant loin de là. Œdipe grandit grâce à d’autres parents nourriciers, à Corinthe. Une fois adulte, il apprend la prédiction de l’oracle et, pour y échapper, s’éloigne de ses parents (en fait d’adoption) et s’en va sur les chemins. Finalement, il parvient à Thèbes, où il est pris dans une dispute générale, dans laquelle il se défend, tuant sans le savoir son père. En outre, la ville vit un drame : les jeunes gens disparaissent, dévorés par un monstre, le Sphinx. Un décret est promulgué : celui qui tuera le Sphinx épousera la reine devenue veuve. Ce que fit Œdipe, répondant bien, devant le monstre, à la question énigmatique : « Qu’est-ce que l’homme ? ». La ville est libérée et… Œdipe épouse la reine, qui n’est autre que sa mère naturelle, Jocaste (texte que j’ai écrit à partir de celui de Ghylaine Manet ; merci).